Synopsis
Les faits de l'intrigue, annonce un « carton » suivant le générique, sont fidèlement rapportés, tels qu'ils se sont réellement passés, et cela avec l'accord des intéressés. Yves Toledano, un jeune résistant encore peu expérimenté, se fait capturer alors qu'il relevait les défenses de l'aérodrome d'Avord. Son frère Marc réclame de ses nouvelles à la Gestapo. Il ignore tout des activités de son frère et veut le faire libérer. Mais, lors de sa visite dans les bureaux de la Gestapo, il est arrêté, puis torturé et questionné. Il ne parle pas et se retrouve en sang, à demi inconscient, dans une geôle voisine de celle de son frère à l'intérieur de la prison de Bourges. Là, il a la très grande surprise de voir venir vers lui un soldat allemand, Alfred Stanke, qui essaie de le réconforter et lui applique un baume sur ses blessures. Faisant partie de l'ordre de St-François, le Père Stanke, simple caporal-infirmier, s'est donné pour mission de réconforter et d'aider tous ses frères dans la souffrance, de quelque uniforme qu'ils soient. Le Père Stanke ira chercher un prêtre français pour convaincre Yves de retirer ses accusations, faites sous le coup de la torture, contre son frère. Ainsi Marc ira au tribunal avec un dossier moins lourd et sera libéré. Quant a Yves, condamné à mort, une riche parente rachètera à un officier félon son dossier qu'elle brûlera : pour la Gestapo, Yves n'existe plus. Mais, de tous côtés, continuant son oeuvre, le Père Stanke essaie de se rendre utile. Il tachera de réconforter deux très jeunes résistants, promis au poteau d'exécution et de leur faire oublier un tant soit peu l'horreur de la mort qu'ils auront bientôt à affronter. Il permettra à un blessé de revoir sa femme en arrêtant le convoi qui le mène à un hôpital voisin, cela au risque des plus fortes sanctions. Il tentera enfin de prendre contact avec la Résistance pour organiser l'attaque d'un camion rempli de condamnés à mort français. Mais ceux-ci seront sauvés par la Libération dont le jour est enfin arrivé. Dans le village, nombreux sont les Français qui souhaitent héberger et cacher le Père Stan-ke. Mais celui-ci a un autre dessein, un autre devoir : secourir ses propres frères, maintenant dans la déroute.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (21)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Société de Production Artisanale Cinématographique (S.O.P.A.C.), Gaumont
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : Gaumont
Générique détaillé (9)
- Scénaristes : Jean Aurenche, Pierre Bost
- Directeur de la photo : Michel Kelber
- Auteur de la musique : Antoine Duhamel
- Monteuse : Madeleine Gug
- Ingénieur du son : Gérard Brisseau
- Auteur de l'œuvre originale : Marc Toledano
- Directeur de production : Robert Paillardon
- Décors : Maurice Petri
- Chef décorateur : Max Douy
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Guerre
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1967
- Sortie en France : 29/03/1968
- Durée : 1 h 50 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 33466
- Visa délivré le : 03/04/1968
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
De ces faits authentiques, Autant-Lara a tiré un film très soigné, souvent émouvant et qui évoque parfaitement l'époque de l'Occupation. Du personnage d'Alfred Stanke – remarquablement interprété par Hardy Krüger – il brosse un portrait très humain dont on peut croire qu'il est réel. L'aventure de Marc Tolédano amène Autant-Lara à des scènes d'un réalisme pénible – les interrogatoires-tortures de la Gestapo – mais dont on conviendra qu'elles étaient indispensables. L'ensemble est constamment estimable et la réalisation a cette facture de qualité qui nous fait retrouver avec plaisir ce travail de parfait technicien qui est à l'opposé de la facilité et du laisser-aller. Film moral, bien-pensant, film aux sentiments nobles même s'il était difficile de ne pas être parfois un peu près du mélodrame dans ce temps de drame, Le Franciscain de Bourges est un excellent film, loin des modes.
© Guy Allombert, "La Saison Cinématographique 1968".