Synopsis
Cinq ouvriers chomeurs parisiens, dont un étranger menacé d'expulsion, gagnent le gros lot à la loterie. L'un d'eux, Jean, a l'idée de placer cet argent en commun dans l'achat d'un vieux lavoir de banlieue en ruines, qu'ils transformeront en riante guinguette. Ils en seront co-propriétaires. Ils s'attellent à la besogne avec confiance. Mais la solidarité du groupe est fragile : la police recherche Mario, l'immigré ; le plus jeune, qui souhaite refaire sa vie, s'enfuit au Canada ; une femme de moeurs légères, qui a épousé naguère Charles, l'ainé, survient et réclame sa part du butin communautaire, ... Jean a fort à faire pour maintenir l'unité de l'équipe. Le destin s'acharne sur eux : la veille de l'inauguration de la guinguette, Raymond, le joyeux drille, en dansant sur le toit, fait une chute mortelle. Restent Jean et Charles, amoureux de la meme femme, qui ne vont pas tarder à se hair. L'épilogue sera-t-il heureux ou tragique ?
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (27)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Ciné-Arys
- Exportation / Vente internationale : Pathé Films
- Distribution France : Societe d'Edition et de Location de Films (SELF)
Générique détaillé (9)
- Adaptation : Charles Spaak
- Scénaristes : Charles Spaak, Julien Duvivier
- Directeurs de la photo : Jules Kruger, Marc Fossard
- Auteurs de la musique : Julien Duvivier, Louis Poterat, Maurice Yvain
- Assistant à la réalisation : Robert Vernay
- Monteuse : Marthe Poncin
- Ingénieur du son : Antoine Archimbaud
- Producteur : Arys Nissotti
- Décors : Jacques Krauss
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1936
- Sortie en France : 17/09/1936
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 924
- Visa délivré le : 21/09/1939
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
- Interdiction : Aucune
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
À l'origine, le réalisateur Julien Duvivier tourna une fin pessimiste dans lequel Jeannot (Jean Gabin) tue Charlot (Charles Vanel). Cette fin fut jugée trop négative par les producteurs qui obtinrent de Duvivier qu'il tourne une fin optimiste. C'est cette fin optimiste qui est exploitée au cinéma, qui n'a pas rencontré le succès public espéré1. La version pessimiste est diffusée à la télévision française le 4 juin 2006 sur France 3.
Source : Wikipedia
La Belle équipe aurait pu résonner comme un exemple de la façon dont les individus peuvent collaborer, dans un respect mutuel, à la construction d'un monde meilelur. Le film aurait alors reflété les changements sociaux cruciaux de la France au milieu des années 30. L'optimisme des classes ouvrières suite au Front populaire, la croyance en des sociétés coopératives comme modèle de l'avenir.
Mais La Belle équipe souffre de manque d'engagement de Duvivier, incertain quant à savoir s'il doit mettre en avant la vision heureuse qu'offre le Front populaire ou la sapper en montrant comment ce monde utopique peut se briser facilement. La double fin du film est à ce titre révélatrice pouvant aussi bien se terminer en tragédie qu'en comédie. Deux versions différentes furent tournées et proposées simultanément aux spectateurs : dans la première, les deux hommes s'entretuaient, et le carillon - don posthume du joyeux Raymond - sonnait dans la guinguette vide. La seconde est la fin optimiste qui fut exploitée, après que le public de 1936 eût tranché, probablement pas au goût de Duvivier.
Avec ce film Gabin sera identifié comme un héros des classes ouvrières, notamment pour sa convaincante interprétation d'une célèbre chanson du misic hall "Quand on s'promène au bord de l'eau Comm' tout est beau, quel renouveau, Paris au loin nous semble une prison, On a le coeur plein de chansons... "
Source : cineclubdecaen.com