Synopsis
Georges, un « truand » professionnel, est convoqué par plusieurs confrères dans l'appartement d'Edgar. Celuî-ci est un amateur mais il a une idée d'un « coup » qui, sur le moment, paraît aux gangsters irréalisable. Mais Edgar est tellement convaincant et semble avoir si bien prévu tous les détails que, peu à peu, les hommes sont tentés par cette gageure : s'emparer des leviers de commande d'une ville de province (bureau de poste, de police, etc...) et tout dévaliser, en particulier les diverses banques, et surtout s'emparer de la paie des employés de la grande usine qui est la raison d'être de cette petite ville. Servage, la ville en question, est à partir de minuit une ville morte. Douze hommes suffiront pour faire le travail. Revêtus d'une cagoule de laine noire, ils entrent en action. C'est d'abord le commissariat qui est investi, puis le central téléphonique. Deux des trois employées sont ficelées et mises dans un placard. La troisième, Marie-Ange, transmet tous les appels à l'un des hommes, Maurice, le plus jeune de la bande. Pendant ce temps, les perceurs de coffre peuvent commencer leur besogne. Entre Maurice et Marie-Ange, restés face à face durant cette nuit d'attente, une sympathie naît et ils se mettent à bavarder. Marie-Ange révèle à Maurice qu'elle a reconnu en Edgar un ancien employé de l'usine. Le patron lui avait pris sa femme puis l'avait abandonnéee, et celle-ci s'était suicidée. Le motif majeur d'Edgar est donc moins l'appât du gain que le désir de se venger. C'est ce qui explique que, devenu fou, Edgar incendie la demeure du patron. Celui-ci, du balcon, tire sur lui un coup de fusil. (Les bandits sont obligés de se replier. Edgar mourra en route. Georges réussira à s'échapper. D'autres, moins chanceux, tomberont dans les filets de la police qui barre maintenant toutes les routes de la région.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (22)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Les Films Ariane
- Coproduction : Les Artistes Associés
- Production étrangère : Registi Produttori Associati
- Distribution France : Les Artistes Associés
Générique détaillé (12)
- Scénaristes : Claude Sautet, Alain Cavalier
- Directeur de la photo : Pierre Lhomme
- Auteur de la musique : Jean Prodromidès
- Assistant à la réalisation : Marc Monnet
- Monteur : Pierre Gillette
- Ingénieur du son : Jean Baronnet
- Auteur de l'œuvre originale : Donald E. Westlake
- Producteurs : Georges Dancigers, Alexandre Mnouchkine
- Cadre : Gilbert Duhalde
- Directeur de production : Pierre Laurent
- Chef décorateur : Jean-Jacques Caziot
- Régisseuse générale : Margot Capelier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1967
- Sortie en France : 15/11/1967
- Durée : 1 h 48 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 33101
- Visa délivré le : 14/11/1967
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
Claude Sautet et Alain Cavalier ont brillamment transposé un roman de Donald Westlake en Savoie. Mise à sac est peut-être le meilleur film de casse français (devant Du rififi chez les hommes) et un des meilleurs films de casse jamais tournés, principalement pour deux raisons. La première est l’excellente restitution de l’espace par le réalisateur. La présentation d’un bref schéma au début et, surtout, un découpage d’une parfaite clarté font que le spectateur se représente le village aussi bien que les voleurs de la fiction. De ce fait, il ressent les enjeux dramatiques, des enjeux qui sont tous plus ou moins liés à cet espace, avec une force peu commune. Ainsi du péril entraîné par le retard d’un personnage au moment de la fuite.
Cette épure du découpage va évidemment de pair avec l’épure de la narration. Le scénario est dégraissé, la majeure partie du film est consacrée à la progression du travail et finalement, Cavalier montre ses voleurs comme il montrerait une équipe chargée de la construction d’un pont, avec les différents corps de métier qui la constituent . Il y a ici le maître d’ouvrage, le chef d’équipe, les perceurs de coffre, les guetteurs…Heureusement, la mise à sac d’une ville est évidemment plus imprévisible qu’une construction de pont.
Cette absence de fioriture n’empêche pas les personnages d’avoir une consistance certaine et c’est là la deuxième qualité majeure du film. Au sein même du processus de mise à sac, les auteurs ont tissé de jolies ramifications narratives. Une idée très intéressante -et assez inédite- est que les voleurs sont obligés de séquestrer temporairement les personnes susceptibles de donner l’alerte. Flics, pompiers et jolies standardistes sont gardés par un malfrat le temps que ses complices dévalisent la ville. Ces confrontations entre des voleurs déterminés mais pas malveillants et leurs prisonniers donnent lieu à des scènes incongrues voire à des intrigues sentimentales sans pour autant faire verser le film dans la comédie. Simplement, Cavalier insuffle une épaisseur humaine à sa mécanique là où beaucoup de films du genre ennuient à force de montrer des types déjouer des systèmes d’alarmes et percer des coffres. L’aspect mélodramatique de Mise à sac, car il y un aspect mélodramatique dans Mise à sac, reste assez schématique car le développer aurait sans doute nuit à l’ensemble de la narration. Il pourra donc décevoir. Mise à sac n’en reste pas moins le meilleur film avec Michel Constantin, aux côtés du Trou. C’est du cinéma d’action purement français quoiqu’on n’en voit trop peu en France.
Source : films.nonutc.fr