Synopsis
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture. »
C'est ainsi que commence ce documentaire controversé qui pose la question de la différence entre l'art nègre et l'art royal mais surtout celle de la relation qu'entretient l'Occident avec cet art qu'elle vise à détruire sans même s'en rendre compte. Ce n'est pas encore la vague indépendante, mais quelques prémices se font sentir dans ce film. Un saut dans le passé, une photographie du point de vue occidental.
Source : Wikipedia.
Générique
Réalisateurs (2)
Production et distribution (1)
- Productions déléguées : Présence Africaine, Tadié Cinéma
Générique détaillé (5)
- Scénariste : Chris Marker
- Directeur de la photo : Ghislain Cloquet
- Auteur de la musique : Guy Bernard
- Ingénieur du son : René Louge
- Narration : Jean Négroni
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Mentions techniques
- Type : Court-métrage
- Genre(s) : Documentaire
- Sous-genres : Historique
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1953
- Durée : 29 min
- Numéro de visa : 13848
- Visa délivré le : 31/12/1957
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
Sélections (1)
Palmarès (1)
A propos
Les statues meurent aussi est un documentaire-court métrage français réalisé par Chris Marker et Alain Resnais sorti en 1953.
Il fut commandité par la revue Présence africaine. Partant de la question « Pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au musée de l’Homme alors que l’art grec ou égyptien se trouve au Louvre ? »1, les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anti-colonialiste.
Source : Wikipedia.
Propos d'Alain Resnais :
« Chris Marker et moi sommes partis de cette question : pourquoi l'art nègre se trouve-t-il au musée de l'Homme, alors que l'art grec ou égyptien est au Louvre? » Alain Resnais, « Le Monde », 6-7 août 1995.
« Quant à eux, ils savaient tout ce qui se passait en Afrique et nous étions même très gentils de ne pas avoir évoqué les villages brûlés, les choses comme ça ; ils étaient tout à fait d'accord avec le sens du film, seulement (c'est là où ça devient intéressant), ces choses-là, on pouvait les dire dans une revue ou un quotidien, mais au cinéma, bien que les faits soient exacts, on n'avait pas le droit de le faire. Ils appelaient ça du "viol de foule". L'interdiction eut des conséquences très graves pour le producteur. Quant à nous - est-ce un hasard ? - ni Chris Marker ni moi ne reçûmes de propositions de travail pendant trois ans. » Alain Resnais, sur son entretien avec deux des représentants de la commission de censure.
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