Synopsis
Hervé Radius, cadre d'une société pétrolière, a une dispute avec sa jeune maîtresse et la précipite dans une rivière après l'avoir frappée. Un témoin voit la scène et fait chanter Hervé. Mais, ce témoin mourant accidentellement, Hervé est non seulement obligé de se débarrasser du corps, mais auusi de faire face à l'enquête de l'inspecteur Pignac, qui n'est pas aussi idiot qu'il en a l'air. Pour se disculper, il a besoin d'un alibi. Aussi va-t-il chercher diverses personnes susceptibles de lui servir d'alibi. Héla cela se révélera ardu et ses diverses tentatives le conduisent à une conclusion plus qu'imprévisible.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (21)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : MDP - Mocky Delicious Products
- Distribution France : MDP - Mocky Delicious Products
Générique détaillé (8)
- Scénaristes : Jean-Pierre Mocky, André Ruellan
- Directeur de la photo : Jean-Paul Sergent
- Auteur de la musique : Vladimir Cosma
- Assistant à la réalisation : Vincent Harter
- Monteurs : Jean-Pierre Mocky, Michel Cosma
- Ingénieurs du son : Frédéric Dabo, Pierric Guennegan, Rosalie Revoyre, Pascal Vuillemin
- Producteur : Jean-Pierre Mocky
- Assistants opérateurs : Michel Cosma, Michel Gallois
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Film noir
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 2007
- Sortie en France : 14/03/2007
- Durée : 1 h 31 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 115.919
- Visa délivré le : 09/03/2007
- Agrément : Non
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
A propos
Le film a été présenté en avant première le 08/02/07 au cinéma Jean Renoir de Trappes dans le cadre du 12 eme festival "Polar en ville" de Saint Quentin en Yvelynes dont Mocky était le parrain de la 11 eme édition. C'est d'ailleurs à la suite de cela qu'il a obtenu le soutien de la ville pour y tourner "Le deal" en mai 2006. Tout logiquement il a réservé la primeur du film au festival et aux habitants de la région dont certains figurent dans le film.
Pour en venir au film lui-même que j'ai eu la chance de voir, il est dans la veine du Mocky des comédies grand public matinées ici de polar. Comme d'habitude, on retrouve des comédiens habitués de la bande à Mocky, pour les vétérans : Dominique Zardi, Jean Abeillé mais aussi des fidèles tous très bons : Jackie Berroyer (pour son 3 eme mocky après "La bête de miséricorde" et un clin d'oeil dans "Les araignées de la nuit"), Jean-François Stevenin (3 eme Mocky aussi après Y a-t-il un français dans la salle et "Noir comme le souvenir"), Jean-Claude Dreyfus (3 eme Mocky aussi après "Bonsoir" et "Le bénévole"). Il faut ajouter à cela, connaissant le goût de Mocky pour les casting improbables et hétéroclites, Alison Arngrim qui était l'inoubliable Nellie Oleson dans "La petite maison dans la prairie". Elle traîne tout au long du film un impossible accent et rigole tout le temps.
"Le deal" est au final très drôle, avec un scénario astucieux mêlant toute une série de quiproquos et de situations dans lesquelles le personage principal se trouvera embarqué. Le rythme faiblit tout de même un peu vers la fin mais on a plaisir à retrouver un Mocky en assez bonne forme. Il faut arrêter de comparer les derniers Mocky avec ces grands films des années 60, 70 et même 80, ils ne jouent pas dans la même cour et ne peuvent être mis au même plan. Les derniers Mocky souffrent d'un manque de moyens évident et sont réalisés en toute indépendance : auto production, acteurs le plus souvent payés en participation au bénéfice, autant dire qu'ils jouent presque bénévolement par amitié. "Le deal" ne plaira donc pas à ceux qui n'aiment pas son cinéma et rangeront ce film au rayon des nanars, avec des situations plus absurdes les unes que les autres. Alors que Mocky a voulu faire une comédie à l'anglaise, dans le ton des films des frères Coen (voir le remake des 'Tueurs de Dames ou "Fargo" où des gens tentent désespérément de commettre un crime sans y parvenir correctement), c'est sûr qu'on est loin de la grosse comédie à la française, il faut être prêt à rentrer dans l'univers de Mocky et accepter des situations poussées à l' extrême limite parfois.
On frise aussi, c'est vrai, le n'importe quoi (surtout la fin), un certain je m'en foutisme, mais l'essentiel n'est-il pas que Mocky ait encore gardé intact le plaisir de faire des films. Malgré tous les défauts pré cités, "le deal" réserve son lot de scènes drôles et décalées (i faut voir la scène avec le professeur de relaxation sexuelle ou celle entre Jean Abeillé et Jacky Berroyer ou celle où Dreyfuss cherche à se débarasser des deux cadavres sortis du frigo et mis dans des caddies, etc.).
Il faut souligner la participation du chanteur Renaud qui chante une ballade dans le film et qu'on voit à plusieurs moments à l'image en chanteur des rues commentant l'histoire.
Source : jpierre.mocky.free.fr