C'est l'histoire d'un artiste confronté à sa création entièrement influencée par son adoration pour l'art des siècles révolus. Parallèlement à ses recherches et à sa création, il se sent attaqué par ses proches, qui semblent ne pas lui preter suffisamment d'attention, ni comprendre la réelle profondeur de sa quete. Fatigué et désemparé, il cherche un abri dans l'ombre et la jouissance des chefs-d'oeuvres anciens, en essayant de se justifier par rapport à la perfection de ses admirations les plus fortes : le Palais de Versailles et les Opéras de Mozart, qui seront ses références constantes pendant tout le déroulement de l'action. A travers ses difficultés d'intégration au monde réel qui l'entoure, il s'identifie à celui qui représente le mieux pour lui la passion des arts, le roi Louis II de Bavière. Le culte qu'il voue à ce dernier sera le point de départ de son travail du moment : la réalisation d'une grande série de collages variés à l'infini, sur un seul et meme thème, celui d'un portrait photographique du roi Louis II pris à l'époque de son accession au trône. Jean-Louis se rend parfaitement compte du coté démodé de ses recherches et s'en défend par une grande ironie de jugement à son propre égard. Vincent, son frère, personnalise en contrepoint tout au long du film, l'antithèse, le double, le confident, le négatif, le faire-valoir.