Synopsis
Une grande maison directoire dans un parc ombragé, semé de chaises longues, de tables et de parasols, où les hôtes - pensionnaires, estivants, malades? - peuvent se reposer à leur gré. Une femme solitaire, silencieuse, étendue de longues heures sur un fauteuil de repos, intrigue deux clients de cet hôtel : Stein, istraélite qui se dit "toujours tremblant, dans une incertitude tremblante", et Max Thor, jeune professeur et écrivain en puissance. Les deux hommes en viennent assez vite aux confidences...
Générique
Réalisatrice (1)
Acteurs (5)
Production et distribution (2)
- Productions déléguées : Madeleine Films, Ancinex
- Exportation / Vente internationale : Films Benoît Jacob
Générique détaillé (7)
- Producteurs délégués : Nicole Stéphane, Gilbert De Goldschmidt
- Scénariste : Marguerite Duras
- Directeur de la photo : Jean Penzer
- Monteur : Henri Colpi
- Ingénieur du son : Luc Perini
- Auteur de l'œuvre originale : Marguerite Duras
- Directrice de production : Monique Montivier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction, Expérimental
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1969
- Sortie en France : 17/12/1969
- Durée : 1 h 30 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 35.800
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
Sélections (2)
A propos
« Détruire, dit-elle est un quatuor. L'héroïne, Elizabeth Alione, enfoncée dans une profonde mélancolie qu'elle traîne dans les couloirs, le parc et la salle à manger d'un hôtel, faible, alanguie, ouverte, Alissa, dure, belle, féroce, sensuelle, affranchie des convenances. Deux femmes en apparence si loin l'une de l'autre. Max Thor et Stein, deux intellectuels, voyeurs, chasseurs, destructeurs. Chacun se noie dans le désir de l'autre. Max Thor dans celui de Stein, Elizabeth dans celui d'Alissa. Les deux hommes, amants d'Alissa, sont tous deux épris d'Elizabeth, leur nouvelle proie. Détruire, dit-elle célèbre le culte du néant sur fond de voyeurisme. Tout est décrit sur fond d'absence. Un brouillard enveloppe les personnages qui se débattent maladroitement pour continuer à vivre. Duras le dit elle-même : "J'ai voulu montrer un monde plus tard, après Freud, un monde qui aurait perdu le sommeil". »
— Laure Adler, Marguerite Duras
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Réception critique
Détruire, dit-elle bénéficie d'un accueil critique contrasté. Dans Le Nouvel Observateur, Philippe Sollers évoque « le grand bouleversement formel » que porte ce « film très sexuel avec ce très beau final où le défoncement qui arrive très soudainement, le bruit et la musique qui indiquent comme une sorte d'orgasme terminal, une sorte de décharge finale. » Le Monde parle quant à lui d'un « film ténébreux, vénéneux, vertigineux », tout en avouant qu'il faut une bonne dose de courage pour s'enfoncer dans ses méandres et beaucoup de perservérance pour ne pas quitter la salle. La revue Jeune cinéma défend quant à elle cette « superbe audace visuelle » et cette « tentative réussi d'approcher la vérité. »
Toutefois, dans Le Figaro, le film est critiqué pour l'ennui qu'il provoque chez le spectateur et le narcissisme de son propos. La Quinzaine littéraire évoque elle aussi le laconisme du ton et souligne le manque de sérieux des thèses politiques proposées.
Source : Wikipedia