Synopsis
André Laurent est capitaine du remorqueur "Le Cyclope" qui pratique le sauvetage des navires au large de Brest. Sa femme, Yvonne, souffre d'une maladie de coeur et espère le voir renoncer à ce métier qui l'éloigne d'elle continuellement. Au cours d'un remorquage, André rencontre Catherine, jeune femme du détestable capitaine du "Mirva". Un grand amour va naître entre eux. Ce n'est que lorsque Yvonne, terrassée par la maladie et le chagrin, meurt que André renonce à ce qu'il pensait être le bonheur et continue son métier dans le vent et la pluie.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (27)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Maîtrise Artisanale de l'Industrie Cinématographique (M.A.I.C.)
- Exportation / Vente internationale : mk2 films
- Distributions France : Films Sonores Tobis, Societé d'Exploitation et de Distribution de Films (SEDIF)
Générique détaillé (14)
- Adaptation : Roger Vercel, Charles Spaak, André Cayatte, Jacques Prévert
- Dialoguiste : Jacques Prévert
- Directeur de la photo : Armand Thirard
- Auteur de la musique : Roland Manuel
- Assistant à la réalisation : Louis Daquin
- Monteuse : Yvonne Martin
- Ingénieur du son : Joseph de Bretagne
- Auteur de l'œuvre originale : Roger Vercel
- Cadre : Louis Née, Philippe Agostini
- Directeur de production : Roland Tual
- Scripte : Renée Nitzschke
- Décors : Alexandre Trauner
- Photographe de plateau : Emmanuel Lowenthal
- Régisseur général : Louis Wipf
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame, Romance
- Thèmes : Amour
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1939
- Sortie en France : 27/11/1941
- Durée : 1 h 31 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 806
- Visa délivré le : 21/09/1943
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
Sélections (3)
A propos
Autour du film
Le film Remorques est adapté du roman éponyme de Roger Vercel, sorti en 1935. Après un premier projet d'adaptation, signé Roger Vercel lui-même, et l'intervention des scénaristes Charles Spaak et André Cayatte qui ne satisfont pas complètement Jean Grémillon et Jean Gabin, Jacques Prévert est appelé à la rescousse. Jacques Prévert modifie alors le scénario et écrit également les dialogues.
Tournage
Le tournage du film débute à Brest et à Guissény sur la plage du Vougot en juillet 1939 pour une quinzaine de jours d’extérieurs. Pour ces scènes en extérieur, Michèle Morgan, retenue par le tournage d'un autre film, Les Musiciens du ciel de Georges Lacombe, ne peut se libérer que trois jours, juste le temps de tourner la scène centrale du film, sur la plage du Vougot. De retour à Paris, l’équipe reprend le travail le 11 août 1939 aux studios de Billancourt pour les scènes d'intérieur. Le tournage est très vite interrompu le 3 septembre 1939 en raison de l'entrée en guerre de la France et de la mobilisation de Gabin et Grémillon.
En avril 1940, le tournage reprend brièvement après la Blitzkrieg, pour vingt-cinq jours, grâce à une permission exceptionnelle accordée à Gabin et Grémillon, ainsi qu'à d'autres membres de l'équipe. Mais le tournagei est de nouveau interrompu en juin 1940 avec le début de l'occupation. Faute de temps, certaines scènes ne seront pas réalisées, imposant des ellipses dans le montage. Quand les Allemands sont sur le point d'entrer dans Paris, le producteur Joseph Lucachevitch s'embarque pour les États-Unis. Louis Daquin, l’assistant réalisateur, et le monteur Marcel Cravenne emportent les bobines pour les mettre en lieu sûr dans le Midi de la France.
Le tournage se termine finalement dans les studios de Boulogne durant le printemps et l'été 1941, quand Jean Grémillon est démobilisé. Entretemps, Michèle Morgan, puis Jean Gabin ont eux aussi rejoint les États-Unis. Leur présence n'est heureusement pas indispensable aux quelques scènes restant à tourner. La dernière image est enregistrée le 2 septembre 1941. Jean Grémillon, qui a pu récupérer les bobines dispersées lors de la débâcle (à Marseille, Pau et Billancourt), a déjà entrepris le montage.
Autour du film
Le film Remorques rend hommage aux capitaines de remorqueurs, particulièrement ancrés dans la vie brestoise depuis le commandant Louis Malbert qui fut, avec le remorqueur Iroise, le précurseur du sauvetage et de l'assistance en haute-mer. Les exploits du remorqueur Iroise et de son équipage inspirèrent précisément Roger Vercel pour son roman "Remorques". La tradition brestoise de sauvetage et d'assistance en mer est actuellement perpétuée par le remorqueur Abeille Bourbon.
Le sujet traite d'une question qui est récurrente chez Prévert : comment parvenir à faire durer l’amour fou ? Suite à ce film, Prévert a dit : « Grémillon faisait des films tragiques, mais lui, il était très drôle. Il aimait vraiment le cinéma. C'était un des rares à avoir du style. Après Remorques, je me suis fâché : il avait mis de la musique religieuse à la fin. Je ne voulais plus travailler avec lui. Et puis on a tout de même fait ensemble Lumière d’été ».
Selon Gilbert Le Traon, directeur de la Cinémathèque de Bretagne : « Le film met en valeur la rade et ce caractère maritime brestois. Le personnage de Gabin a les traits, le tempérament du Breton, taciturne, fermé ». Gilbert Le Traon a également dit : « Le compositeur, Roland-Manuel, qui a signé la musique du film, y a mixé le son de la sirène du remorqueur, qui hurle comme une bête gigantesque. Il y a, pour moi, un rappel évident à la mythologie et à la tragédie grecques avec, en toile de fond, un homme seul face à son destin ».
Une scène du film, devenue culte, montre Jean Gabin descendant les escaliers du cours Dajot à Brest, seul dans la nuit, dans le vent et sous la pluie. Une scène qu'il a d'ailleurs fallu recommencer une dizaine de fois, en raison de conditions météorologiques très peu coopératives en ce jour de juillet 1939. La pluie provenait en effet de canons à eau des pompiers et c'est un avion à hélices de l'Aéro-club de Guipavas, amputé de ses ailes, qui pallia ce soir-là à l'absence de vent.
Source : Wikipedia