Synopsis
Si le temps existe, la culpabilité peut-elle se transmettre - comme certaines maladies – de génération en génération? Quels effets une faute non expiée peut-elle avoir pour le coupable mais aussi pour ses descendants et sa famille?
À la fin de la deuxième guerre mondiale dans l'atmosphère délétère des règlements de compte liés à la collaboration, une femme sera acquittée pour le crime qu'elle a commis.
Le film se déroule de nos jours, pendant les dernières élections municipales où un autre crime sera commis. Qui est coupable? Celui qui commet le crime ou celui qui s'en accuse? Et coupable de quoi?
Et si le temps n'existe pas...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (19)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : mk2 films
- Coproduction : France 3 Cinéma
- Exportation / Vente internationale : mk2 films
- Distribution France : mk2 films
Générique détaillé (17)
- Producteur délégué : Marin Karmitz
- Scénaristes : Caroline Eliacheff, Louise L. Lambrichs
- Directeur de la photo : Eduardo Serra
- Auteur de la musique : Matthieu Chabrol
- Assistante à la réalisation : Cécile Maistre
- Monteuse : Monique Fardoulis
- Ingénieurs du son : Pierre Lenoir, Thierry Lebon
- Costumes : Mic Cheminal
- Producteur exécutif : Yvon Crenn
- Assistants opérateurs : Florent Bazin, Jean-Marie Delorme
- Cadre : Michel Thiriet
- Attachée de presse (film) : Monica Donati
- Assistant monteur : Olivier Rossignol
- Scripte : Aurore Chabrol
- Décors : Françoise Benoît-Fresco
- Bruitage : André Naudin, Julien Naudin
- Photographe de plateau : Jérémie Nassif
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame, Thriller
- Thèmes : Politique
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 2002
- Sortie en France : 19/02/2003
- Durée : 1 h 44 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 102.124
- Visa délivré le : 13/12/2002
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.85
- Format son : Dolby SRD
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Actualités (6)
Sélections (12)
Délégations (4)
A propos
Point de vue
Pour son cinquantième long-métrage, Chabrol nous entraîne une fois de plus dans son univers de prédilection, à savoir une famille bourgeoise avec lot de secrets et de crimes. François Vasseur revient après trois années passées à Chicago. Rien n’a changé. Michèle Charpin-Vasseur est toujours amoureuse de lui. Son père, Gérard Vasseur pharmacien prospère, court toujours le jupon. Sa belle-mère, Anne Charpin-Vasseur est plus que jamais en campagne électorale. Mais un tract diffamatoire fait soudain resurgir le passé...
Même pour les adeptes de Chabrol, il est à parier que la vie de ces notables n’offrira pas de grande jubilation. Pour les autres, l’agacement n’est jamais loin. De clichés en poncifs, Chabrol plante un décor des plus plats : on n’arrive pas à se prendre au jeu du "qui a écrit le fameux tract ?", ni à celui du suspense électoral, et moins encore au manège amoureux de François et Michèle, sous l’aile protectrice de tante Line. D’autant que ce tract n’affecte pas spécialement les protagonistes. Tout ce petit monde vit sur ses acquis et le film pose la question chabrolienne par excellence : quels sont précisément ces acquis ?
Derrière le décor se cache une histoire de mariage consanguin, d’amour incestueux, de collaboration pendant la guerre et, enfin, de crime, ou plutôt de crimes. Car l’histoire se répète, et les secrets de famille se transmettent, pour atteindre enfants et petits-enfants. Pour la première fois, Chabrol intègre une dimension politique dans son univers. Mais la nouveauté de cet argument ne suffit pas à sauver l’ensemble de la morosité.
Si tous les ingrédients (haine, trahison, suspicion) se mettent finement en place, on regrette la faiblesse du dénouement. "Tout ça pour ça ?", vient-on à se demander. La dernière scène du film est hautement symbolique : alors qu’un nouveau drame est survenu à l’étage, tous les protagonistes du films festoient dans le salon comme si de rien était. C’est là peut-être le message de Chabrol, le temps et les événements aussi dramatiques soient-ils sont relatifs ; on peut s’accommoder de leurs conséquences sans que le quotidien en souffre. Le problème est que le spectateur risque de rester lui aussi impassible devant une telle approche du cinéma, donc de la vie.
Source : avoir-alire.com