Synopsis
L'histoire du film se déroule en 1950, en pleine guerre de Corée, dans la ville de Kaesong et raconte l'histoire d'un jeune ébéniste amoureux d'une chanteuse de pansori mais séparé d'elle à cause de la guerre. Il s'engage comme soldat pour défendre son pays mais sera blessé et fait prisonnier. Il tentera alors de fuir afin de retrouver sa bien-aimée, devenue interprète du théâtre de Moranbong qui poursuit son activité dans un abri souterrain.
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteur (1)
Production et distribution (1)
- Productions déléguées : Les Films d'Aujourd'hui, Ombre et Lumière
Générique détaillé (4)
- Producteur délégué : Marcel Degliame
- Scénariste : Armand Gatti
- Dialoguiste : Armand Gatti
- Monteurs : Sylvie Blanc, Jacques Witta
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Guerre
- Thèmes : Amour
- Langue de tournage : Coréen
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Année de production : 1960
- Sortie en France : 15/05/1960
- Durée : 1 h 24 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 22998
- Visa délivré le : 01/04/1964
- Agrément :
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
L'origine du film Moranbong chronique coréenne remonte à la visite en 1958 en (RPD de) Corée (du Nord) d'une délégation française. Cette délégation fut la première d'Europe occidentale à être invitée à se rendre dans le pays après la guerre de Corée. Parmi celle-ci figurait des artistes tels que le cinéaste Claude Lanzmann, le chansonnier Francis Lemarque, le photographe et cinéaste Chris Marker - qui signa à son retour un remarquable livre d'essais et de photographies Coréennes - et bien entendu Armand Gatti et Jean-Claude Bonnardot. Ces deux derniers inspirés par ce qu'ils avaient vu, les blessures de la guerre et le traumatisme de la partition d'une nation, profondément ancrés chez tous les coréens; au nord comme au sud; décidèrent de se lancer dans la production d'un long métrage de fiction tournée intégralement sur place et collaborations avec des artistes et techniciens coréens. Cette production est à ce jour l'unique collaboration cinématographique entre nos deux pays, et en raison d'aléas politique et historique, il n'avait jamais pu être projeté en (RPD de) Corée (du Nord). Ce film est d'abord l’histoire de deux amoureux séparés par la guerre - parabole d'un pays également divisé - et de la force de leurs sentiments qui permettra leur réunion. Les deux auteurs français du film font preuve d'une subtile compréhension de la culture coréenne, comme en témoigne la place centrale et symbolique que tiennent les représentations de l'opéra L'Histoire de Chunhyang dans la dramaturgie du film, en évitant tout artifice exotique. Moranbong chronique coréenne est profondément une œuvre humaniste, pacifiste et universelle, qui dénonce les horreurs de la guerre, de toutes les guerres. Le témoignage d'artistes français qui souhaitaient sensibiliser les spectateurs français à la situation dans la péninsule coréenne, peu connue alors. Et à leur manière porter une contribution artistique à l'espoir d'une réunification pacifique de ce pays.
Le film est censuré dès 1959, pour atteinte à la politique étrangère de la France jusqu’en 1963. Le producteur Marcel Degliame fera passer le film sous nationalité belge. Après plusieurs projections privées, il sera diffusé lors du séance publique à Cannes le 11 mai 1960 (hors-festival). La censure sera levée en 1963 par Alain Peyrefitte, ministre de l'Information.
Récompense : Prix spécial du comité XII Festival du film international de Pyongyang (FIFP), en Corée du Nord, 2010