Synopsis
En 1821, un jeune couple rencontre un marin pauvre qui leur indique le chemin de Batz-sur-Mer et il les conduit vers un rocher que les jeunes gens veulent escalader. Mais le pêcheur les prévient : là bas, vit un homme étrange que personne n'ose approcher. Les jeunes gens poursuivent quand même leur escalade et découvrent la grotte où un homme se tient immobile comme une impressionnante statue. Le pêcheur est le seul à connaître l'histoire de ce marin qui a fait le vœu de rester face à la mer pour expier la mort de son fils dont il est responsable. Les jeunes gens, bouleversés par ce récit, s'empressent de retourner au Croisic, où l'histoire sera couchée sur papier.
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (10)
Production et distribution (1)
- Production déléguée : Gaumont
Générique détaillé (8)
- Scénariste : Marcel L'Herbier
- Directeur de la photo : Georges Lucas
- Assistants à la réalisation : Claude Autant-Lara, Philippe Hériat, Dimitri Dragomir
- Monteurs : Jaque-Catelain, Marcel L'Herbier
- Costumes : Claude Autant-Lara
- Auteur de l'œuvre originale : Honoré De Balzac
- Décors : Robert-Jules Garnier
- Directeur artistique : Claude Autant-Lara
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Mer, Mort
- Langue de tournage : Muet
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1920
- Sortie en France : 03/12/1920
- Durée : 1 h 26 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 58691
- Visa délivré le : 17/09/1986
- Agrément :
- Formats de production : 16 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.33
- Format son : Muet
Actualités & distinctions
A propos
L'histoire de L'Homme du large est mouvementée. Après l'enthousiasme de sa première présentation dans une copie teintée, le film dut subir, comme tant d'oeuvres d'avant-garde, un long purgatoire qui s'acheva dans les années cinquante, au moment où la "première vague" française des années vingt était progressivement redécouverte par une nouvelle génération de cinéphiles. Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque Française, célébra le film dans une étude importante, le saluant comme "premier exemple d'écriture cinématographique". Il admirait particulièrement la manière dont le symbolisme du thème était traduit par le travail raffiné sur les intertitres, créant une oeuvre qui devenait une "succession d'idéogrammes ". Mais ces intertitres originaux admirés par Langlois et étroitement liés au récit avec surimpressions d'images, fondus enchaînés, procédés de caches et de volets, avaient disparu. Les textes reconstitués par la suite en noir et blanc étaient dotés d'une typographie hybride, sans aucun rapport avec le graphisme savant conçu par L'Herbier en 1920, et réduits à leur plus simple expression. La couleur de ces intertitres, importante dans la dramaturgie du film, avait disparu.
Au début de 1998, les Archives du Film du Centre National de la Cinématographie et Gaumont décident d'entreprendre une nouvelle restauration du film, grâce à la découverte, dans les archives de Marcel L'Herbier, de photogrammes des intertitres avec leurs teintages d'origine, accompagnés de notes détaillées pour la composition artistique de chacun de ces intertitres. Artiste multiple, à l'origine écrivain, poète, musicien, Marcel L'Herbier était très sensible à la peinture, et logiquement à la cohérence plastique de ses films. Il a d'ailleurs donné un sous-titre révélateur à L'Homme du large : "marine".
Tout au long du muet, il a tenté d'intégrer de manière plus fluide les intertitres ou "cartons", inévitables mais fastidieux, au récit filmique. Le matériel retrouvé, annoté de sa main, prouve la longue réflexion qu'il mena sur l'esthétique de L'Homme du large, cherchant à éviter toute rupture de rythme, à faire vivre les intertitres par des dégradés de couleur répondant aux images du film, par des surimpressions sur des plans réels, des dessins évoquant une idée ou une émotion. Ce travail de restauration, long et minutieux, a été effectué par les équipes techniques des Archives du film du CNC avec deux laboratoires sous-traitants.
(...)
Article complet : bifi.fr