Synopsis
Le commandant Dromard, escorté de son fidèle second le sergent Poussin, est envoyé à Hong-Kong pour éclaircir et arrêter une série de meurtres et de sabotages qui se succèdent de façon inquiétante dans le personnel et les installations de la recherche atomique mondiale. A peine débarqué, Dromard perd la seule filière dont il dispose : le suspect qu'il piste est assassiné à sa descente d'avion. Les deux agents secrets sont secondés par le correspondant du S. R., l'ancien légionnaire Elie Meyeritsky, et par Frédéric de Lapérouse, attaché au consulat. Malgré tout, il leur faut collaborer avec Sydney, commandant anglais de la police de Hong-Kong. En effet, Dromard a découvert que les attentats sont le fait d'un groupe dissident des T'ai-pings qui veut triompher du péril atomique par la violence, et la prochaine action doit faire sauter en rade de Hong-Kong un porte-avions atomique américain. Désormais, le commandant et ses adjoints sont traqués par la secte. Ils arrivent par un moyen original à démasquer le maître des assassins, Oscar Hui, un banquier asiatique très considéré, puis à échapper aux tueurs, qui n'abattent qu'Elie. Dromard déjouera, grâce à la diplomatie (!), le dernier stratagème de Hui : se faire passer pour mort et envoyer son pseudo cercueil bourré d'explosifs contre le navire américain. II finit par tuer le chef de la bande et son lieutenant, et revient en Europe assez marqué par ses aventures asiatiques.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (15)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Marceau-Cocinor, Laetitia Film
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : Cocinor
Générique détaillé (10)
- Adaptation : Jacques Robert
- Scénaristes : Colonel Rémy, Jacques Robert, Albert Kantof
- Dialoguistes : Jacques Robert, Albert Kantof, Georges Lautner
- Directeur de la photo : Maurice Fellous
- Auteur de la musique : Michel Magne
- Assistant à la réalisation : Claude Vital
- Monteuse : Michelle David
- Ingénieur du son : Louis Hochet
- Directeur de production : Paul Joly
- Décors : Robert Bouladoux
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Thèmes : Espionnage
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1964
- Sortie en France : 16/09/1964
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 28675
- Visa délivré le : 12/08/1964
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Troisième film de la trilogie du Monocle, après Le Monocle noir et L'Œil du Monocle.
Georges Lautner se déclara particulièrement choqué par l'attitude méprisante que Paul Meurisse afficha à l'égard de sa partenaire Barbara Steele tout le long du tournage. L'acteur en effet avait manifestement mal apprécié que la part italienne de la production l'oblige à partager l'affiche avec une comédienne spécialisée dans le cinéma d'épouvante. Pour cette raison, Lautner se jura par la suite de ne jamais plus retravailler avec lui.
Marcel Dalio, qui dans ce film joue le rôle d'un juif qui chante "J'irai revoir ma Normandie", fera une prestation comparable dans Les Aventures de Rabbi Jacob, où, tenant le rôle-titre, il chante aussi J'irai revoir ma Normandie dans le taxi qui l'amène à l'aéroport de New York.
On remarquera aussi que contrairement à une idée répandue, l'acteur Pierre Richard qui joue le rôle ultra-bref de Bergourian n'est pas du tout le célèbre comédien Pierre Richard. Il s'agit d'un homonyme, spécialisé dans les films d'action dans le courant des années 60.
Dans ce film, le réalisateur offre à sa mère, la comédienne Renée Saint-Cyr, la première d'une série de onze rôles pour lui permettre de poursuivre sa carrière commençant à s'essouffler. À partir de son petit rôle dans Le Monocle rit jaune, mis à part quelques très rares exceptions, elle ne jouera pratiquement plus que dans des films de son fils jusqu'à la fin de sa carrière d'actrice, en 1992.