Synopsis
Georges de Sarre, jeune aristocrate de quinze ans, doué, intelligent et hypersensible, entre en troisième dans un collège de Pères où il brigue aussitôt les places d'honneur (l'Académie, le prix d'honneur.). Au cours d'une cérémonie, Georges remarque un élève de 5e, Alexandre, enfant d'une grande beauté et, oubliant Lucien, n'a de cesse de devenir l'ami d'Alexandre. Après les manoeuvres de séduction classiques, Georges rencontre Alexandre dans un endroit secret. Le Père de Trennes, surveillant de dortoir, homme imbu « d'esthétisme », a remarqué le manège. Il exerce des pressions de plus en plus poussées sur Georges et sur Lucien pour percer le secret. Il va même jusqu'à les recevoir dans sa chambre, une nuit. Dénoncé anonymement par Georges, le Père de Trennes est renvoyé du collège. Georges et Alexandre peuvent donc, du moins le pensent-ils, s'adonner en toute quiétude à leur exaltante amitié. MaLs le Père Lauzon les surprend un jour dans la serre. Va-t-il faire part de la chose au Supérieur et faire renvoyer les coupables ? Non, le Père Lauzon veut les ramener dans le droit chemin et prétend faire renoncer les garçons à leur amitié. Pour cela, il demande à Georges de déclarer à Alexandre, par son intermédiaire, qu'il a rompu. Georges, hypocrite, feint d'accepter. Après la distribution des prix, en juillet, le Père Lauzon ramène Alexandre chez ses parents. Dans le train, désespéré par l'apparente trahison de son ami, Alexandre se jette par la portière et se tue. C'est le Père Lauzon qui vient apprendre la nouvelle à Georges. Ce dernier révèle alors que rien, entre Alexandre et lui, n'était brisé et qu'au contraire son voeu secret était de poursuivre cette amitié qu'il appelle lui-même « de l'amour ».
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (11)
Production et distribution (1)
- Productions déléguées : Progefi, Lux Compagnie Cinématographique de France
Générique détaillé (15)
- Productrice déléguée : Christine Gouze-Renal
- Adaptation : Jean Aurenche
- Dialoguiste : Pierre Bost
- Directeur de la photo : Christian Matras
- Auteur de la musique : Jean Prodromidès
- Assistant à la réalisation : François Dupont-Midy
- Monteuse : Louisette Hautecoeur
- Ingénieur du son : Jacques Lebreton
- Auteur de l'œuvre originale : Roger Peyrefitte
- Producteur : Pierre Gurgo-Salice
- Cadre : Roger Delpuech
- Directeur de production : Fred Surin
- Assistante monteuse : Arlette Lalande
- Décors : René Renoux
- Régisseur général : André Hoss
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Adolescence, Homosexualité
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1964
- Sortie en France : 04/09/1964
- Durée : 1 h 42 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 28027
- Visa délivré le : 24/08/1964
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Le metteur en scène Delannoy présente l'adaptation cinématographique du roman par les mots suivants : « Ce film se déroule dans une époque déjà lointaine. L'histoire qu'il raconte ne serait plus tout à fait la même aujourd'hui. La discipline n'est plus aussi sévère dans les collèges, et les méthodes éducatives ont beaucoup changé. Mais ce qui ne changera jamais, ce qui reste éternel, ce sont les émotions que l'on éprouve au seuil de l'adolescence. »
Delannoy laisse ouverte la question de savoir jusqu'où allaient les sentiments de Georges et d'Alexandre.
Le film a été tourné à l'abbaye de Royaumont, dans la cathédrale de Senlis, et dans les studios de Saint-Maurice ; le tournage dura seulement six semaines. Malgré les précautions prises dans le scénario et l'accord de la commission de pré-censure du cinéma français, le film sera interdit aux moins de 18 ans, lors de sa sortie, sous la pression de l'Office catholique du film. Cette interdiction sera levée par la suite.
L'article que François Mauriac, scandalisé, consacra, dans Le Figaro littéraire, au tournage du film, lui valut une réplique cinglante, restée célèbre, de Roger Peyrefitte, datée du 1er mai 1964, qui révélait à la France entière l'homosexualité refoulée de l'auteur du Nœud de vipères. Il s'agit de : "Lettre ouverte à Monsieur François Mauriac, membre de l'Académie française, prix Nobel publiée" dans la revue Arts (n° du 6 mai 1964) et reprise par les Editions Dynamo de Liège.
Comme il le raconte lui-même, c'est parmi les figurants de ce film que Roger Peyrefitte rencontra Alain-Philippe Malagnac, alors âgé de 12 ans et demi. Il entretiendra une longue relation avec lui et cela sera le sujet de plusieurs livres qu'il écrira par la suite.
Le film représentera la France au Festival de Venise en 1965.
Source : Wikipedia