Liberté, la nuit
Synopsis
Paris à l'époque de la guerre d'Algérie. Mariés depuis longtemps, Jean et Mouche sont en train de se séparer. Avec beaucoup de douleur. Jean est instituteur ; Mouche fait chez elle des travaux de couture. Sans que l'autre le sache, chacun d'eux est engagé aux côtés du F.L.N.. Jean organise un mouvement clandestin auquel participe son ami le marionnettiste. Mouche, elle, fournit un jour des revolvers à un groupe d'Arabes. Des parachutistes l'avaient repérée. Ils tirent et la tuent. Jean les poursuit, inutilement. Jean a donc découvert alors une facette de Mouche qu'il ignorait. Jean vit seul maintenant. De temps en temps il voit sa fille. Pour entretenir son appartement, il engage Gemina. C'est une jeune pied-noir. Bientôt, malgré tout ce qui les sépare - la différence d'âge et les origines -, Jean et Gemina s'aiment. Ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Ils vivent partout leur bonheur, jusqu'au bord de la mer. Jean n'a pas été oublié par ses adversaires. C'est là qu'il est tué.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (9)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : Institut National de l'Audiovisuel (INA)
- Distribution France : Forum Distribution
Générique détaillé (6)
- Scénariste : Philippe Garrel
- Directeur de la photo : Pascal Laperrousaz
- Auteur de la musique : Faton Cahen
- Assistants à la réalisation : Marianne Fricheau, Marlène Vanthuyne, François Robin
- Monteurs : Dominique Auvray, Philippe Garrel
- Ingénieur du son : Jean-Pierre Laforce
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Galerie media
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Thèmes : Amour, Guerre
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Année de production : 1984
- Sortie en France : 03/10/1984
- Durée : 1 h 30 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 59.479
- Visa délivré le : 03/10/1984
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (2)
A propos
On reconnaît tout à fait, dans Liberté, la nuit, la griffe, l'écriture de Philippe Garrel, dans la manière qu'il a de faire durer les plans, dans sa façon de traquer les traits d'un visage pour lui faire exprimer l'indicible. Toutefois, la principale erreur du cinéaste est d'avoir tenu à inscrire historiquement son film. L'alibi de la Guerre d'Algérie - parce que ce n'est rien d'autre - empêche l'œuvre, au début, de démarrer. Garrel se sent mal à l'aise lorsqu'il évoque de grandes questions collectives, son registre se situe du côté de l'intimisme, du "réalisme onirique". Liberté, la nuit prend son envol après la mort de Mouche, lorsque le matériau unique que le réalisateur a à traiter est la passion, cette maladie incurable qui maintient les partenaires du drame au centre d'une fissure béante, incolmatable. Depuis son film précédent, L'Enfant secret, Garrel rend sa démarche plus lisible, mettant inlassablement en jeu et en scène l'amour-passion qui déchire les êtres, mais sans recourir à une intrigue de circonstance où tous les enjeux seraient donnés à l'ébauche du scénario. Chez lui, c'est chaque image qui nous rend psychologiquement palpable le trouble de ses protagonistes.
© Raphaël Bassan, "La Saison Cinématographique 1985".
