Synopsis
Étroite, coincée entre deux rangées d’immeubles lépreux, c’est la rue de la misère, la rue sans nom. Un homme, Finocle, l’arpente : il recherche Méhoul, un ancien complice. Celui-ci habite la rue, dans un sordide deux pièces-cuisine, avec sa femme, belle autrefois, et Manu, son voyou de fils. Aujourd’hui, Méhoui est rangé, pauvre mais honnête. L’apparition de Finocle suscite en lui un rejet total de son passé crapuleux. Mais son complice menace…
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (17)
Production et distribution (1)
- Production déléguée : Les Productions Pellegrin
Générique détaillé (10)
- Scénaristes : Pierre Chenal, Roger Blin
- Dialoguiste : Marcel Aymé
- Directeurs de la photo : Joseph-Louis Mundwiller, Albert Duverger
- Auteur de la musique : Paul Devred
- Assistants à la réalisation : Louis Daquin, Roger Blin
- Monteur : Pierre Chenal
- Ingénieur du son : Jacques Hawadier
- Auteur de l'œuvre originale : Marcel Aymé
- Producteur : Pierre Pellegrin
- Décors : Roland Quignon
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1933
- Sortie en France : 02/02/1934
- Durée : 1 h 22 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Agrément :
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
La Rue sans nom est l’adaptation d’un livre de Marcel Aymé. Il s’agit du premier film tiré de l’oeuvre de l’auteur du Passe-muraille, qui a par ailleurs collaboré au scénario. Aymé travaillera de nouveau aux dialogues de Crime et châtiment et des Mutinés de l’Elseneur. Le livre d’Aymé décrit dans un style haut en couleurs la condition affligeante des immigrés. Leur langage détermine la langue de l’écrivain, tout comme les visages déterminent le style du film, les dialogues en tirant leur suc. Grand lecteur, Chenal fut immédiatement séduit par l’intrigue et l’atmosphère de La Rue sans nom. C’est à propos de La Rue sans nom que la critique française employa l’expression désormais consacrée de « réalisme poétique », dont Marcel Carné deviendra un temps la figure de proue.
Source : Festival d'Amiens