Synopsis
Nous sommes à Caracas où Nelly va épouser Vittorio. Apparemment cette perpective n'enchante guère la blonde enfant qui, le soir de ses fiançailles, fausse compagnie à son futur. Dans la chambre voisine de l'hotel où Nelly s'est réfugiée, se repose, pas pour longtemps, Martin, qui a, lui aussi, quitté son épouse, Jessie, mais aussi la société qui emploie ses talents de créateur de parfums. Il vit en paix, seul dans une ile d'où il ne sort que pour venir à Caracas, vendre les légumes de son potager. Jaloux de sa tranquillité, Martin voit déferler sur lui l'ouragan Nelly et les catastrophes qu'elle semble provoquer à plaisir. Il lui faudra d'abord la défendre contre les assauts de Vittorio, puis l'aider à échapper à son employeur, un dénommé Alex Fox, à qui la jeune femme a "emprunté" une toile originale de Toulouse Lautrec et, enfin, la conduire jusqu'à l'aéroport où il lui paye un passage pour la France. De retour dans son ile, Martin y retrouve Nelly qui n'a pu monter dans l'avion. Il tente alors de la ramener à Caracas, mais Nelly coule son bateau. Excédé, Martin bannit l'importune dans un coin éloigné de l'ile mais la jeune femme trouve toujours le moyen de le rejoindre. Peu à peu le solitaire trouve du charme à sa compagnie. Vittorio et Alex débarquent dans l'ile et enlèvent Nelly. Quant à Martin, il refuse de rentrer au bercail pour y retrouver sa femme et son emploi. Après deux années passées en prison, il part à la recherche de Nelly, retrouve sa trace à Caracas : une lettre lui apprend qu'elle n'a pas épousé Vittorio et qu'elle l'attend en France, dans un petit village...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (10)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : Lira Films
- Production étrangère : Produzioni Artistiche Internazionali
- Exportation / Vente internationale : StudioCanal Films Limited
- Distribution France : Gaumont
Générique détaillé (15)
- Scénaristes : Elisabeth Rappeneau, Jean-Loup Dabadie
- Dialoguiste : Jean-Loup Dabadie
- Directeurs de la photo : Pierre Lhomme, Antoine Roch
- Auteur de la musique : Michel Legrand
- Assistants à la réalisation : Hélène Bernardin, Jean-Michel Lacor, Marc Monnet, Pierre Tati
- Monteuse : Marie-Josèphe Yoyotte
- Ingénieur du son : Harald Maury
- Costumes : Catherine Leterrier
- Producteurs exécutifs : Ralph Baum, Raymond Danon, Jean-Luc Ormières
- Cadre : Philippe Brun, Vladimir Ivanov
- Monteuse son : Ziva Postec
- Assistantse monteuses : Violette Marfaing, Christine Pinoteau
- Scripte : Bénédicte Kermadec
- Chef décorateur : Max Douy
- Mixage : Jacques Maumont
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie sentimentale, Aventure
- Langue de tournage : Français, Anglais
- Origines : France, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie)
- Année de production : 1975
- Sortie en France : 26/11/1975
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 43525
- Visa délivré le : 24/11/1975
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
- Format son : Stéréo
Box-office & sorties
Diffusion TV
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A propos
Le Sauvage ou la possibilité d'une île
Je me souvenais du Sauvage et de l’incroyable beauté de Catherine Deneuve, de sa blondeur sauvage. De sa splendeur. Je me souvenais du rythme endiablé du film, conçu sur le ton d’une comédie américaine avec Katharine Hepburn et Spencer Tracy : l’histoire d’un homme sage et séduisant, retiré du monde, assailli par une furie, une sorte de garçon manqué qui lui tourne autour comme une guêpe, jusqu’à ce qu’il succombe à l’amour.
C’est ce qui se passe dans Le Sauvage entre Catherine Deneuve et Yves Montand. Nelly fait irruption dans la vie de Martin, qu’elle réveille - au sens propre comme au sens figuré. L’empêchant de dormir, une nuit, dans un hôtel de Caracas, elle l’oblige à l’aider à se débarrasser d’un poursuivant amoureux et ordinaire, juste après s’être rendu compte qu’elle allait faire fausse route en épousant ce bellâtre.
Martin s’est retiré sur son île, solitaire, bricoleur et heureux. Il a fui la richesse et la gloire, une femme américaine fortunée. Le Sauvage, c’est la possibilité d’une île : le rêve écologique incarné, bien avant que le mouvement écologiste ne se mêle de la qualité de l’air et de l’eau.
La possibilité d’une île. Nelly y attend de pied ferme Martin, qui est là chez lui et ne veut de personne. Elle s’incruste : comment s’en débarrasser ? Nelly se plaît à vivre dans la nature mais, avec son tempérament, brise tout sur son passage. Elle fuit la ville de tous les dangers, à la recherche de l’Éden. Le mouvement de l’un ne peut que croiser celui de l’autre, au prix de quelques sérieux dégâts. On a vite compris que Nelly et Martin sont faits l’un pour l’autre, mais eux tardent à se le dire. C’est ce qui fait le charme et la profondeur de cette comédie incroyable, sorte de manuel de savoir vivre déclinant l’amour sur tous les tons, tour à tour : utopie, désir de vivre loin de tout et de s’inventer un monde, fantaisie, attirance physique.
Le Sauvage ou le sens de la Beauté. Le film, écrit par Jean-Paul Rappeneau et Elisabeth Rappeneau, avec la complicité de Jean-Loup Dabadie, mis en musique par Michel Legrand et photographié par Pierre Lhomme, avait besoin d’être restauré. C’est chose faite grâce à StudioCanal et La Cinémathèque française, avec l’aide du Fonds Culturel Franco-Américain. J-P. Rappeneau et Pierre Lhomme ont eux-mêmes supervisé cette belle restauration. Le film renaît donc, splendide, intact. Il est programmé au Festival de Cannes en mai 2011, dans « Cannes Classics ». Grand bonheur !
Serge Toubiana, Directeur généralde La Cinémathèque française