Synopsis
Antoine a été élevé par un grand-père très riche dans le culte du moindre effort. Aussi, quand il perd cet admirable vieillard dont la fortune a fondu, il ne cherche pas de travail. A Montmartre, il fait la connaissance de Balthazar, le glacier, et de Nicole sa maîtresse ; son charme et sa bonne humeur le feront aimer par l'une et aider par l'autre ; mais au moment où il faut faire effort, il disparaît. Il est alors recueilli par un jeune prince qui ne s'intéresse qu'aux trains miniatures. Promu chef de gare, il ne peut se fixer auprès de cet esprit dérangé, et il saute dans un vrai rapide : il est à Rome. Tour à tour modèle dans un atelier de dessin et amant d'une restauratrice, il réussit à se fixer quelque temps chez un avocat dont il prétend avoir connu le fils, mort récemment. Obligé de quitter précipitamment son hôte, il débarque en Angleterre. Chez Sotheby, il fait la connaissance de Darius Socratos, le multimillionnaire, qui le ramène en France. Las de vivre aux crochets des puissants de ce monde, il s'attache à Isabelle, employée d'usine : et, ô surprise, il se retrouve ouvrier dans la métallurgie. Mais il se réveille, péchant à la ligne près de son grand-père. Le cauchemar n'a guère duré.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (35)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Les Films du Siècle, Productions et Éditions Cinématographiques Françaises (PECF)
- Production étrangère : Ultra Film
- Distribution France : Fox France
Générique détaillé (11)
- Scénariste : Philippe De Broca
- Dialoguistes : Henri Lanoë, Philippe De Broca
- Directeur de la photo : Raoul Coutard
- Auteur de la musique : Georges Delerue
- Monteuse : Françoise Javet
- Ingénieur du son : Jacques Carrère
- Costumes : Jacqueline Moreau
- Auteur de l'œuvre originale : André Couteaux
- Producteur : Julien Derode
- Scripte : Sylvette Baudrot
- Directeur artistique : Pierre Duquesne
Visionner ce film
Regarder Un monsieur de compagnie en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie sentimentale
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1964
- Sortie en France : 04/11/1964
- Durée : 1 h 34 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 28815
- Visa délivré le : 02/10/1964
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.33
- Format son : Mono
Actualités & distinctions
A propos
Point de vue
Il semble que Philippe de Broca ait voulu retrouver le cimat onirique et gentiment farfelu du Farceur dans ce Monsieur de compagnie aux aventures cocasses. Si cela est vrai, le résultat est décevant, car on a beau nous dire que cette folle série d'événements n'est qu'un rêve, on a beaucoup moins l'impression de rêver que dans Le Farceur, qui, sans se prétendre réaliste, se présentait néanmoins comme vécu. Cela ne veut pas dire que le film est sans intérêt ; il y a au contraire des trouvailles irrésistibles de drôlerie, comme l'épisode trop court où Antoine devient chef de gare d'un réseau miniature. Le début, par contre, est un peu lent, et le film ne trouve guère son rythme propre qu'à partir du moment où Antoine fait du photo-shop. De même, l'aventure romaine manque de dynamisme, et de n'est qu'à Londres que le film retrouve à nouveau toute sa verve. Peut-être l'idée de départ était-elle trop ténue pour animer un long métrage ? Je crois plutôt que notre insatisfaction provient d'un manque de rigueur dans la conduite du film (il aurait fallu le tourbillon de L'Homme de Rio) et surtout d'un mauvais emploi de la couleur. Trop réalistes, parfois franchement laides, les couleurs sont celles d'un magazine illustré quand il aurait fallu créer une sorte d'univers parallèle, où tout devient possible. C'est peut-être à cause de ces couleurs que ce film d'évasion ne permet pas vraiment l'évasion. Il reste néanmoins un excellent film de divertissement, qui ne nous décoit que dans la mesure où l'on attend beaucoup désormais de l'auteur du Farceur et de L'Homme de Rio. Un Français auteur de bonnes comédies, ni pontifiantes, ni moralisatrices, ni vulgaires, ce serait vraiment trop dommage de le perdre !
© Guy Gauthier, "La Saison Cinématographique 1965".