Synopsis
Françoise Romand interroge les secrets de famille, sort les cadavres des placards, braque la caméra vers les miroirs que lui tendent ses amants, avec humour et férocité. Elle met en jeu, comme souvent dans ses films, documentaire et fiction. Le cinéma prend alors une forme inédite en résonance avec son temps.
Générique
Réalisatrice (1)
Acteurs (4)
Production et distribution (1)
- Production déléguée : Alibi Productions
Générique détaillé (5)
- Productrice déléguée : Françoise Romand
- Directrice de la photo : Françoise Romand
- Monteurs : Fabio Balducci, Julien Basset
- Ingénieure du son : Françoise Romand
- Mixage : Carl Goetgheluck
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 2004
- Sortie en France :
- Durée : 1 h 47 min
- Etat d'avancement :
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
Sélections (1)
Propos
Déclinaisons du Je aux accents de provocation pour une pensée politicly incorrecte et résolument injustifiée.
Un film sur le réel fantasmé ou le fantasme devenu réel.
LE film que je ne pensais pas un jour oser faire.
Loin d’une narration où tout est dit et/ou montré, il renvoie à nos propres malaises et balbutiements que j’ai tenté d’affronter pour moi-même. Questionnement sur ses propres choix de vie indissociables de sa créativité : comment ses fil(m)s dé-roulent et décousent l’histoire personnelle et universelle.
A quoi ai-je envie d’être confrontée ? un film qui me dérange et grince plutôt que de chercher la satisfaction-confirmation de ce qui est le bien-pensant.
C’est la démarche qui me motive dans les films que je vais voir, les films imprévisibles qui prennent le risque d’être raté, des films qui interrogent leur forme en même temps que leur sens.
Un film indiscret et qui se demande de "quelle place a-t’on le droit d’être indiscret" ?
Le film en construction a eu un tournant cinématographique et en celà il est passé du film de famille à usage interne à un film à usage « externe ».
C’est visible dans le déroulement du montage qui introduit au début des plans en 4/3 avant de se fixer en 16/9.
Le point de départ de ce film c’est une cassette commencée avec ma mère l’été 1999 et des plans de moi, amoureuse, devant un miroir à Paris, avant mon départ pour un an aux USA pour enseigner à Harvard.
Trois mois plus tard à Boston David Larcher a terminé cette cassette sans savoir ce qu’il y avait dessus en se filmant comme moi devant un miroir.
Ce parfait parallèle, nous nous étions filmés chacun seul dans une chambre devant des miroirs dans le même état, évoque le reflet de l’âme qui tente de se cerner pour mieux aborder l’inconnu que représente l’autre.
C’est une recherche comme un essai en littérature, un travail à la première personne qui explore la représentation aux frontières cinématographiques.
SELECTIONS: Créteil (Festival Films de femmes),
New York (Lincoln Center),
Jeonju Film Festival (Corée)...