Synopsis
L'histoire commença par l'attaque d'un chariot et de son fabuleux chargement d'or. Black Bird, un affreux bandit très méchant, avait tout prévu. sauf l'arrivée d'un mystérieux cow-boy qui enleva le trésor à son nez et à sa barbe. Ce cow-boy était une « cow-girl », Cat, la nièce du célèbre Roy Bean, juge de la ville de Langfry. Cat enterra l'or dans un cimetière, puis, satisfaite, regagna la paisible maison de Roy Bean qui servait simultanément de café et de tribunal. Paisible, elle ne le demeura pas longtemps ; le convoyeur du chariot, Buck, et l'horrible Black Bird voulaient retrouver l'or et avaient acquis la conviction que Cat en savait long. Roy Bean se débarrassa de Buck par un simulacre de procès mais, avec Black Bird, tomba sur un os ; le bandit ne capitula pas, il eut même l'audace de construire, face à l'établissement de Roy Bean, un saloon plus luxueux. La guerre fut déclarée. Les moyens les plus malhonnêtes s'avérant sans résultat, on joua la victoire au poker. Black Bird, qui trichait plus que Roy Bean - et ce n'est pas peu dire - gagna et le juge, furieux, s'exila. Pendant ce temps, Cat avait découvert que l'immense richesse du bandit provenait de son or a elle, l'or qu'elle avait honnêtement volé et dont Black Bird avait déniché la cachette. Aidée de Buck, elle tenta de reprendre son bien (!) mais fut surprise par l'ignoble bandit. Fort heureusement prévenu, Roy Bean, tel Zorro, revint à temps pour sauver sa nièce et empocher l'or, bien sûr !
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateurs (2)
Acteurs (15)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Comacico
- Production étrangère : Cinematografica Milvia
- Exportation / Vente internationale : Tamasa Distribution
- Distribution France : Comacico
Générique détaillé (11)
- Adaptation : Jacques Vilfrid, Jean Girault
- Scénariste : Jacques Vilfrid
- Dialoguiste : Jacques Vilfrid
- Directeur de la photo : Mario Fioretti
- Auteur de la musique : Pierre Perret
- Monteur : Armand Psenny
- Auteurs de l'oeuvre originale : René Goscinny, Morris
- Producteur : Maurice Jacquin
- Directeur de production : Paul Laffargue
- Assistante monteuse : Nadine Muse
- Décors : Sydney Bettex
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie, Western
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 50% français (France, Italie)
- Année de production : 1971
- Sortie en France : 03/03/1971
- Durée : 1 h 32 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 36993
- Visa délivré le : 12/02/1971
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Critique
Sous un masque d'amuseur, Jean Girault continue l'apologie des forces de la répression, commencée avec le gendarme De Funès de si sinistre mémoire. Il démontre également son incapacité de cinéaste, allant jusqu'à gommer la truculence peu ordinaire d'un Robert Hossein en grande forme. Saluons la performance au passage.
Quant au sujet, il est le résultat d'une cuisine assez peu ragoûtante, car issue de tous les restes et fonds de poubelles des comics à la mode. Goscinny ("Astérix") et Morris ("Lucky Luke") ressortent des gags du fond de tiroir afin d'encaisser un chèque. Vilfrid et Girault estompent le peu d'intérêt que ces bandes dessinées (objets bourgeois des plus reconnaissables) peuvent présenter. Bref, un mauvais cirque qui n'a rien de magique.
Le spectateur s'en fiche puisqu'en subissant ces images, il se sent très intelligent, donc libre et fort... Donc ce cinéma (qui prend le masque du "populaire") est bien plus nocif qu'il ne le semble.
Enfin, on peut constater avec abattement comment le film fut conçu : les bandes dessinées françaises et belges s'inspirant des westerns américains (puis italiens) retournent ici au cinéma, en ayant perdu toute force en chemin. Ne reste qu'un statisme où la dégénérescence n'ose même pas devenir critique (comme c'est le cas chez Sergio Leone).
© Noël Simsolo, "La Saison Cinématographique 1971".