Synopsis
1954. La guerre d'Indochine s'achève : on ne parle que de l'héroïque résistance des survivants de Dien-Bien-Phu. Laurent, 15 ans, vit à Dijon avec son père, un gynécologue, ses deux frères, plutôt niais, en pleine crise de mutation virile et sa mère, Clara, une belle et sémillante Italienne, qui ne parvient pas à se plier au milieu rigide dans lequel vit son mari. Laurent, lui non plus, n'accepte pas les préjugés bourgeois et religieux qu'on lui inculque. Sa vie se déroule en une suite de faits plus ou moins notables ; la découverte que sa mère a un amant, une confession qui devient, par la faute du prêtre visiblement tourmenté, un interrogatoire sur la masturbation, une initiation sexuelle écourtée organisée par ses frères chez l'accueillante Madeleine - jusqu'au jour où il est atteint d'un souffle au coeur. Son existence change soudain ; il quitte le collège, reste au lit, puis, en compagnie de sa mère, part faire une cure dans le Morvan. Entre Clara et son fils se nouent des liens d'amitié presque fraternelle. Laurent devient le confident et le consolateur de sa mère, tout en flirtant avec de jolies jeunes filles en fleur, curistes elles aussi. Comme il rentre, un peu ivre, du bal du 14 juillet, Laurent connaît l'amour dans les bras de sa mère. Après cet instant de folie, qui ne se reproduira jamais plus, sans remords ni regrets, il s'élance vers la vie.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (21)
Production et distribution (5)
- Production déléguée : NEF - Nouvelles Éditions de Films
- Coproduction : Marianne Productions
- Productions étrangères : Vides Cinematografica, Seitz Film
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : Cinema International Corporation (CIC)
Générique détaillé (10)
- Scénariste : Louis Malle
- Directeur de la photo : Ricardo Aronovich
- Assistant à la réalisation : Fernand Moszkowitcz
- Ingénieur du son : Jean-Claude Laureux
- Producteurs : Vincent Malle, Claude Nedjar, Suzanne Baron
- Assistant son : Michel Vionnet
- Assistants monteurs : Catherine Brasier, Solange Leprince
- Scripte : Elisabeth Rappeneau
- Chef décorateur : Jean-Jacques Caziot
- Régisseur général : Maurice Urbain
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Adolescence
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie, Allemagne
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie, Allemagne)
- Année de production : 1970
- Sortie en France : 28/04/1971
- Durée : 1 h 49 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 37423
- Visa délivré le : 24/03/1971
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (2)
A propos
À sa sortie, ce film a suscité une grande polémique à cause de la relation incestueuse entre Laurent et sa mère, ainsi que les relations équivoques avec ses frères et un de ses jeunes copains. Louis Malle dépose un dossier d'avance sur recette qui est refusé par la Commission de pré-censure. Il trouve finalement un financement auprès de la société de production Marianne Film, filiale de Paramount. Le film est un succès.
L'inceste n'est nullement condamné dans la narration, il s'instaure doucement, au fil des évènements et n'aboutit à aucun jugement moral, ce qui est une constante dans le cinéma de Louis Malle. L'inceste est ici le fruit d'un marivaudage aux allures innocentes.
Le film présente aussi une image décalée et surprenante de la bourgeoisie, très libérée sur le plan sexuel. La mère trompe allègrement son mari, avec l'approbation tardive de son fils cadet Laurent; celui-ci se masturbe régulièrement dans sa chambre, mais parfois aussi avec son frère aîné qui l'emmène se faire dépuceler avec une prostituée... Quant au prêtre de l'école de garçons fréquentée par Laurent, à la solide réputation de pédéraste, il est à deux doigts de séduire le garçon après qu'il lui a confessé ses péchés.
On peut retrouver dans ce film des références utilisées dans d'autres films de Malle, dont Le Feu follet, notamment sur le suicide. En effet, le thème de la mort ressort dans ce film sous la forme d'anecdotes et de références à des auteurs ayant traités le thème du suicide (René Crevel, ou Albert Camus — le Mythe de Sisyphe).
Pour la première moitié du film, l'action du film se déroule à Dijon. Toutefois, les plans extérieurs du film dans cette première partie ont en fait été tournés à Versailles (quartier Saint-Louis, quartier de la place du Marché, quartier proche de la gare de Versailles - Rive Droite). La maison dans laquelle Laurent et sa famille vivent n'existe plus. Les scènes de la cure ont été tournée à la station thermale de Saint-Honoré-les-Bains.
On pourrait situer l'action du film en 1954 (date d'ailleurs mentionnée par incrustation au tout début du film), car lorsque Laurent écoute le Tour de France à la radio, il entend que Louison Bobet passse en tête au col de l'Izoard devant Bahamontes - ce qui a eu lieu seulement en 1954 - si on n'y voyait dans les rues des automobiles sorties après 1954. Notamment une Simca Aronde P 60 qui apparaît sur plusieurs plans or ce modèle n'a été présenté qu'au Salon de l'auto de Paris d'octobre 1958 (modèle 59), ainsi que des Renault 4 (dites 4L) sur la place de l'église, modèle sorti en 1961.
Laurent et Thomas sont frères dans le film, ils le sont aussi dans la réalité.
Source : Wikipedia