Synopsis
Mon premier est une invitation au ravissement …
Qui est fou ? Celui est croit ou celui qui sait ? Qui sait….
Les gueux et les manants feront les frais de ce conte helvétique, où la belle, sensuelle et cruelle, protège son innocence.
Pointpoirot, un Emil en émoi, complice de toutes les beautés, fulgurantes ou impassibles, saura gagner sa liberté en égayant le banquet d’un festin des damnés.
Mon second est une fable politique …
Dans une Suisse de nulle part, où les militaires sont partout, l’héritière est contente, la famille intrigue, et l’Etat complote.
L’innocence et la folie sont les instruments de la manipulation.
L’année prochaine en Suisse si tout va bien….
Mon troisième est un film policier …
Une jeune fille pense que demain sera le plus beau jour de sa vie. Par inadvertance, elle massacre toute sa famille, qui, au-delà des convenances, avait engagé un tueur – fou libéré de l’asile – pour exécuter la belle. Deux inspecteurs décident d’attendre.
Tout est écrit, tout est voulu, ils mouront tous sous le regard complice d’une docile police, qui des anges ou des démons ne voit que la trace.
Mon tout est … « Ce jour-là ».
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (19)
Production et distribution (5)
- Production déléguée : Gemini Films
- Coproduction : France 3
- Production étrangère : Light Night
- Exportation / Vente internationale : The Bureau Sales
- Distribution France : Gemini Films
Générique détaillé (17)
- Producteur délégué : Paulo Branco
- Scénariste : Raoul Ruiz
- Directeur de la photo : Acacio De Almeida
- Auteur de la musique : Jorge Arriagada
- Assistant à la réalisation : Gilles Sionnet
- Monteuse : Valeria Sarmiento
- Ingénieurs du son : Henri Maïkoff, Georges-Henri Mauchant
- Costumes : Claire Gérard-Hirne
- Productrice : Patricia Plattner
- Directeur de production : Nicolas Picard
- Attaché de presse (film) : Bruno Barde
- Monteuse son : Béatrice Clérico
- Scripte : Pupa Riva
- Décors : Bruno Baugé
- Mixage : Gérard Rousseau, Hans Kunzi
- Photographe de plateau : Didier Doussin
- Régisseur général : Alexandre Meliava
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Langue de tournage : Français
- Origines : Suisse, France
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (Suisse, France)
- Année de production : 2003
- Sortie en France : 04/06/2003
- Durée : 1 h 45 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 105.567
- Visa délivré le : 06/06/2003
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.85
- Format son : Dolby SRD
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (7)
Festival du film de Göteborg
Suède, 2004
Films selected
Délégations (2)
A propos
Point de vue
Ce jour-là, dans la fatalité qu'induit son titre, déploie les artifices d'un théâtre de l'humour macabre, d'une pièce grinçante au cours de laquelle les cadavres s'accumulent joyeusement et inexorablement. Et, pourtant, en s'amusant délibérément à faire perdre pied au spectateur, Raoul Ruiz retrouve la veine exclusive d'un baroque surréalisant dont il s'est fait le maître. La mise en scène est à la fois somptueuse de précision et d'hétérogénéité surprenante, détruisant tout danger de théâtralité gesticulante tout en s'autorisant avec jubilation diverses gestuelles burlesques à base de courses-poursuites et de manutention de cadavres. Aux jeux sur les reflets, à l'élégante dramaturgie des espaces, succèdent des gros plans de visages en champ/contre-champ, faux modèles d'une impossible investigation psychologique, à moins que d'improbables objets en amorce de l'image (un marteau ensanglanté qui se balance, des aliments au bout d'une fourchette, une boule de billard marquée du chiffre 13) ne s'imposent à l'oeil sans raison apparente. La recherche, à la fois narrative et formelle, du sens s'épuise dans la perception d'une implacable loi des causalités devenues irrationnelles à force de rationalité apparente ou d'une détermination ramenée à une expression récurrente et commode énoncée par divers protagonistes : "C'est Dieu qui décide." Le personnage central du film est sans doute le langage lui-même, soumis à une expérimentation toute particulière. Les mots et les expressions, détachés de tout naturel ou alors à ce point collés à celui-ci qu'ils s'en excluent radicalement, vivent une vie autonome et déterminante. Du babil enfantin des deux malades mentaux aux paradoxes énoncés par les deux policiers, formidablement joués par Jean-Luc Bideau et Christian Vadim ("Crampe ? - Crampe" est appelé à devenir un véritable gimmick), c'est le bavardage qui, souvent, donne une tonalité ironique aux événements et aux situations. Car si celui-ci évite avec bonheur les mots d'auteur, c'est pour mieux se fondre, au contraire, dans une banalité étrange, une bizarrerie familière. S'y exprime souvent une fausse logique s'incarnant dans une succession d'énoncés inoubliables. "Je ne comprends rien. Je suis trop dedans. Contemporain, vous dis-je", se plaint le commissaire de police censé comprendre les raisons de l'évasion du malade mental. "Cette fois-ci, c'est pas moi", geint l'assassin, à qui une crise cardiaque vient de ravir une de ses futures victimes. L'aspect le plus miraculeux du film est sans doute la manière dont les personnages, pourtant supposés incarner des figures échappant aux conventions psychologiques, atteignent un poids concret d'humanité et de sensualité, de drôlerie et d'émotion tangible.
© Jean-François Rauger, "Le Monde", 17/05/2003.