Synopsis
Parce que sa voiture a été montée sur le trottoir devant le café de Flore par la bande d'Arthur, Ronald désire se venger de ce dernier, un étudiant des Beaux Arts sans malice. Ronald joue à l'esthète, intellectuel pur, blasé et cyniquement pervers ; il est fort riche. Vient à passer devant le café de Flore une inconnue, Ambroisine, que les camarades d'Arthur enlèvent et dont ce dernier fait la compagne de ses jours et de ses nuits. Ronald décide de « punir » Arthur par Ambroisine et, pour ce faire, lie amitié avec le couple qu'il entraîne dans des exploits variés ; chez une de ses tantes, Ronald amène Arthur et Ambroisine : il jette celle-ci dans les bras de son cousin, polytechnicien myope, solennel et fiancé ; puis avec Arthur il sabote l'inauguration d'une exposition de peinture en répandant à profusion de la poudre à éternuer ; enfin, chargé d'organiser la partie artistique d'une fête de charité, il y produit une danseuse genre strip-tease et une vieille chanteuse réaliste qui font scandale et lui permettent d'envoyer quelques vérités à la face de l'oncle qui le loge et de ce milieu de nantis, bricoleurs de la bienfaisance. Mais il profile d'une absence d'Arthur pour organiser dans l'appartement une « surboum » dans le style orgie romaine qui laisse les locaux souillés et saccagés. Et il remplace Arthur auprès d'Ambroisine. De retour,Arthur arrange les choses et reprend sa compagnie qui se partage désormais entre les deux godelureaux. Arthur, au fond, ne désire qu'une chose : épouser Ambroisine et un jour, ils jouent tous deux au couple marié ; mais Ambroisinc s'échappe pour retrouver Ronald sur la Côte d'Azur ; quelques jours plus tard, il l'abandonne et, de retour à Paris, met Arthur au courant de sa machination et le console en lui disant qu'Ambroisine n'est qu'un rêve. Un peu plus tard, Arthur retrouvera Ambroisine devenue la femme vertueuse et américanisée d'un officier de la marine U.S. ; mais lui-même est alors fiancé.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (44)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Cocinor
- Production étrangère : SpA Cinematografica
- Exportation / Vente internationale : Newen Connect a TF1 Group Company
- Distribution France : Cocinor
Générique détaillé (13)
- Adaptation : Eric Ollivier, Paul Gégauff
- Scénariste : Claude Chabrol
- Directeur de la photo : Jean Rabier
- Auteurs de la musique : Pierre Jansen, Maurice Le Roux
- Assistant à la réalisation : Paul Seban
- Monteur : James Cuenet
- Ingénieur du son : Jean-Claude Marchetti
- Costumes : Maurice Albray
- Auteur de l'œuvre originale : Eric Ollivier
- Producteurs : Raymond Hakim, Robert Hakim
- Directeur de production : Clément Ollier
- Scripte : Aurore Chabrol
- Chef décorateur : Charles Mérangel
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1960
- Sortie en France : 17/03/1961
- Durée : 1 h 39 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 23445
- Visa délivré le : 20/02/1961
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Format son : Mono
- Interdiction : Moins de 16 ans
Actualités & distinctions
A propos
C’était un film sur l’inutilité, a raconté Claude Chabrol à propos des Godelureaux, et son insuccès vient de ce que lui aussi était inutile. Inutile, peut-être, mais d’une méchanceté savoureuse. le film est dans la ligne des Cousins, que Jean-Claude Brialy prend un plaisir communicatif à incarner. Il s’amuse à utiliser Ambroisine, la brune et pétillante Bernadette Lafont, pour semer la zizanie dans son milieu ultrabourgeois. Une des séquences les plus acides montre Bernadette qui viole sur commande le cousin Henri, matheux binoclard préparant Polytechnique, auquel Sacha Briquet, pince-sans-rire, prête des airs d’oisillon tombé du nid. Bernadette escamote les lunettes, met à fond Rimski-Korsakov sur le phono, bascule sur le divan le myope éberlué et n’en fait qu’une bouchée.
Source : ann.ledoux.free.fr