Synopsis
En 1942, pendant l'occupation allemande en France, un bombardier de cinq aviateurs britanniques est abattu au-dessus de Paris par la Flak lors d'un retour de raid aérien. Ses occupants sautent alors en parachute. Deux sont faits prisonniers, les trois autres parviennent à échapper aux Allemands. Le premier, Sir Reginald Brook (Big Moustache), atterrit dans le zoo de Vincennes, le second, Peter Cunhingam, sur la nacelle d'un peintre en bâtiment, Augustin Bouvet (Bourvil), et le dernier, Alan MacIntosh, sur le toit de l'Opéra Garnier puis se réfugie dans la loge d'un chef d'orchestre acariâtre, Stanislas Lefort (Louis de Funès). Les deux Français, aidés de Juliette (Marie Dubois) doivent alors, malgré eux, cacher les aviateurs puis concourir à leurs retrouvailles parisiennes avant de les accompagner et fuir avec eux pour rejoindre la zone libre. Ces militaires pourront ainsi rejoindre l'Angleterre. Pourchassés par les Allemands et notamment par le major Achbach, les fugitifs vont connaître de nombreuses péripéties lors de leur voyage vers la Bourgogne. Ils franchiront enfin la fameuse « ligne de démarcation », grâce à l'aide de Germaine (Colette Brosset), la patronne de l'« hôtel du Globe » à Meursault.
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (50)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Les Films Corona
- Production étrangère : Lowndes Production
- Exportations / Ventes internationales : Tamasa Distribution, STUDIOCANAL
- Distribution France : Valoria Films
Générique détaillé (19)
- Adaptation : Gérard Oury, Danièle Thompson, Marcel Jullian
- Scénaristes : Danièle Thompson, Gérard Oury
- Dialoguistes : André Tabet, Georges Tabet
- Directeurs de la photo : André Domage, Claude Renoir
- Auteur de la musique : Georges Auric
- Assistants à la réalisation : Claude Clément, Lucile Costa, Gérard Guérin, Serge Vallin
- Monteur : Albert Jurgenson
- Ingénieurs du son : Urbain Loiseau, Antoine Bonfanti
- Costumes : Tanine Autré
- Producteur : Robert Dorfmann
- Assistant opérateur : Vladimir Ivanov
- Cadre : Alain Douarinou
- Directeurs de production : Georges Valon, Pierre Saint-Blancat
- Attaché de presse (film) : Georges Cravenne
- Assistants monteurs : Laurence Leininger, Jeannine Oudoul
- Scriptes : Francine Corteggiani, Madeleine Billeaud
- Décors : Jean André, Théobald Meurisse
- Cascades : Gérard Streiff, André Bézu, Claude Carliez
- Photographe de plateau : Victor Rodrigue
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Thèmes : Guerre
- Langue de tournage : Français
- Origines : Royaume-Uni, France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (Royaume-Uni, France)
- Année de production : 1966
- Sortie en France : 08/12/1966
- Durée : 2 h 2 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 31732
- Visa délivré le : 07/12/1966
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : Scope
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Actualités (2)
Sélections (4)
A propos
Propos
Bourvil et de Funès avaient déjà été réunis deux ans plus tôt par Gérard Oury dans Le Corniaud. Mais ils avaient également travaillé ensemble dans Poisson d'avril (1954), Les Hussards (1955) et La Traversée de Paris (1956).
Lors du tournage, Bourvil et Louis de Funès ont dit en riant que c'était leur dernier film ensemble. Ce fut la vérité. Après Le Cerveau (1968) avec Bourvil et Jean-Paul Belmondo, Gérard Oury écrit le scénario de La Folie des grandeurs mais Bourvil, atteint d'un cancer, meurt avant le début du tournage, le 23 septembre 1970. Il sera remplacé par Yves Montand.
Il est encore possible de voir la carcasse de la voiture ayant servi à la cascade finale avec les planeurs près de l'aérodrome de Mende - Brenoux en Lozère. Il en est de même pour le planeur de la cascade finale à Albert (Somme) au musée privé de l'épopée aéronautique.
La scène finale devait se conclure par une poursuite à ski. Pour des raisons météorologiques, elle ne put se faire et fut remplacée par une fuite en planeur.
Louis de Funès/Stanislas Lefort dirige la Marche Hongroise de la Damnation de Faust d'Hector Berlioz avec les mouvements réels que devrait avoir un chef d'orchestre. Pour cela, il a répété trois mois devant la glace de son salon et a pris quelques leçons avec le directeur de l'Orchestre national. À la fin de la première répétition, l'orchestre de l'Opéra se lève et l'acclame en « tapant archets contre violons, flûtes contre pupitres5 ». En fait, ces applaudissements étaient totalement improvisés.
Dans la scène des bains turcs, c'est l'air de la chanson "Tea for Two", extraite de la comédie musicale américaine "No, no, Nanette", qui sert de signal de reconnaissance aux personnages ayant rendez-vous.
Gérard Oury avait vendu au producteur Henry Deutschmeister un scénario où deux jumelles font traverser la France à l'équipage d'un bombardier britannique abattu par la Flak. Le réalisateur récupéra les droits du projet et substitua Bourvil et De Funès aux deux sœurs. « Les rôles principaux : deux filles ? Et alors ? Je les transformerai en hommes ! » De ce scénario originel ne subsiste que la séquence des Hospices de Beaune.
La scène durant laquelle Louis de Funès se retrouve sur les épaules de Bourvil et est baladé par celui-ci n'était pas prévue à l'origine dans le scénario et était de la pure improvisation des deux acteurs. En effet, au départ, Louis de Funès devait escalader le mur et devait ensuite tomber sur Bourvil jusqu'au sol. Pour cela il était prévu une doublure pour De Funès. La scène eut tant de succès qu'elle servit pour la réalisation de l'affiche du film, et est aujourd'hui considérée comme une des plus grandes scènes du cinéma comique français. L'ensemble de cette séquence a été tournée dans le Chaos de Montpellier-le-Vieux.
Lors de la poursuite entre les Allemands et les héros, le motard qui reçoit la citrouille et chute n'est autre que Rémy Julienne, l'un des cascadeurs du film. Suite à la disparition de Gil Delamare le responsable des cascades du film, Rémy fut par la suite chargé de toutes les actions voitures et motos du film.
Le thème du récit présente de nombreuses analogies avec le film Jeanne de Paris (1942) où un équipage de bombardier américain trouvait refuge à Paris et le soutien d'une courageuse petite Française (Michèle Morgan dont le fils, Mike Marshall, a tourné dans La Grande Vadrouille). Le film américain est dramatique, même si le surréalisme de sa description de Paris est riche de comique involontaire. Et là aussi, on trouve une fuite par les égouts.
Au commencement du film, le bombardier anglais est présenté comme un Avro Lancaster. Mais plus tard, on voit qu'il s'agit d'un avion Boeing B-17. Probablement était-il l'un des quadrimoteurs américains utilisés par l'Institut géographique national jusqu'à la fin des années 1980, qui ont participé aussi au tournage du film Memphis Belle.
Box-office
Sorti en décembre 1966, le film a totalisé pendant longtemps le plus grand nombre d'entrées en France avec plus de 17 millions de tickets vendus. Il est finalement dépassé par Titanic de James Cameron en 1997 mais également par Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon en 2008. Cependant, en proportion de la population française de l'époque, La Grande Vadrouille reste devant tous les autres films français avec 34 % des Français qui sont allés voir ce film, contre 31 % pour Bienvenue chez les Ch'tis.
Le film connut un succès international, y compris en Allemagne où il fut la première comédie présentée à l'écran consacrée à la Seconde Guerre mondiale.
Source : Wikipedia