Synopsis
Chaque nuit, Denis, qui prépare l'agrégation, doit travailler aux Halles. Vaincu par la fatigue, il s'endort et rêve de l'apparition d'une jeune fille toute de blanc vêtue. Un beau soir, ce songe se matérialise et il suit effectivement une jeune fille en robe blanche tout en croyant rêver. Mais la réalité est proche du songe et la charmante Irène ne veut surtout pas épouser Cadet, l'assistant de son père qui enseigne la magie. Irène simule la folie, Denis la suit dans ses divagations. A l'aube, Denis se réveille sur le carreau des Halles et aussit t Irène vient l'embrasser.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (22)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Union Technique Cinématographique (UTC)
- Exportation / Vente internationale : Les Films du Loup
- Distributions France : Les Réalisations d'Art Cinématographique (RAC), Héraut Film
Générique détaillé (13)
- Adaptation : Louis Chavance, Marcel L'Herbier, Maurice Henry
- Scénariste : Louis Chavance
- Dialoguiste : Henri Jeanson
- Directeur de la photo : Pierre Montazel
- Auteur de la musique : Maurice Thiriet
- Assistants à la réalisation : Robert-Paul Dagan, Jean Laviron
- Monteuses : Suzanne Catelain, Emilienne Nelissen
- Ingénieur du son : Maurice Carrouet
- Producteurs : Guillaume Radot, André Mallet
- Cadre : Henri Tiquet
- Directeur de production : Hubert Vincent-Bréchignac
- Décors : René Moulaert
- Directeur artistique : Marcel Magniez
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie sentimentale, Fable, Fantastique
- Thèmes : Rêve
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Année de production : 1942
- Sortie en France : 10/07/1942
- Durée : 1 h 43 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 26
- Visa délivré le : 31/07/1942
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Propos
Pionnier du cinéma, Marcel L'Herbier tourne déjà depuis plus de 25 ans lorsqu'il réalise en 1942 La Nuit fantastique. Cinéaste expérimentateur aimant tirer le mélodrame aux frontières du fantastique grâce à un art consommé de l'escamotage et de la surimpression, L'Herbier sut prendre l'arrivée du son pour la course à l'armement qu'elle était et continua à dérégler des récits en apparence légers, mais qui en disent long là où ils cherchent à s'échapper.
Sorti au pic de ce qui fut (l'Occupation) un véritable âge d'or pour les exploitants, La Nuit fantastique est une pure fantaisie à l'onirisme joueur: un homme dort et rêve. Et prend son rêve pour une réalité, l'habileté du film résidant dans le démontage progressif des parois du-dit rêve. Ainsi, Denis, notre héros étudiant en philosophie, semble quasi narcoleptique et tombe littéralement de sommeil. Le sommeil ici presque réduit à officier en running gag glisse peu à peu vers la menace d'un réveil qui marquerait la fin de l'aimable sortilège, zone de tension au faux détachement. Denis ne cessera plus de prier dans un sourire que rien ne vienne le tirer des bras de Morphée.
Une scène à la bascule. Après moult péripéties de demi-sommeil qui lui valent étiquette lunaire et quolibets, Denis plonge une bonne fois pour toutes. Sur les talons de la femme de ses rêves, il entre dans une auberge en apparence tranquille mais qui se révèle restaurant bourgeois, ambiance compassée et distante, distorsions spatio-temporelles comprises. Ici, on parle à l'envers sous des lumières découpées. Après avoir traversé un couloir d'éternité, Denis se joint à l'assemblée et la bande retrouve lentement son cours en se remettant péniblement à tourner à l'endroit. L'occasion d'admirer Saturnin Fabre dans un étonnant numéro d'ogre séducteur.
Qui dit acmé dit forcément redescente. Malicieux, L'Herbier opte alors pour un long démontage progressif et systématique de la zone onirique, composant de quiproquos burlesques en joutes inquiétantes (le danger se fait de plus en plus concret; la menace, présente) et laissant la fin résonner tantôt comme une victoire du rêve (elle existe!), tantôt comme sa reddition (elle existe...), faisant ainsi de son œuvre quelque chose de plus qu'une simple projection: un miroir où le spectateur, pris délicatement en otage, se voit sommer de répondre à la question de quoi vos rêves sont-ils fait?
Source : blogofterror.blogspot.fr