Synopsis
Une nuit, dans la rue, un passant prête son pardessus à une jeune femme dans la plus simple appareil. Il l'invite à monter chez lui en attendant qu'on lui apporte des vêtements. Il se trouve qu'il est le fiancé destiné à la jeune fille. Or, celle-ci ne voulait pas entendre parler d'un projet de mariage imposé par ses parents et la veille de ses fiancailles, s'était rendu, pour enterrer joyeusement sa vie de jeune fille, au bal de l'Internat, où elle avait été victime d'une plaisanterie de mauvais goût. Les jeunes gens se plaisent et s'épouseront avec joie.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (14)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : Metropa-Films
- Distribution France : Franfilmdis
Générique détaillé (9)
- Adaptation : Arnold Lipp
- Dialoguiste : André Birabeau
- Directeurs de la photo : Joseph-Louis Mundwiller, Georges Lucas
- Auteur de la musique : Casimir Oberfeld
- Ingénieur du son : Louis Kieffer
- Auteurs de l'oeuvre originale : André Birabeau, Jean Guitton
- Producteur : André E. Algazy
- Directeur de production : André E. Algazy
- Décors : Marcel Magniez
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1934
- Sortie en France : 18/05/1934
- Durée : 1 h 19 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 2461
- Visa délivré le : 30/09/1940
- Agrément :
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Dans les années 30, le cinéma français produit un tas de comédies licencieuses. On a trouvé une femme nue est une de celles qui est allée plus loin. Une intrigue bien ficelée et bon enfant, avec des personnages sympathiques et de la bonne société donne lieu à des scènes assez inattendues. Par exemple, quand M. Marotte arrive à Paris et va voir son fils, celui-ci, qui n’a pas de maîtresse, demande à deux de ces amies de jouer ce rôle. Quand arrive la deuxième au « thé de rupture » et embrasse cordialement la première, le père croit qu’il s’agit d’un ménage à trois. Il est ravi de penser que son fils couche avec les deux filles à la fois et dit : « Quelle merveille, on est trois et on n’en fait qu’un ! » Puis il y a la scène du Bal des Quat’z’Arts où les étudiants, surtout de médecine, batifolent en tenue ultra légère ou sans aucune (re)tenue. Un garçon déguisé en Romain trouve que beaucoup de gens ne sont pas venus en tenue réglementaire. On y voit beaucoup de femmes nues. On y chante avec enthousiasme : « Ah que c’est beau… une femme nue ! ». On déshabille les filles par force et c’est ainsi que Denise se retrouve en costume d’Ève. Elle se sauve par une fenêtre et court toute nue le long du Boulevard Saint-Michel. Passants, agents de police, conducteurs de bus s’étonnent mais jouissent du spectacle. On s’est toujours demandé s’il s’agissait du vrai corps de Mireille Balin. Très belle mais peu crédible en jeune fille de bonne famille, elle deviendra la première femme fatale du cinéma français mais elle ne se déshabillera jamais dans d’autres films. Le gabarit de la femme nue qui court semble bien être celui de Balin, mais la question n’a jamais été élucidée.
© Italo Manzi, "Dictionnaire des Films Français Pornographiques et Erotiques en 16 et 35 mm", ed. Serious Publishing.