Synopsis
En 1802, un ouvrier tombé dans la misère, Jean Valjean, vole un pain, poussé par la faim. Condamné à cinq ans de bagne, plusieurs tentatives d'évasion aggravent sa peine. Jean Valjean restera au bagne dix-neuf ans. Rentré en France, brisé et rempli de haine contre l'ordre établi, l'ancien forçat vole une pretre qui lui a offert l'hospitalité. Le pardon du saint homme lui permet de se ressaisir. Il change son nom et se fait appeler M. Madelaine... En 1830, Jean Valjean, fuyant toujours la justice (il a été condamné par contumace au bagne à perpétuité pour récidive), s'appelle maintenant Fauchelevent. Il vit en riche bourgeois à Paris avec Cosette qu'il élève comme sa fille. Cosette, devenue une élégante jeune fille, est tombée amoureuse d'un étudiant pauvre, Marius, militant républicain. Jean Valjean, lui, ne fait pas de politique et ne prend pas part à la guerre civile, déclenchée par la tentative de Charles X de gouverner par ordonnance. Seul lui importe le bonheur de sa fille adoptive. C'est pourquoi, quand les Républicains sont battus et pourchassés, il sauve Marius blessé, au péril de sa propre vie...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (64)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Production Artistique et Cinématographique (PAC), Pathé Production
- Productions étrangères : DEFA - Studio Babelsberg, Serena Film
- Exportation / Vente internationale : Pathé Films
Générique détaillé (20)
- Adaptation : Jean-Paul Le Chanois, Michel Audiard, René Barjavel
- Scénaristes : Jean-Paul Le Chanois, Michel Audiard, René Barjavel
- Dialoguistes : Jean-Paul Le Chanois, Michel Audiard, René Barjavel
- Directeur de la photo : Jacques Natteau
- Auteur de la musique : Georges Van Parys
- Monteuse : Emma Le Chanois
- Ingénieur du son : René-Christian Forget
- Costumes : Marcel Escoffier, Frédéric Junker
- Auteur de l'œuvre originale : Victor Hugo
- Producteurs : André Hunebelle, Adrien Remaugé, Pierre Cabaud, René Bezard
- Assistant son : René Sarazin
- Assistants opérateurs : Jacques Lacourie, Max Lechevallier
- Cadre : Henri Tiquet, Alain Douarinou
- Directeurs de production : Louis Duchesne, Paul Cadéac
- Assistant monteur : Jacqueline Aubery
- Scripte : Geneviève Cortier
- Décors : Serge Pimenoff
- Narration : Jean Topart
- Photographe de plateau : Roger Corbeau
- Régisseur général : Jean Feix
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Adaptation littéraire, Drame
- Thèmes : Destin
- Langue de tournage : Français
- Origines : Allemagne, Italie, France
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (Allemagne, Italie, France)
- Année de production : 1958
- Sortie en France : 12/03/1958
- Durée : 3 h 37 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 15430
- Visa délivré le : 04/03/1958
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : Scope
- Format son : Mono
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Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Propos
Cette adaptation du roman de Victor Hugo doit beaucoup à sa distribution. C'est la puissance angélique d'un Jean Gabin-Valjean face à la veulerie et à la sournoiserie d'un génial Bourvil-Thénardier qui hésita longtemps avant d’accepter ce rôle de grand méchant. C'est aussi la présence de comédiens très rares au cinéma : une des plus grandes tragédiennes de la scène, Silvia Monfort, transcendée par son personnage d'Éponine, va jusqu’à adopter les regards et la gestuelle du personnage décrit par Hugo avec « ses airs égarés et ses mouvements d’orfraie ». Elle fait face à un autre être d’exception, l’acteur-chanteur-poète Giani Esposito incarnant un Marius rêveur sans fadeur.
Le Chanois arrive admirablement à restituer les formidables déploiements dramatiques du roman. Danièle Delorme, poignante Fantine se sacrifiant par amour maternel, aux prises avec le redoutable Javert (Bernard Blier). Porté par le souffle hugolien, le réalisateur s’applique à retranscrire les cas de conscience de Valjean. Ainsi, respectant le poète, il illustre par une mer déchaînée l’admirable séquence de la « Tempête sous un crâne » de Valjean avant son auto-dénonciation au tribunal, puis son calvaire dans les égouts et enfin son symbolique et lent chemin de croix dans les rues du Marais autour de la demeure de Cosette (Béatrice Altariba) qui fut sa rédemption.
Avalanche de « gueules de seconds rôles » avec Serge Reggiani en Enjolras, Fernand Ledoux en monseigneur Myriel, Lucien Baroux en Gillenormand, Jean Murat en Pontmercy. Et même de troisièmes rôles comme Gabrielle Fontan en Mère Supérieure ou Madeleine Barbulée incarnant un signe salutaire du destin en « Sœur-Simplice-qui-ne-ment-jamais. »
Grâce à la coproduction avec les studios est-allemands de la DEFA, Le Chanois rend parfaitement l’ampleur des scènes épiques du roman : la bataille de Waterloo, L'insurrection de juin 1832 à Paris (avec des figurants qui ne sont rien de moins que les soldats de l’armée de la RDA). Il effectue aussi un louable effort pour filmer en décor naturel lorsque l'action l'exige : il va dans le Var pour les séquences extérieures du bagne et tourne en plein Paris malgré les énormes difficultés que lui posent les antennes de télévision sur les toits de la capitale, notamment pour les séquences du Jardin du Luxembourg et des quais de Seine.
Il faut également mentionner la superbe composition musicale de Georges Van Parys avec la participation du chœur de la Chorale populaire de Paris sans oublier la minutieuse reconstitution en studio, par l’artiste-décorateur Serge Piménoff, des quartiers parisiens du faubourg Saint-Antoine et du Marais. Un grand regret de Jean-Paul Le Chanois et sans doute des spectateurs : les chutes des nombreuses coupes effectuées pour ramener la durée totale des deux époques à 3 h…
Source : Wikipedia