Synopsis
Anton est le capitaine de l'Albatros, un bateau qui, sous couvert de transport de marchandises, fait de la contrebande et de la traite des blanches. Simon, le lieutenant d'Anton, ne pense qu'à l'argent qu'il peut gagner avec le trafic des femmes. Une nuit, dans un cabaret du port, Simon fait la connaissance de deux touristes américaines. Il les invite à boire et réussit à les droguer. Les deux touristes sont amenées sur le bateau et elles s'endorment dans la cabine du capitaine. Quand elles se réveillent, l'Albatros est en haute mer…
Générique
Réalisateurs (2)
Acteurs (2)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Eurociné
- Production étrangère : Brux International Pictures
- Distribution France : Eurociné
Générique détaillé (2)
- Producteurs délégués : Pierre Querut, Marius Lesoeur
- Auteur de la musique : Daniel White
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Prostitution
- Origines : Espagne, Belgique, France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Minoritaire français (Espagne, Belgique, France)
- Année de production : 1966
- Sortie en France : 25/01/1969
- Durée : 1 h 20 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 34694
- Visa délivré le : 21/08/1968
- Agrément :
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
- Interdiction : Moins de 16 ans
Actualités & distinctions
A propos
À l’origine, il s’agit d’un mélo policier espagnol de 1953 (Huyendo de sí mismo), très conventionnel, qui ne traitait que de trafic d’armes. En 1969, la firme française Eurociné, acoquinée avec ses compères belges de la BIP (Brux International Pictures) décident de l’exploiter dans le circuit sexy grâce à un délicat travail de montage. Anton, l’odieux trafiquant d’armes, se diversifie donc, par la magie de nouvelles séquences, dans une lucrative traite de femmes, droguées et rabattues dans des cabarets, puis malmenées et expédiées à fond de cale pour être vendues à des cheiks d’Arabie. Cela nous vaut donc quelques croquignolets raccords : des femmes terrorisées en sous-vêtements, rapidement dépoitraillées ; l’une en fuite, les seins ballotant au rythme de sa course avant d’être reprise et violée par le garde d’un cheik ; Dominique Delpierre, attachée à une poutre et fouettée par son geôlier. En définitive, ces raccords soft sont plutôt bien intégrés mais ne parviennent pas plus à sauver de sa torpeur le produit d’origine. Reste à savoir qui fut le mystérieux réalisateur de ces scènes de traite de blanches…
Source : "Dictionnaire des Films Français Pornographiques et Erotiques" (Christophe Bier, Serious Publishing, 2011)