Nous sommes en Afghanistan. Le jeu national est encore de nos jours le Bouzkachi, jeu millénaire et brutal où deux équipes de cavaliers se disputent le cadavre d'un bouc pour le porter dans un cercle tracé au sol. Mokhi, un des meilleurs cavaliers de la province de Kathagan, est blessé au cours d'une partie et risque de ne pouvoir participer comme chaque année au grand Bouzkachi royal qui a lieu à Kaboul. Son petit frère Rahim va chercher le guérisseur qui devra tenter l'impossible pour que Mokhi soit en état de jouer. Deux jours plus tard, Mokhi passe une épreuve devant le gouverneur. Il en sort victorieux et est réintégré dans l'équipe locale qui ira à Kaboul. Rahim, fou de joie, le supplie de l'emmener. Mokhi refuse. Rahim décide alors de se rendre à Kaboul par ses propres moyens pour assister au Bouzkachi royal. Un inconnu va guider Rahim. Il porte un nom étrange : Azrael, l'ange du dernier jour. L'attitude mystérieuse de ce guide qui semble appartenir à un autre monde, fait peur à l'enfant qui s'enfuit seul au cours d'une halte. Mais, rapidement, la solitude désolée de la ville morte où il a cherché refuge lui fait ardemment souhaiter une présence humaine. C'est avec reconnaissance qu'il accueille Azrael parti à sa recherche. Enfin, Rahim atteint Kaboul en même temps que la troupe de cavaliers dont fait partie Mokhi. Et le Bouzkachi royal commence, suivi avec intérêt par Rahim. L'un des cavaliers de la troupe à laquelle appartient Mokhi, Ouroz, a fait subir à Rahim des humiliations que celui-ci ne peut lui pardonner. Or, au cours de la partie, Rahim pour se venger coupe la sangle du cheval de rechange appartenant à Ouroz. Hélas, ce cheval, c'est le frère de Rahim, Mokhi, qui va l'utiliser. Prévoyant le malheur qui va arriver à son frère, Rahim se lance dans la mêlée dans laquelle s'affrontent hommes et chevaux, afin de piévenir Mokhi. Il sera écrasé dans cette mêlée de cavaliers Mongols tandis que Mokhi triomphera du Bouzkachi, car la sangle a tenu.
Source : © Fiches du Cinéma