Synopsis
Une jolie femme, Manon, s'ennuie auprès de son mari, spécialiste éminent des maladies de l'enfance. Emile Berliac, sans cesse occupé par ses patients, délaisse son épouse. À bout, elle propose à son jeune beau-frère, écrivain de talent, de fuir avec elle. Claude refuse. La jeune femme essaie alors de se suicider ; son beau-frère se précipite, veut la désarmer ; il se blesse grièvement. Il peut toutefois écrire une lettre rapide dans laquelle il revendique le suicide pour que la femme de son frère soit épargnée. Il meurt. Trois années passent durant lesquelles Manon a chéri son enfant. Tout à coup le passé reparaît, menaçant. Un individu sans scrupule, un maître-chanteur a trouvé une lettre de Manon fort compromettante. Il la propose à la malheureuse qui, affolée, rachète cette preuve. Pour son malheur, le docteur Berliac met la main sur la lettre. Dans sa colère jalouse, il trouve le châtiment qui va torturer la mère aimante. Il éloigne l'enfant à son insu, le fait garder au loin. Et il menace : si Manon ne donne pas le nom de celui à qui elle écrivait, ce sera la preuve que le petit Jean n'est pas le fils du médecin. Or, l'enfant tombe malade. Sa mère le sait, mais en dépit de ses supplications, Emile Berliac se tait, ne révèle rien sur la maladie, continue de le cacher. Terrassée par la douleur, ravagée par le chagrin, la pauvre femme demande humblement qu'on lui dise si Jean est encore vivant. Elle parlera alors. Emile Berliac s'émeut devant cette souffrance. Il consent à pardonner. Mieux, il amène à sa femme leur enfant parfaitement guéri. La tempête s'apaise. Les époux pourront peut-être s'aimer encore.
Source : cineclubdecaen.com
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (8)
Production et distribution (1)
- Production déléguée : Le Film d'Art (Vandal et Delac)
Générique détaillé (3)
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1917
- Sortie en France : 07/03/1917
- Durée : 1 h 20 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Agrément :
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Muet
Actualités & distinctions
A propos
Ce fut en 1917, un énorme succès, et les critiques de l'époque, d'Émile Vuillermoz à Colette, aussi bien que le public s'enthousiasmèrent pour une oeuvre qui faisait subir à une donnée de mélodrame ce que Gance appelait une "transmutation esthétique". Résultat obtenu par le dépouillement voulu du décor qui devait ainsi accentuer l'intensité dramatique de certaines scènes, par la qualité des interprètes: Emmy Lynn en tête (qui fut également une des grandes interprètes de L'Herbier et qu'on revit encore en 1942 dans Le lit à colonnes, son dernier film) et Firmin Gémier, puissant acteur de théâtre et metteur en scène d'importance; par les éclairages étudiés et subtils qui ajoutaient à l'émotion de l'histoire. Histoire qui ne reculait devant aucune outrance et qui participait du goût théâtral de ce temps-là. L'art cinématographique y ajoutait à la fois un halo de poésie et une force inattendue.
Source : cineclubdecaen.com
Ne sembleraient subsister aujourd'hui que 55 minutes de cette version de 1917. Gance en réalisera un remake du même titre en 1932.
Il est certain, écrit Émile Vuillermoz dans Le Temps du 10.3.1917, qu’on peut lui tenir rigueur d’avoir voulu cambrioler notre émotion par un dénouement trop savamment machiné et trop systématiquement construit. Mais que de nouveautés, que de trouvailles, que d’idées magnifiquement “cinématiques” dans cette tragédie poignante… Ce film contient d’inépuisables richesses : la beauté émouvante, les attitudes inoubliables de Mme Emmy Lynn, moderne Niobé ; le talent puissant et nuancé de Gémier ; une véritable langue psychologique inédite, assez éloquente et assez puissante pour varier à l’infini le dialogue de deux cœurs torturés ; un souci des détails matériels, une recherche des éclairages… Le “fini” de certaines recherches est tel qu’on éprouve immédiatement la curiosité - absolument nouvelle et caractéristique au cinéma - d’une seconde vision.