Synopsis
Pompiste de nuit, solitaire, alcoolique, Lambert s'est échoué là venant d'on ne sait où. Sa vie, c'est la routine morne de la station-service. Il y végète, la quarantaine usée, le regard absent, comme s'il avait décidé de se retirer du monde. Son destin va rebasculer la nuit où il va rencontrer Bensoussan un jeune dealer, orphelin. Ils vont unir leur solitude. Nuit après nuit, Bensoussan va prendre l'habitude de venir parler avec Lambert. Une relation père-fils s'instaure entre eux, fait de tendresse et de conflits... Jusqu'au jour où Bensoussan se fait descendre par deux tueurs en moto sous le regard impuissant de son nouvel ami. Un besoin de vengeance redonne à Lambert une énergie enfouie, un second souffle, nous dévoilant le "mystère" de ce curieux pompiste, et aussi son "secret". Pour retrouver les assassins de Bensoussan, Lambert se servira d'une marginale - Lola - une punk paumée, qui va s'accrocher à lui.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (10)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Renn Productions
- Exportation / Vente internationale : Pathé Films
- Distribution France : AMLF
Générique détaillé (25)
- Scénariste : Claude Berri
- Dialoguiste : Alain Page
- Directeur de la photo : Bruno Nuytten
- Auteur de la musique : CharlElie Couture
- Assistants à la réalisation : Pascal Baeumler, Xavier Castano
- Monteur : Hervé De Luze
- Ingénieur du son : Jean Labussière
- Auteur de l'œuvre originale : Alain Page
- Producteur : Claude Berri
- Producteur associé : Christian Spillemaecker
- Producteur exécutif : Pierre Grunstein
- Assistant son : Pierre Davoust
- Assistant opérateur : Pascal Marti
- Monteuse son : Arlette Langmann
- Assistantse monteuses : Suzanne Koch, Corinne Lazare
- Scripte : Hélène Sebillotte
- Décors : Alexandre Trauner
- Assistant décorateur : Pascal Graffin
- Bruitage : Gilbert Nottin
- Cascades : Daniel Vérité
- Directrice de casting : Marie-Christine Lafosse
- Colorisation : Philippe Tourret
- Mixage : Gérard Lamps
- Photographe de plateau : Bernard Prim
- Régisseurs généraux : Patrick Bordier, Jean-Louis Monthieux
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Solitude, Drogue
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1983
- Sortie en France : 21/12/1983
- Durée : 1 h 34 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 56639
- Visa délivré le : 09/12/1983
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.85
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (3)
Palmarès (1)
A propos
Autour du film
À l'époque du tournage, Coluche sort de son divorce et sombre dans une profonde souffrance personnelle, se sentant responsable du suicide de son ami Patrick Dewaere dont il avait séduit la compagne. Déjà amorcé dans son précédent film La Femme de mon pote, de Bertrand Blier, son jeu d'acteur subit une profonde mutation. Durant le tournage, il incarne un Lambert plein de vérité, cerné par l'alcool et la dépression. Le personnage lui colle tellement à la peau, qu'il garde alors sur lui en permanence (hors tournage) la veste de pompiste.
Le terme « Tchao pantin », désormais tombé en désuétude, était une expression utilisée au début des années 1980 (l'équivalent pourrait être « Salut mon pote »). Dans le film, cette phrase est dite par Bensoussan à Lambert avant son agression et finalement sa mort.
Le film donne également une image du Paris crasseux des années 1980 (Barbès, République ou Bastille) aujourd'hui rénové et réhabilité, mais qui a perdu son caractère populaire historique.
La séquence du concert punk au Gibus (qui s'appelait alors Le Petit Gibus), minuscule salle de concert parisienne connue à l'époque pour être le CBGB's parisien, est réalisée avec le groupe de punk des années 1980, Gogol 1er et La Horde.
Ce n'est pas la première fois que Claude Berri et Coluche ont travaillé ensemble : en effet, Berri fait débuter la carrière cinématographique de Coluche, alors peu connu du grand public, dans Le Pistonné en 1970 et le dirigera une seconde fois dans Le Maître d'école, onze ans plus tard. Berri a produit certains films interprétés par Coluche, notamment Inspecteur La Bavure, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, Banzaï et La Femme de mon pote. Il fut même pressenti pour tenir le rôle d'Ugolin dans Jean de Florette et Manon des sources, mais l'acteur refusa l'offre pour un désaccord sur le montant du cachet proposé. Coluche est mort l'année même de la sortie du film.
C'est Claude Berri lui-même qui a insisté pour que le film, tourné en juin 1983, sorte plutôt en décembre 1983, afin de pouvoir concourir aux Césars de mars 1984 : il pressentait que Coluche serait récompensé.
Lors de la scène de la gifle que Coluche donne à Richard Anconina, ce dernier révéla lors d'une interview réalisée à propos de Tchao Pantin que la gifle fut réelle. Coluche n'osa pas frapper Richard Anconina avec vigueur, et entre deux prises, Richard Anconina discuta avec Coluche et insista pour qu'il lui mette une « vraie » gifle.
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Récompenses
Le long-métrage Tchao Pantin a reçu cinq Césars pour l'année 1984 :
Meilleur acteur pour Coluche ;
Meilleur second rôle masculin pour Richard Anconina ;
Meilleur espoir également pour Richard Anconina ;
Meilleure photographie pour Bruno Nuytten ;
Meilleur son pour Gérard Lamps et Jean Labussière.