Synopsis
Christiane, la fille du professeur Genessier, célèbre scientifique spécialisé dans les greffes de tissus humains, a disparu de la clinique de son père où elle était en traitement après avoir été défigurée dans un accident de voiture. La police repêche un cadavre dans la Seine, que Genessier reconnaît comme étant sa fille. Mais il a menti ; la jeune femme repêchée n'était qu'une victime de ses expériences meurtrières. En effet, Christiane, jalousement gardée au deuxième étage de son château, est toujours en vie...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (22)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Champs-Élysées Production
- Production étrangère : Lux Film
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : Gaumont
Générique détaillé (14)
- Adaptation : Jean Redon, Claude Sautet, Boileau-Narcejac
- Auteur de la musique : Maurice Jarre
- Assistant à la réalisation : Claude Sautet
- Monteur : Gilbert Natot
- Ingénieur du son : Antoine Archimbaud
- Auteur de l'œuvre originale : Jean Redon
- Producteur : Jules Borkon
- Cadre : Robert Schneider
- Directeur de production : Pierre Laurent
- Assistante monteuse : Denise Natot
- Scripte : Ginette Diamant-Berger
- Directrice de casting : Margot Capelier
- Directeur artistique : Auguste Capelier
- Photographe de plateau : Jean-Louis Castelli
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Épouvante
- Thèmes : Maladie
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1959
- Sortie en France : 11/01/1960
- Durée : 1 h 28 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 21647
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (3)
A propos
Une préparation et une exécution sans faille
Il a déjà été question de certains collaborateurs des Yeux sans visage (chef opérateur, compositeur, scénaristes) dans la rubrique « Réalisateur ». Sur le tournage du film, sur les méthodes de Franju en général, les informations et les témoignages n'abondent pas. Les nombreux entretiens que le cinéaste a donnés ont pour la plupart une visée davantage théorique que pratique. Chez lui, un certain orgueil à définir esthétiquement son cinéma va de pair avec une grande discrétion quant aux conditions réelles de son travail.
Il semble que le tournage des Yeux sans visage se soit déroulé calmement et simplement. La seule figure pittoresque (hormis Brasseur, célèbre pour ses excès) est le producteur Jules Borkon, Russe exilé décrit par le photographe de plateau Jean-Louis Castelli comme un personnage extraordinaire, un homme de « presque deux mètres de haut, énorme, chauve et
qui ressemblait à Nosferatu ! ». Franju a la réputation d'être, dans la vie, un homme difficile, voire intraitable. Mais tous ceux qui ont travaillé avec lui assurent que, sur les tournages, il montre une pondération exemplaire. Les acteurs en particulier admirent sa disponibilité, l'écoute attentive qu'il leur accorde : Alida Valli va jusqu'à dire qu'il dirige chaque acteur « individuellement ». Plusieurs fois, le cinéaste lui-même a raconté que ses angoisses, pourtant très puissantes ordinairement, l'abandonnent dès l'instant où il met les pieds sur un plateau.
Beaucoup font le portrait d'un homme infatigable, profondément absorbé par son travail. A l'instar de Hitchcock (que pourtant il aime peu), Franju appartient à cette catégorie de cinéastes pour qui un film doit être préparé et comme achevé dans la tête de son réalisateur avant le premier jour de tournage. Tout, jusqu'à la moindre direction de regard, est minutieusement consigné par lui dans un carnet. Pour la légende, on peut rapporter l'anecdote suivante : Franju, qui a connu plusieurs cures de désintoxication, a engagé son fils adoptif comme assistant pour veiller à ce qu'il ne boive pas plus que de raison. Deux aspects méritent d'être relevés. Le premier concerne le souci absolu de réalisme du cinéaste. Hostile au doublage, il exige de la part de l'ingénieur du son, Antoine Archimbaud, un travail d'une grande minutie.
L'équipe a fait construire une véritable clinique, disposant de tous les instruments nécessaires et même d'un encéphalogramme qu'une infirmière est chargée de faire fonctionner. Un chirurgien conseil est présent, afin d'enseigner à Brasseur la manière de bien tenir un scalpel.
Les prises de vues de l'opération d'Edna durent une semaine : seules deux ou trois minutes utiles sont tournées chaque jour ; par ailleurs, les vêtements doivent être régulièrement blanchis, pour être filmés à nouveau le lendemain. Quant à la scène finale, elle demande dix prises. On fait appel à Sultan, le berger allemand qui a été, quelques années plus tôt, la vedette de Mon chien, ainsi qu'à une dresseuse de colombes. C'est elle qui, au dernier plan, s'éloigne dans les bois, et non Edith Scob. Le second aspect concerne les effets spéciaux employés pour le masque de Christiane. Henri Assola et Georges Klein, qui ont déjà réalisé le masque de Quasimodo porté par Anthony Quinn dans Notre-Dame de Paris (Jean Delannoy, 1956), en sont les auteurs. Longtemps, les masques ont été fabriqués en matière plastique, jus de l'arbre à caoutchouc, importée de Grande- Bretagne. Mais des chimistes français viennent de mettre au point une méthode plus efficace. Les masques en latex sont désormais coulés sur des moules en plâtre reproduisant les visages des interprètes. Ce détail de fabrication a son importance : il montre la volonté de Franju de faire du masque de Christiane
un second visage, dont la beauté rivalise avec le « vrai ».
Source : bifi.fr