Synopsis
Un jeune sociologue, Stanislas Prévine, préparant une thèse sur la criminalité féminine, profite de l'occasion pour se rendre à la prison interroger Camille Bliss, une belle fille accusée de divers crimes et tentatives de meurtres. Il se rend à l'évidence que les amants de Camille ne durent pas. Elle prononce une phrase bizarre à ce sujet: " Mettez-vous à ma place, j'avais quatre mecs sur les bras, j'aurais pas couché avec eux sans raison, j'suis pas comme ça, moi! "
En fait la dernière conquête de la jeune femme est la victime qui l'a conduite en prison. Après de longs interrogatoires Stanislas comprend qu'Arthur, le dératiseur catholique, s'est suicidé. En fait, Camille n'a pas vraiment aidé Arthur à passer de vie à trépas.
A la suite d'une lutte difficile, le jeune Stanislas Prévine réussit à innocenter la belle mademoiselle Bliss. Mais là fut sans aucun doute son erreur. Il aurait mieux fait de la laisser où elle était, sous les verrous car la belle, une fois libre, le fait accuser d'un de ses meurtres et condamner à sa place !
Source : cineclubdecaen.com
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (18)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Les Films du Carrosse
- Coproduction : Columbia France
- Exportation / Vente internationale : mk2 films
- Distribution France : Columbia France
Générique détaillé (19)
- Producteur délégué : François Truffaut
- Adaptation : Jean-Loup Dabadie, François Truffaut
- Scénaristes : François Truffaut, Jean-Loup Dabadie
- Dialoguistes : François Truffaut, Jean-Loup Dabadie
- Directeur de la photo : Pierre-William Glenn
- Auteur de la musique : Georges Delerue
- Assistante à la réalisation : Suzanne Schiffman
- Monteurs : Yann Dedet, Martine Barraqué
- Ingénieur du son : René Levert
- Costumes : Monique Dury
- Auteur de l'œuvre originale : Henry Farrell
- Producteur exécutif : Marcel Berbert
- Voix : François Truffaut
- Coproducteur : Claude Ganz
- Assistante opérateur : Anne Khripounoff
- Cadre : Walter Bal
- Directeurs de production : Marcel Berbert, Claude Ganz, Claude Miller, Roland Thénot
- Scripte : Christine Pellé
- Décors : Jean-Pierre Kohut-Svelko
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Langue de tournage : Français
- Origine : France (100.0%)
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1972
- Sortie en France : 13/09/1972
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 39309
- Visa délivré le : 03/08/1972
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.85
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
A propos
Analyse
La forme assez déroutante de flash-back en série, d'opposition entre récit entendu et images montrées montre la difficulté de discerner la vérité. La parole peut être un outil redoutable, mais aussi un piège pour celle qui la manipule.
Il faut aussi noter que l'on retrouve une femme inaccessible et cinq hommes, comme dans Les Mistons, film sur l'initiation et La Mariée était en noir, film sur la vengeance.
Une belle fille comme moi doit d'abord être compris comme une suite et une réponse aux Deux Anglaises. Une suite par son thème : "Dans Les deux Anglaises (…) j'essayais de détruire le romantisme en étant très physique, d'où cette instance sur la maladie, la fièvre, les vomissements, etc.. Une belle fille comme moi était la continuation de cette destruction : c'est la dérision de l'amour romantique, c'est l'affirmation de la réalité brutale, de la lutte pour la vie ("Le cinéma selon Truffaut", p. 291)
C'est surtout cette dernière formule qu'il faut retenir. Camille Bliss illustre une notion essentielle chez Truffaut, à savoir le sens de la survie". La fuite à travers champs lors de la sortie de la maison de correction n'est pas sans rappeller la fuite sur la plage du jeune Antoine Doinel à la fin des 400 coups.
Source : nezumi.dumousseau.free.fr