Synopsis
Le soir du mariage de Mademoiselle de Chartres avec le Prince de Clèves, un grand bal est donné à la cour du Louvres. Au cours d'une figure de danse, la jeune princesse se retrouve sans cavalier. Le roi (Henri II) lui donne un gage : inviter le premier arrivant. Celui qui entre alors est le Duc de Nemours, le plus brillant et jeune seigneur de la Cour. Madame de Clèves apprend bien vite quel est cet homme qui l'a troublée. Elle le reverra souvent, à travers cette vie fastueuse de la cour, au jeu de paume, au tournoi, à la chasse. Le Vidame de Chartres, cousin de la Princesse et ami de Nemours, a perdu une lettre d'amour. Si elle parvient entre les mains de Catherine de Médicis, les jours du Vidame sont comptés. Un perfide bouffon persuade la Princesse de Clèves que cette lettre est adressée au Duc de Nemours. Le chagrin de la princesse est visible. Nemours tente de se justifier. S'il accepte de passer pour le destinataire de la lettre, c'est pour sauver le Vidame. Ensemble, ils brûlent la lettre dangereuse. Mais Catherine de Médicis exige cette lettre. Le Prince de Clèves lui-même oblige la princesse et Nemours à composer une nouvelle lettre. Enfermés dans un cabinet, ils réinventent les mots d'amour, les phrases brûlantes ; jeu dangereux, aveu bouleversant. Au château de Coulommiers, la Princesse avoue à son mari qu'elle ne veut plus retourner à la cour parce qu'elle y est en péril d'amour. L'assurant de son innocence et de sa fidélité, elle le conjure de la protéger. Un concours d'indiscrétions persuadera le Prince de Clèves, mari malheureux et jaloux, que son épouse l'a trahi. Il en meurt de chagrin. Fidèle à la mémoire d'un mari tendrement respecté et aimé, la Princesse de Clèves repousse l'amour du Duc de Nemours qu'elle rend responsable de la mort de son mari. Ce n'est que sur son lit de mort, dans sa retraite de Coulommiers, que le Duc de Nemours pourra la revoir une dernière fois.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (22)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Silver Films, Cinétel
- Productions étrangères : Enalpa Film, Produzioni Cinematografiche Mediterranee (PCM)
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : Cinédis
Générique détaillé (21)
- Adaptation : Jean Cocteau
- Scénaristes : Jean Cocteau, Jean Delannoy
- Dialoguiste : Jean Cocteau
- Directeur de la photo : Henri Alekan
- Auteur de la musique : Georges Auric
- Assistant à la réalisation : Alain Boudet
- Monteur : Henri Taverna
- Ingénieur du son : Jacques Lebreton
- Costumes : Marcel Escoffier, Pierre Cardin
- Auteur de l'œuvre originale : Madame De Lafayette
- Producteurs : Robert Dorfmann, Robert Gascuel
- Assistants son : Jacques Gérardot, Guy Maillet
- Assistants opérateurs : René Chabal, Raymond Menvielle
- Cadre : Henri Tiquet
- Directeur de production : Léon Carré
- Assistante monteuse : Arlette Lalande
- Scripte : Claude Vériat
- Décors : René Renoux
- Assistant décorateur : Pierre Tyberghein
- Photographe de plateau : Marcel Dolé
- Régisseur général : Eric Geiger
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Historique
- Thèmes : Amour
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1961
- Sortie en France : 22/03/1961
- Durée : 1 h 41 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 23710
- Visa délivré le : 31/01/1961
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 2.35
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
La Princesse de Clèves est un film franco-italien de Jean Delannoy, sorti en 1961, d'après le roman éponyme paru en 1678
Marina Vlady : « Pour La Princesse de Clèves, ce sont plusieurs mois d'intense travail et de plaisir quotidiens, ponctués d'évanouissements liés aux extrêmes contraintes des costumes d’époque : corset plat écrasant la poitrine, enserrant la taille et les hanches à étouffer, fraises montées sur baleines étranglant le cou et à la longue creusant des plaies autour de la gorge, poids des robes chargées de bijoux atteignant dans les trente kilos, mais aussi jouissance de la danse réglée par Léone Mail, de l'Opéra de Paris, euphorie du texte mâché pendant des heures pour en faire ressentir la pureté classique et ressortir les beautés profondes. Que dire de partenaires plus émouvants les uns que les autres. […] De la rigueur de Jean Delannoy, glacé, retenu, mais bouillonnant intérieurement, semblable à la princesse qui meurt de passion contenue et de désir inassouvi, Jean Delannoy si injustement décrié, méconnu, qui sut guider sans concession cette aventure de seize semaines de création orgueilleuse. […] Ce film pour lequel nous obtînmes le plus grand succès public des années 60, plusieurs prix dans les festivals, un prix d'interprétation Femina Belge pour le rôle-titre, fut littéralement assassiné par la grande majorité de la critique parisienne. En province et à l'étranger, nous ne recevions que des éloges. Dans la capitale du « bon goût », une cabale de snobs s'attaqua à Jean Delannoy d'une manière inique, comme si le talent se devait d'être toujours inversement proportionnel à la satisfaction des spectateurs. Qu'importe : le film a résisté à l'épreuve du temps et ceux qui l'ont dénigré ne sont déjà plus de ce monde... Bien après nous, il restera comme l'une des adaptations les plus achevées du premier roman psychologique à la française. »
Source : Wikipedia