Synopsis
En janvier 1944, dans un collège catholique aux environs de Paris, Julien Quentin voit arriver un nouvel élève, Jean Bonnet, qui, par bien des cotés, est différent des autres. Sa curiosité est aussitot éveillée et, au fur et à mesure qu'il apprend qui est Jean Bonnet, et la menace tragique qui pèse sur lui, une amitié profonde se développe entre les deux enfants. Il s'agit d'une chronique de l'époque, de la vie particulière d'un pensionnat de garçons, de l'éveil d'un enfant devant la brutalité et la violence du monde des adultes.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (16)
Production et distribution (5)
- Production déléguée : NEF - Nouvelles Éditions de Films
- Coproduction : mk2 films
- Productions étrangères : Stella Film, Rai - Radiotelevisione Italiana
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : mk2 films
Générique détaillé (20)
- Scénariste : Louis Malle
- Directeur de la photo : Renato Berta
- Assistants à la réalisation : Mathieu Amalric, Yann Gilbert, Patrick Cartoux
- Monteuse : Emmanuelle Castro
- Ingénieur du son : Jean-Claude Laureux
- Costumes : Corinne Jorry
- Producteur : Louis Malle
- Producteur associé : Marin Karmitz
- Assistant son : Jean-Pierre Duret
- Assistants opérateurs : Jean-Marie Fadier, Jean-Paul Toraille
- Directeur de production : Gérald Molto
- Attachée de presse (film) : Eva Simonet
- Assistante monteuse : Marie-France Poulizac
- Scripte : France Lachapelle
- Bruitage : Daniel Couteau
- Directrice de casting : Jeanne Biras
- Chef décorateur : Willy Holt
- Mixage : Claude Villand
- Photographe de plateau : Jeanne Louise Bulliard
- Régisseur général : Jean-Yves Asselin
Visionner ce film
Regarder Au revoir les enfants en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame, Comédie dramatique
- Thèmes : Adolescence, Guerre
- Langue de tournage : Français
- Origines : France (70.0%), Allemagne (30.0%)
- EOF : Oui
- Nationalité : Majoritaire français (France, Allemagne)
- Année de production : 1987
- Sortie en France : 07/10/1987
- Durée : 1 h 45 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 64487
- Visa délivré le : 31/07/1987
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
- Format son : Dolby
- Interdiction : Aucune
Box-office & sorties
Box Office
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Sorties à l'international
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie | Titre local |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Actualités & distinctions
Actualités (3)
Sélections (5)
Oscars du Cinéma
Etats-Unis, 1988
Nomination Oscar du Meilleur scénario original : Louis Malle
Nomination Oscar du Meilleur film en langue étrangère
Palmarès (3)
A propos
Genèse
Ce film est en partie autobiographique. Louis Malle a vécu cette histoire qui a longuement occupé son esprit, selon ses propres dires : « Pendant longtemps, j'ai purement et simplement refusé de m'y attaquer, parce que cet événement m'avait traumatisé et qu'il a eu une énorme influence sur ma vie. »
Le projet de départ s'intitulait d'ailleurs My Little Madeleine (en référence à la madeleine de Proust) avant de s'intituler Le Nouveau puis finalement Au revoir les enfants.
Néanmoins, le réalisateur n'a jamais prétendu raconter la vérité à la façon d'un documentaire, c'est une fiction faite des souvenirs qu'il a de cette histoire vécue, à laquelle il a rajouté des éléments et anecdotes récupérés ailleurs, et des éléments purement de fiction.
De façon générale, l'amitié approfondie entre Julien et Jean est purement de fiction. Le jeune Malle n'a pas réellement développé d'amitié avec le vrai Bonnet (il déclarera dans plusieurs interviews que c'est ce regret qui a motivé le film). Le personnage de Julien corrige ce que Louis Malle n'a pas eu le temps, l'occasion ou la présence d'esprit de faire à l'époque. Sa façon de chercher des indices sur l'identité de Jean (à la façon d'un Sherlock Holmes - cité dans le film) peut être vue comme l'investigation que le réalisateur fait a posteriori sur son passé.
Liens avec d'autres films de Malle
Le réalisateur avait déjà abordé le sujet de la collaboration dans Lacombe Lucien où le personnage principal était le collaborateur. Il peut être fait un lien entre le personnage de Lucien et celui du collaborateur Joseph dans Au revoir les enfants. À l'époque de l'écriture de Lacombe Lucien, Louis Malle avait imaginé le personnage de Lucien à l'identique du futur Joseph, mais avait ensuite abandonné cette piste. Louis Malle décrit le personnage de Joseph comme « le petit cousin de Lucien ».
On peut aussi faire un parallèle entre Au revoir les enfants et un autre film de Malle, Le Souffle au cœur, concernant le thème de la relation fusionnelle entre la mère et le fils, le père absent et le milieu bourgeois. Dans les deux films se trouve aussi une scène quasi identique, lorsqu'un prêtre touche la jambe du garçon lors de la confession (dans le premier film cette scène évoque plutôt un attouchement alors que dans le second il s'agit d'un geste tout à fait innocent).
L'histoire réelle
Au revoir les enfants est une version romancée d'événements que Louis Malle a vécus. Dans les faits réels, le jeune Jean Bonnet s'appelait Hans-Helmut Michel (6 juin 1930 - 6 février 1944) et il est resté environ un an dans le collège d'Avon près de Fontainebleau. Il est en fait arrivé dans cet internat quelques mois avant Louis Malle et son frère Bernard.
Après que la Gestapo l'eut arrêté (avec les autres enfants et le père qui les quitte en disant simplement Au revoir) le 15 janvier 1944, il fut envoyé à Drancy puis déporté à Auschwitz où il fut immédiatement envoyé en chambre à gaz.
Le Père Jean du film a lui aussi existé et s'appelait Père Jacques (29 janvier 1900 - 2 juin 1945). Pour avoir caché les trois enfants juifs dans le collège d'Avon, il fut lui déporté à Mauthausen. Il mourut une semaine après la libération du camp. Il est honoré à Yad Vashem en tant que Juste parmi les nations.
Source : Wikipedia
---
Point de vue
Le film démarre lentement comme une chronique de la vie d'un pensionnat d'enfants de riches que leurs parents ont mis là pour les protéger de la guerre. Le regard de Julien Quentin découvre banalement les joies et les mesquineries de l'existence. L'arrivée de Bonnet, juif que cache le père Jean , permet à Julien d'accéder à un autre regard sur le monde. Julien apprend en détournant les yeux, derrière une fenêtre, et surtout la nuit (lieu d'effroi et de honte, lié pour lui au pipi au lit). Il découvre un monde moins civilisé et plus féroce. La scène de la chasse au trésor qui se termine par la capture des enfants par les nazis est emblématique des forces pulsionnelles qui conduiront à l'extermination de la race juive. Julien détourne enfin les yeux devant l'innommable lorsqu'il découvre la trahison du serviteur.
Malle n'essaie pas, comme dans Lacombe Lucien, de faire une analyse psychologique des motivations de chacun pendant la guerre. Même s'il dénonce la lâcheté des miliciens et le drame des juifs, dans la scène du restaurant par exemple, dans la même scène, il justifie aussi l'attitude des non-résistants et des allemands. Il tente d'appendre à son spectateur que la psychologie ne suffit pas et que la dimension humaine se cherche dans la nature profonde de l'homme, celle qui, la nuit, le tient fraternel avec les autres hommes face à la la férocité des loups et des sangliers la nuit dans la forêt. Cette morale de l'apprentissage du regard, de la connaissance profonde de l'humanité est un message d'espoir qui contrebalance la fin tragique des héros du film.
Jean-Luc Lacuve le 18/03/2008
Source : cineclubdecaen.com