Synopsis
1942, au plus fort de l'occupation dans les Ardennes, zone interdite et affamée. Pour Clovis Parizel, habitant de Bourg-Fidèle, nourrir sa femme et ses deux enfants est une t che presque insoluble. Mais heureusement Mathilde, la femme de Clovis, a une idée : elle suggére à son mari d'aller trouver les parents d'un homme qui était avec lui à la guerre. C'est bien le diable si ces parents reconnaissants ne lui donne pas quelques kilos de pommes de terre...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (30)
Production et distribution (3)
Générique détaillé (17)
- Scénaristes : Claude Autant-Lara, Jean Aurenche
- Directeur de la photo : Michel Kelber
- Auteur de la musique : Pierre Perret
- Assistants à la réalisation : Alain Nauroy, Claude Clément
- Monteuse : Madeleine Gug
- Ingénieur du son : Robert Beauchamp
- Costumes : Jacques Cottin
- Auteur de l'œuvre originale : Jacques Vaucherot
- Cadre : Bernard Noisette
- Directeur de production : Bernard Artigues
- Assistantse monteuses : Inès Collignon, Jacqueline Simoni
- Scripte : Ariane Litaize
- Bruitage : Louis Devaivre
- Chef décorateur : Max Douy
- Mixage : René Renault
- Photographe de plateau : Roger Corbeau
- Régisseuse générale : Chantal Larouette-Debelmas
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Thèmes : Guerre, Monde rural
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1969
- Sortie en France : 22/11/1969
- Durée : 1 h 30 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 35892
- Visa délivré le : 21/11/1969
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Le film a été tourné dans la petite commune de Bourg-Fidèle, située entre Rocroi et Charleville-Mézières pour les extérieurs et pour les intérieurs, notamment dans le café Bauchot, et l'ancien magasin d'alimentation nommé «la coopette» par les habitants du village. La maison où furent tournées les scènes de la demeure de Clovis est aujourd'hui ornée d'un panneau «Les Patates». D'autres scènes ont toutefois dû être tournées en studio.
Le tournage a été perturbé par les intempéries, l'été 1969 s'étant révélé particulièrement pluvieux.
Une des scènes du film (la Kommandantur) a été tournée sur la place Ducale de Charleville-Mézières : les habitants avaient été surpris de voir des drapeaux nazis flotter aux fenêtres de l'ancienne mairie (reconvertie pour l'occasion), d'autres à Rocroi, sur la place principale, ainsi que dans une fonderie de cette cité.
Au début du film, on peut voir une vue de la Meuse, probablement filmée à Haybes, dans la direction de Fépin, puis une autre scène tournée à Fumay (on y voit un passage à niveau). Ces communes sont situées dans la Vallée de la Meuse, en fait à une vingtaine de kilomètres du lieu de l'action, qui se trouve sur le plateau de Rocroi.
Près de la maison de Clovis, l'on voit un panneau indiquant Sedan 40 km. Cette ville se trouve en effet presque à cette distance puisqu'elle est à 49 km de l'endroit en question. En 1940, cette ville ardennaise a connu une bataille sanglante (la Percée de Sedan) voyant l'armée nazie traverser la Meuse pour envahir la France, en passant par la Belgique.
Ce film est assez proche d'un autre film de Claude Autant-Lara, La Traversée de Paris, film de 1956 avec Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès.
Source : Wikipedia
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Point de vue
(...) Les films français consacrés au milieu ouvrier sont rares, ceux qui en parlent sur un ton juste, plus encore. pour y avoir réussi, Les Patates mérite d'être vu. C'est un film attachant, séduisant même, qui n'est pas sans rappeler une autre réussite – moindre, me semble-t-il – d'Autant-Lara, La Traversée de Paris, dont il apparaît comme un volet complémentaire. La mise en scène est directe et efficace, attachée à la bonne conduite du récit. C'est celle d'un très bon technicien et cela me semble suffisant ici. L'interprétation est solide, dominée par Henri Virlojeux : elle fait appel à quelques-uns des meilleurs seconds rôles du cinéma français, et trace une fresque de portraits qui ne sont pas sans attrait. Pierre Perret lui-même est convaincant, même s'il a parfois tendance à trop charger et à mal maîtriser ses sourcils. Mais tout cela n'a, au fond, qu'une importance toute relative. L'essentiel est dans le propos, dans le ton du film et aussi, n'en déplaise aux modes, dans l'émotion simple de certaines séquences, de certains plans comme celui où Clovis avoue aux Guignard qu'il vient de la zone interdite.
Il y a aussi autre chose que l'on trouve de moins en moins dans le cinéma français – et c'est tant pis pour lui : la chaleur humaine. J'avoue y être sensible.
© François Chevassu, "La Saison Cinématographique 1970".