Synopsis
Robert Forestier est venu dans cette ville un peu triste de Vichy, pour changer de vie, et oublier Paris et les souvenirs douloureux de son mariage rompu avec Véronique. Sa tache est ardue, car le vide s'est installé en lui. C'est pourquoi il se crée des obligations, prend des habitudes, notamment celle qui lui devient bientot indispensable, d'aller subrepticement observer une jeune fille, Juliette, par la fenetre de sa cuisine dans sa maison. L'harmonie, la douceur qui émanent d'elle tandis qu'elle se livre à ses taches quotidiennes ou qu'elle reçoit son fiancé Patrick, rejaillissent sur lui. Epris du spectacle du bonheur des autres, Robert Forestier n'est qu'un voyeur innocent. Mais il n'échappera pas à l'emprise du malheur. Et tous les etres qui l'approchent en seront victimes, comme par contagion, jusqu'au cauchemar final.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (15)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : ItalFrance Films
- Coproduction : TF1 Films Production
- Distribution France : United International Picture - UIP (France)
Générique détaillé (7)
- Scénaristes : Odile Barski, Claude Chabrol
- Directeur de la photo : Jean Rabier
- Auteur de la musique : Matthieu Chabrol
- Monteuse : Monique Fardoulis
- Costumes : Magali Fustier
- Auteur de l'œuvre originale : Patricia Highsmith
- Producteur : Antonio Passalia
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1987
- Sortie en France : 28/10/1987
- Durée : 1 h 42 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 65436
- Visa délivré le : 24/09/1987
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
Sélections (1)
Les César du Cinéma Français
France, 1988
Meilleure révélation féminine : Mathilda May
Meilleur acteur dans un second rôle : Jean-Pierre Kalfon
Palmarès (1)
A propos
Point de vue
Retour à l'inspiration hitchcockienne de Chabrol via l'adaptation d'un roman de Patricia Highsmith. Le thème hitchcockien du faux coupable avec une machination ourdie par une ex-femme qui le déclare instable, violent et fragile psychologiquement se transforme en drame noir. Le cri du hibou est un cri de désespoir poussé au fond de la nuit.
Robert se croyait observateur détaché de la situation et se retrouve pris dans une toile d'araignée. Cette métaphore de la toile d'araignée est énoncée dans la cafétéria ou le commissaire vient le trouver. La séquence alterne plan en plongée et travellings semi-circulaires autour de la table où leur conversation est épiée.
Le médecin chez lequel Robert trouve refuge se fera aussi l'écho de cette absurdité de volonté de maîtrise. Il préfère les dames aux échecs "car les échecs sont trop complexes, dit-il. On perd l'illusion de pouvoir dominer le jeu". Après avoir donné l'impression de très mal jouer, il prendra huit pions d'un coup et gagnera. Mais cette victoire n'aura aucune saveur. Il avouera n'en plus goûter aucune depuis le décès de sa femme. C'est d'ailleurs la mort que lui apportera indirectement Robert dans la séquence suivante.
Cette échappée de la maîtrise vers la folie est présente dès le pré-générique avec Robert observant Juliette, dès le générique qui cadre d'abord la règle-équerre avant d'inscrire le nom du metteur en scène sur fond d'azur et lors de la séquence finale... où la maîtrise pourrait consister à endosser le meurtre.
Ce film, l'un des plus désespéré de Chabrol est bien sur empli de réflexions humoristiques sur la télévision, les pâtisseries sous cellophane et de références culturelles ironiques : la madeleine et la mémoire, la peinture abstraite au couteau et un méchant qui s'appelle Patrick Soulages du nom du peintre de la couleur noire et au prénom permettant cette adresse de Robert à Juliette : "Avec vous Tous les garçons s'appellent Patrick".
© Jean-Luc Lacuve le 27/06/2009
Source : cineclubdecaen.com