Synopsis
Chris, l'apprenti boulanger, Rosette, sa petite amie, Léon, le mécano, leur copain, aucun n'a encore vingt ans. Tous trois, pourtant, volent de leurs propres ailes, vivant les uns avec les autres, sans illusions sur leur avenir, fondant tous leurs espoirs sur un présent qu'éclairent l'amitié et l'amour, le cœur sur la main au risque de le perdre.
Et Liv, la jolie Suédoise en vacances, à la recherche d'un toit pour dormir et d'un cœur à prendre, n'a aucun mal à se glisser dans le lit de Chris, à la place encore chaude de Rosette. Au matin de sa première nuit avec Liv, le jeune mitron ne se lève pas assez tôt pour arriver à l'heure chez son patron et est "remercié" sur le champ.
Un militant syndicaliste convainc Chris de ne pas se laisser faire et d'exiger de son employeur les indemnités légales qui lui sont dues. Persuadé que la police va venir le déloger de la chambre mise à sa disposition par son ancien patron, Chris s'y enferme avec Léon, Liv et Rosette et commence alors "la lutte contre l'injustice" dans un huis clos que les jeunes gens, auxquels vient se joindre un temps François, le remplaçant de Chris, vont mettre à profit pour régler leurs affaires de cœur.
Léon cherche en vain à prendre la place de son copain auprès de Rosette ; celle-ci se rapproche de Liv qui finit par s'éclipser un matin, pour fermer la parenthèse qu'elle a été dans la vie des trois autres. La "grève" se termine faute de combattants : Chris s'inscrira sans doute à l'ANPE en attendant de toucher ses indemnités. Léon retourne à son garage et Rosette chez ses parents. Tous ont un peu vieilli.
Source : cineclubdecaen.com
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (13)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : UZ Production
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : UZ Diffusion
Générique détaillé (12)
- Adaptation : Philippe Defrance
- Scénariste : Jacques Doillon
- Directeur de la photo : Yves Lafaye
- Monteuse : Noëlle Boisson
- Ingénieur du son : Alain Contrault
- Producteurs : Jacques Doillon, Jean-Jacques Schakmundès
- Assistant son : Jacques Gauron
- Assistant opérateur : Christian Bachmann
- Assistants monteurs : Zoë Durouchoux, Jean-Francois Goyet
- Scripte : Claude Luquet
- Chef décorateur : Manuel Durouchoux
- Mixage : Jean-Paul Loublier
Visionner ce film
Regarder Les Doigts dans la tête en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Thèmes : Adolescence
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1974
- Sortie en France : 03/12/1974
- Durée : 1 h 44 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 42648
- Visa délivré le : 16/10/1974
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Il est des films longs, maladroits, emmerdants ; d’autres qui ne durent qu’un instant et qu’on oublie aussi sec. Les Doigts dans la tête n’appartient à aucune de ces catégories. Ni long ni court, il est comme ces films dans lesquels on s’installe, qu’on peut voir une, deux, trois fois de suite, où il fait bon se reposer, penser, aimer. Ce film n’est pas un film, mais un refuge. Un lieu donc, où les moments se chevauchent, entremêlés d’ellipses charmantes, sans savoir où ils vont, dans une grande tempête. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, de quelques jours dans la vie de jeunes gens, insignifiants mais forts, durant lesquels un patron est envoyé se faire foutre, une petite blonde débarque, une crise de jalousie éclate, etc. etc. D’une grande tempête - cette suédoise - si frêle au premier abord, qui mène son petit monde, observe et disserte, bouleverse et surtout jouit. Jouissance des dialogues, jouissance des corps surexposés et enfermés, qui se dénudent, se frôlent, s’entassent. Quelle aventure, que cette petite bande nous offre, dans la simplicité la plus directe et touchante. Simplicité dans la toilette de ce cinéma fluide et malin, pudique et coquin. Les plans coulent c’est certain, sur les mots et les corps, avec une facilité déconcertante, qui rappelle bien sûr les autres embardées de jeunesses, tout aussi folles et naturelles, drôles et maîtrisées. Adieu philippine entre quatre murs, La maman et la putain (non pas la Maman et la Putain), en moins dur et plus tendre, sans les larmes diront nous, mais avec ce petit style discret mais efficace d’une caméra là juste sous les yeux, qui suggère avec une redoutable économie les joies et les peines du petit monde de nos tendres souvenirs.
Il y a dans tout cela, cette somme de plans éclatés et aérés, quelque chose qui tient du petit manifeste ou bréviaire de cinéaste, dans la narration, l’écriture, le cadre. Quelque chose sur lequel il faut revenir, avec plaisir et attention. Car ces films-là comptent et que les habiter reste, à n’en point douter, la meilleure façon de leur rendre hommage.
Souce : objectif-cinema.com