Synopsis
Julien, compositeur montmartrois amoureux de Louise, une jeune ouvrière couturière, écrit pour elle un opéra, lui envoie des fleurs et chante à sa fenêtre. Les parents de Louise voient d'un mauvais oeil cette fréquentation et refusent le mariage de leur fille. De leur appartement situé en face de celui de Julien, ils critiquent la vie d'artiste de ce dernier qui fait souvent la fête avec ses amis peintres et sculpteurs, sans tenir compte des créanciers qui frappent à sa porte.
Louise pleure dans sa chambre, mais Julien vient la retrouver en cachette. Un jour, la jeune fille se morfond à son travail alors que, son amoureux survient avec ses compagnons et chante dans la cour. Ils pénètrent dans l'établissement en s'amusant. Le couple s'embrasse et s'en va. Le soir, à la sortie du travail, la mère de Louise l'attend en vain. Julien a installé Louise dans un nouvel appartement.
Chez eux, les parents malheureux, de Louise, observent Julien chez lui, rangeant ses affaires en faisant croire qu'il travaille. Le soir, un orage éclate. Louise décide de retourner voir son amant mais l'aperçoit avec son amie Lucienne. Le père de Louise la prend pour sa fille et sort, mais rentre chez lui encore plus triste.
Plusieurs mois ont passé. Alors qu'il travaille sur la charpente du Sacré-Coeur, le père de Louise aperçoit sa fille avec Julien et s'évanouit. Louise mène une vie de fête en compagnie de Julien et de son ami Gaston. Dans une taverne, elle est élue Première Miss de Montmartre. Son couronnement a lieu parmi les flonflons au moment même où son père, malade, est alité. Sa mère vient lui annoncer que la mort est proche. Louise repart avec elle sans prévenir Julien. Chez eux, elle jure de ne plus les quitter et d'aider son père à guérit. Ce dernier sauvé, Louise demeure à la maison, malheureuse. Son amie Alphonsine lui donne en cachette une lettre de Julien : son opéra est un grand succès et il désire qu'elle soit auprès de lui. La vie parisienne l'appelle et Louise décide de partir définitivement. Après un dernier refus de son père, Louise quitte ses parents. Par la fenêtre, les bruits de la fête leur parviennent.
Source : cineclubdecaen.com
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (18)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Société Parisienne de Production de Films (SPPF)
- Exportation / Vente internationale : Editions René Château
- Distribution France : Védis
Générique détaillé (11)
- Adaptation : Abel Gance, Steve Passeur
- Scénariste : Roland Dorgelès
- Directeurs de la photo : André Bac, Curt Courant
- Assistant à la réalisation : Jacques Saint-Léonard
- Monteuse : Léonide Azar
- Ingénieur du son : Paul Duvergé
- Costumes : Georges Annenkov
- Auteur de l'œuvre originale : Gustave Charpentier
- Directeur de production : Jean Margueritte
- Décors : Georges Wakhevitch
- Musique additionnelle : Gustave Charpentier
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1939
- Sortie en France : 24/08/1939
- Durée : 1 h 23 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Agrément :
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Gance réalisa Louise en 1938 avec des moyens convenables. Non qu’il ait choisi le sujet, une adaptation par Roland Dorgelès (non crédité à l’écran) du célèbre opéra-comique de Gustave Charpentier, dialoguée par l’auteur dramatique Steve Passeur, mais bien parce qu’à plusieurs reprises il s’exprima favorablement sur sa réalisation qui fut présentée comme « un film d’Abel Gance » et dont il assura, par son contrat du 4 juillet, « le découpage, l’exécution "complète" ainsi que le montage ». Il put même à cette occasion expérimenter sa récente invention, le Pictographe, qui permettait de donner une netteté identique aux arrière-plans comme aux premiers plans. Mais ce contrat le livrait étroitement aux décisions de son producteur (il était contraint de reprendre les scènes qui ne lui convenaient pas). Le résultat fut un film dans l’ensemble correct mais absolument impersonnel qui ne pouvait que le décevoir et lui laisser un goût amer.
Source : 1895.revues.org