Synopsis
Nous sommes en 1944. La gentille Marie, fille du fermier Dimanche, a épousé Jérôme, fils de la châtelaine dont dépend la ferme. Elle voudrait bien vivre à Paris, mais son mari la cloître au château. Or voici qu'un soir, l'aventure vient à elle sous les traits de Bobby, jeune capitaine des P.F.L., parachuté dans la région. Bobby est chargé de faire un relevé du parc, dans lequel doivent, au jour J, être largués des parachutistes. Le devoir ne s'oppose d'ailleurs pas à ce que le fringant capitaine fasse à Marie une cour pressante, tandis que, pour sa part, un major allemand s'efforce à la galanterie. Le père de Marie, de son côté, est le chef de la Résistance locale, ce qui complique bien les choses. Jérôme passe à travers tous ces événements avec une splendide inconscience, soucieux avant tout de maintenir sa très jeune épouse hors des contacts dangereux. C'est lui qui, négligemment, délivrera son beau-père et mettra la cargaison hors d'état de nuire et, à la place de Bobby rendu indisponible par une "explication entre hommes" avec le major allemand, permettra dans la nuit du 6 juin l'assaut des Alliés. Et c'est sur le char des triomphateurs qu'il fera son entrée dans Paris libéré, aux côtés d'une Marie totalement reconquise.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (15)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Les Productions de la Guéville
- Production associée : Ancinex
- Exportation / Vente internationale : Newen Connect a TF1 Group Company
- Distribution France : Union Générale Cinématographique (UGC)
Générique détaillé (15)
- Adaptation : Alain Cavalier, Claude Sautet
- Scénariste : Jean-Paul Rappeneau
- Dialoguiste : Daniel Boulanger
- Directeur de la photo : Pierre Lhomme
- Auteur de la musique : Michel Legrand
- Assistants à la réalisation : Olivier Gérard, Nicolas Ribowski
- Monteur : Pierre Gillette
- Ingénieurs du son : Pierre Goupil, Jacques Maumont
- Costumes : Marc Doelnitz
- Productrice : Nicole Stéphane
- Directeur de production : Jacques Juranville
- Assistant monteur : Ghislaine Desjonqueres
- Scripte : Elisabeth Rappeneau
- Chef décorateur : Jacques Saulnier
- Régisseur général : Jacques Pignier
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Thèmes : Histoire
- Langue de tournage : Français, Anglais
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1965
- Sortie en France : 25/01/1966
- Durée : 1 h 35 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 29595
- Visa délivré le : 22/12/1965
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
- Interdiction : Aucune
Box-office & sorties
Diffusion TV
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Actualités & distinctions
A propos
Prix Louis Delluc 1965.
Critique
Raconter l'intrigue, c'est dénaturer cette première œuvre d'un jeune réalisateur. À tout instant, le film frôle le "sacrilège", la faute de goût, sans y tomber ; essentiellement parce que c'est une œuvre jeune, saine, profondément gaie, mais d'une gaieté robuste, entraînante, qui suscite le rire, le sourire et l'abandon à cette action bien montée, pleine de rebondissements, d'imprévu où s'allient l'ironie, l'humour, une douce indulgence pour les personnages un peu farfelus, la tendresse pour la petite héroïne romantique, enfant gâtée pleine de charme. La direction d'acteurs est excellente, qui permet d'unir les souples talents cinématographiques de Catherine Deneuve et Philippe Noiret, et le jeu plus appuyé, quasiment théâtral, de Pierre Brasseur et Mary Marquet. Le dialogue soutient bien le rythme rapide du film, il est juste "dans le ton" qui convient, et les images sont belles. Pouvoir sourire librement d'une période tragique, mêler – avec quelque invraisemblance sans doute – les histoires individuelles à ce que fut l'histoire est un soulagement. .Et l'œuvre est assez achevée pour que l'on puisse comprendre et aimer ce film d'un jeune pour qui l'Occupation, la Libération sont des accessoires des récits des anciens, comme Verdun le fut pour une autre génération. Réaction saine qui fait accepter la liberté, la désinvolture de La Vie de château.
© Jacqueline Lajeunesse, "La Saison Cinématographique 1966".