Synopsis
Propriétaire d'une petite usine de tracteurs, Fernand Naudin mène une vie tranquille et sans histoires quand un télégramme l'appelle à Paris. Il arrive juste à temps pour recueillir le dernier soupir d'un ami de jeunesse, Louis, dit « le Mexicain », interdit de séjour et directeur d'affaires plus ou moins louches. Au nom de leur vieille amitié, Louis arrache à Fernand la promesse de veiller sur les intérêts de sa fille Patricia pour laquelle il a fait les plus grands sacrifices, allant même jusqu'à la faire élever chez les Soeurs. Il lui confie aussi la direction de ses « affaires » et de ses « hommes d'affaires ». Il hérite aussi du « gorille » de Louis, un certain Pascal, au tir infaillible. Les « employés » du Mexicain, qui escomptaient se partager les dépouilles du « patron», sont bien déçus de la tournure que prennent les événements et le premier souci de Pernand est de remettre chacun à sa place et de l'ordre dans la maison. Ceci n'ira pas évidemment sans diverses aventures que nous raconte le film. Fernand espère des compensations du côté de Patricia qui se révèle d'abord pleine d'affection pour son « tonton ». Mais, de ce côté aussi, les déceptions attendent Fernand. Car Patricia, qui semble n'avoir pas beaucoup profité de son éducation chez les Soeurs,se montre bientôt tout aussi ingouvernable que les « employés » de son père, sinon pour les mêmes raisons. En particulier, elle est plus ou moins fiancée à un certain Antoine qui a le don de porter à l'extrême sur les nerfs de Fernand. Cet aspect de la question ménagera aussi bien des soucis à notre héros jusqu'à ce que tout finisse par s'arranger, les « méchants garçons » trépassant à tour de rôle ou se convertissant. Quant à Fernand, il conduit à l'église sa « nièce » Patricia pour y trouver le bonheur auprès d'Antoine, enfin réconcilié, pour le meilleur et pour le pire. .
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (24)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Gaumont
- Productions étrangères : Corona Filmproduktion, Ultra Film, Sicilia Cinematografica
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : Gaumont
Générique détaillé (12)
- Scénaristes : Albert Simonin, Georges Lautner
- Dialoguiste : Michel Audiard
- Directeur de la photo : Maurice Fellous
- Auteur de la musique : Michel Magne
- Assistant à la réalisation : Claude Vital
- Monteuse : Michelle David
- Ingénieur du son : Antoine Archimbaud
- Auteur de l'œuvre originale : Albert Simonin
- Producteur : Alain Poiré
- Voix : Jacques Hilling, Michel Duplaix, André Weber, Charles Millot, Maurice Barrier, Gérard Lartigau, Valérie Lagrange
- Assistant son : Daniel Brisseau
- Décors : Jean Mandaroux, Jacques D'Ovidio
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie, Humour noir
- Thèmes : Meurtre
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Allemagne, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Allemagne, Italie)
- Année de production : 1963
- Sortie en France : 27/11/1963
- Durée : 1 h 46 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 27.393
- Visa délivré le : 06/09/1963
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (3)
A propos
La Gaumont ne croyait pas au succès du film qui n’était défendu que par Alain Poiré et, pour limiter les risques financiers, s’associa avec d’autres maisons de production. Ceci explique la présence dans la distribution d’acteurs allemands (Sabine Sinjen et Horst Frank) et italiens (Venantino Venantini).
Michel Audiard trouvait la scène de la cuisine inutile et elle faillit bien ne jamais exister. C’est Georges Lautner qui l’a rétablie en hommage à Key Largo, film noir dans lequel on voit des gangsters accoudés à un bar évoquer avec nostalgie le bon temps de la prohibition.
Michel Audiard aurait préféré comme titre Le Terminus des prétentieux, expression que l’on retrouve dans une réplique de Raoul Volfoni : « Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban. Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux ! » Mais ses partenaires le jugèrent trop pompeux. Le titre Le Terminus des prétentieux apparaîtra en manière de clin d’œil sur un fronton de cinéma dans un film ultérieur de Lautner, Flic ou Voyou.
Jean Gabin fut un temps pressenti pour tenir le rôle de Fernand Naudin. Il posa cependant de telles exigences (il souhaitait imposer son équipe de techniciens) qu’il ne fut pas retenu, au grand soulagement de Michel Audiard avec lequel il était momentanément fâché à l’époque. Le choix se porta un temps sur Paul Meurisse, mais celui-ci déclina le rôle pour raisons de santé. Il apparaît toutefois quelques secondes dans la scène finale. À l'origine, Lino Ventura ne se voyait pas tenir ce rôle du fait de l'aspect comique des personnages, convaincu qu'il ne serait pas crédible dans ce genre de composition.
Georges Lautner n’a utilisé qu’un seul thème musical, réalisé par Michel Magne et interprété dans différents styles musicaux (baroque, rock, valse, etc.), y compris le fameux piano-banjo à chaque bourre-pif de Fernand. Ce thème est restreint aux quatre notes du bourdon de Notre-Dame (dont l'enchaînement n'est pas sans rappeler les premières notes du refrain de Tout va très bien Madame la Marquise, fox-trot populaire et humoristique) et même la sonate présentée dans le film comme étant de Corelli est l'œuvre de Michel Magne qui s'en est toujours amusé.
Le film ne fut pas un énorme succès populaire dès sa sortie en salle puisqu’il ne déplaça que quatre cent cinquante mille spectateurs en six mois dans Paris et sa périphérie, ce qui n’a rien d’exceptionnel. Mais sa réputation n’a fait que croître au fil des années et il est depuis passé quinze fois à la télévision et s’est vendu à deux cent cinquante mille exemplaires lors de sa sortie en DVD en 2002. Il fut en revanche éreinté par la critique (la mode était plutôt à la Nouvelle Vague), et en particulier par Henry Chapier (« Vous pavoisez haut... mais vous visez bas. »).
Les dernières scènes du film (mariage-explosion) furent tournées dans et autour de l'église Saint-Germain-de-Charonne, place Saint-Blaise, dans le 20e arrondissement de Paris.
C'est dans une maison louée par la Gaumont à Rueil-Malmaison qu'eut lieu le 29 avril 1963 le tournage de la célèbre scène de la cuisine, qui se prolongea jusque très tard dans la nuit.
Le bowling de la Matène à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), dans lequel a été tournée une scène des Tontons flingueurs, a également servi de décors aux films Monsieur Hire et Jean-Philippe.
Combiner au cinéma le comique truculent de la langue verte (l'argot) et l'ambiance d'un roman noir, comme l'était celui d'Albert Simonin, relève de l'impossible. Ainsi, pour faire de Grisbi or not Grisbi cette fameuse comédie hilarante, de grandes libertés ont dû être prises avec l'œuvre originale (notamment par Simonin lui-même puisqu'il a travaillé à l'adaptation cinématographique). Si la trame principale de ce troisième volet des aventures de Max le Menteur est conservée — la succession du Mexicain, la lutte avec les Volfoni —, les personnages de Maître Folace ou de la jeune Patricia et de son fiancé Antoine n'appartiennent qu'au film. Dans le même ordre d'idées, l'affrontement entre Max (Fernand Naudin) et les Volfoni est sanglant dans le roman de Simonin, et traité sous l'angle comique dans le film de Lautner. Mais l'esprit du style rédactionnel, c'est-à-dire un livre entièrement écrit en argot, se retrouve dans les dialogues concoctés par Michel Audiard.
Parmi les adaptations de la trilogie simonienne, Touchez pas au grisbi conserve le ton du film noir, tandis que Le Cave se rebiffe a été réalisé dans le même esprit que Les Tontons flingueurs.
Source : Wikipedia