Synopsis
Dans le Paris des années 60, une série de crimes trouble la tranquillité publique. Le 22 mars 1968, Hélène Picard, prostituée condamnée à mort en 1966 pour plusieurs meurtres de consoeurs, est exécutée par Louis Guilbeau, bourreau de son état. Aussitôt les crimes violents, identiques à ceux d’Hélène Picard, reprennent. Parallèlement, Louis G. noue une intrigue amoureuse avec la policière chargée de l'enquête...
Quels sont les liens occultes qui se dissimulent entre le bourreau et la mystérieuse criminelle ?
Qui est véritablement cet homme crépusculaire ?
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (8)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Luna Park Films
- Exportation / Vente internationale : Wide
- Distribution France : Luna Park Films
Générique détaillé (7)
- Producteur délégué : Jean-Denis Bonan
- Scénariste : Jean-Denis Bonan
- Directeur de la photo : Gérard De Battista
- Auteur de la musique : Bernard Vitet
- Monteuse : Mireille Abramovici
- Ingénieur du son : Daniel Laloux
- Producteur : Francis Lecomte
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Épouvante, Drame
- Thèmes : Meurtre
- Langue de tournage : Français
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1968
- Sortie en France : 11/03/2015
- Durée : 1 h 9 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 139.531
- Visa délivré le : 25/09/2014
- Agrément : Non
- Formats de production : 16 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.33
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
La Femme-bourreau, longtemps considéré comme inachevé par son réalisateur, a été terminé en 2009, Jean-Denis Bonan ayant procédé lui-même au mixage définitif, avec adjonction de certaines séquences, notamment celle (qui n’est qu’un effet de montage), où Louis voit défiler son passé. Tournant en mai 1968, en parallèle aux événements étudiants, avec ses propres moyens, Bonan avait parlé de son film au producteur Anatole Dauman (Argos Films) qui lui finance le tirage de deux bobines, puis l’ensemble des rushes. Opération vaine puisqu’aucun distributeur n’acceptera de sortir le film, lequel, inachevé, ne fut jamais montré en comité de censure, réduisant définitivement à néant la carrière d’un film qui ne subsistera, pendant plusieurs décennies, qu’à l’état de négatif (monté et banc-titré). Le transfert numérique qui a servi de support aux finitions a été montré dans son intégralité et pour la toute première fois en séance publique, à la Cinémathèque française, le 23 avril 2010, avec une projection vidéo de la version américaine de Salut les copines de Jean-Pierre Bastid.
Source : "Dictionnaire du cinéma Pornographique et Erotique français", de Christophe Bier (ed. Serious Publishing, 2011).