Synopsis
A l'hôtel de Bourgogne, la représentation se prépare. Cyrano de Bergerac empêche le comédien Montfleury de jouer; Cyrano est provoqué en duel, au prétexte de la taille de son nez, par le vicomte de Valvert, le favori du comte de Guiche et, "à la fin de l'envoi" il le tue. Cyrano est amoureux de sa cousine Roxane, une jolie précieuse, qui lui donne rendez-vous. Au passage, il estourbit une centaine de spadassins chargés d'assassiner un de ses amis. Mais Roxane lui avoue qu'elle aime Christian de Neuvillette, un nouveau cadet, et lui fait promettre de le protéger. Cyrano s'y engage et Christian, lui avouant son manque d'esprit, c'est lui qui écrit les lettres d'amour. Roxane est devenue tout à fait amoureuse de Christian après une déclaration enflammée faite par Cyrano sous son balcon. Grâce à un subterfuge, elle trompe le comte de Guiche et épouse Christian, mais par dépit de Guiche envoie les cadets au siège d'Arras. La famine y règne, ils sont encerclés, mais Cyrano continue à envoyer des lettres à Roxane. Celle-ci les rejoint avec des vivres, mais les Espagnols donnent l'assaut et Christian est tué. Roxane se retire dans un couvent et comprend, juste avant la mort de Cyrano blessé dans un lâche attentat, que c'était lui, l'homme qu'elle aimait.
Source : © Fiches du Cinéma
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (53)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Hachette Première et Cie, DD Productions, Camera One
- Coproductions : Films A2, UGC Images, Europe 1
- Exportation / Vente internationale : Lagardère Studios
- Distribution France : Union Générale Cinématographique (UGC)
Générique détaillé (20)
- Scénaristes : Jean-Paul Rappeneau, Jean-Claude Carrière
- Directeur de la photo : Pierre Lhomme
- Auteur de la musique : Jean-Claude Petit
- Assistant à la réalisation : Thierry Chabert
- Monteuses : Maguelone Pouget, Noëlle Boisson
- Ingénieur du son : Pierre Gamet
- Costumes : Franca Squarciapino
- Auteur de l'œuvre originale : Edmond Rostand
- Producteurs : René Cleitman, Michel Seydoux
- Assistants son : Bernard Chaumeil, Éric Tisserand
- Assistants opérateurs : Jean-Yves Le Poulain, François Hernandez, Tariel Meliava
- Cadre : Yves Agostini
- Directeurs de production : Gérard Gaultier, Patrick Bordier
- Monteur son : Jean Goudier
- Assistante monteuse : Claire Sels
- Décors : Jacques Rouxel
- Chef décorateur : Ezio Frigerio
- Mixage : Dominique Hennequin
- Photographe de plateau : Benoît Barbier
- Régisseur général : Marc Vadé
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie, Historique, Adaptation littéraire, Aventure
- Thèmes : Amour
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Oui
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1989
- Sortie en France : 28/03/1990
- Durée : 2 h 17 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 66874
- Visa délivré le : 16/03/1990
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
- Format son : Dolby
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
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Festival international du film de Cannes
France, 1990
Prix d'interprétation masculine : Gérard Depardieu
Délégations (1)
A propos
Petite histoire du film
Avril 1986. Le producteur René Cleitman organise une projection de son dernier film à son patron, Jean-Luc Lagardère. A la tête d'Hachette Première, Cleitman a produit le nouveau Bertrand Blier, Tenue de soirée. Un film choc, avec Depardieu, Blanc et Miou-Miou. Le sujet: l'homosexualité. Le ton: des dialogues fleuris et épineux. La presse salue l'artiste Blier, pointe un scandale probable. Cannes sélectionne l'oeuvre. Lagardère, homme de valeurs dès qu'il s'agit d'arts, assiste furieux à ce spectacle ou travestis côtoient prostituées. A la fin de la projection, fou de rage, il jette à Cleitman: « J'ai honte pour la France. » Malgré le succès public, trois millions d'entrées France, le Prix d'interprétation décerné à Michel au Festival de Cannes 1986, le patron de Matra-Hachette ne décolère pas. Son épouse Betty, éprise des artistes, tente de l'amadouer. En pure perte.
Lagardère convoque Cleitman et le punit. « Vous produirez tous les deux ans un classique de la littérature française. » Et de citer « La Chartreuse de Parme », « Le Hussard sur le toit »... Livide, le très calme Cleitman ne peut qu'accepter. L'idée ne l'excite guère. Les films de patrimoine, pas son truc. Il fait une razzia dans une librairie. Flaubert, Balzac, Zola... Lequel choisir? Le fougueux Angelo de Giono semble un bon compromis.
Ironie du hasard, voici Jean-Paul Rappeneau qui lui fait part de son désir d'adapter « Cyrano de Bergerac. » Un très gros budget, un film d'amour et d'aventure. Arme de dissuasion massive : Gérard Depardieu portera le nez et l'épée du gascon. L'acteur est au summum de sa popularité. Avec Francis Veber, Bertrand Blier, il aligne les cartons.
Jean-Claude Carrière forme tandem avec le cinéaste de Tout feu, tout flamme afin de ramener la pièce à un film de deux heures là ou le texte de Rostand dépasse les trois heures. Un travail au point de croix, mot à mot, vers après vers. Une fois remis leur version, le Cyrano de Rappeneau est chiffré. Plus de soixante millions de francs ( 10 millions d'euros ). Un lourd investissement pour un projet pas forcément capable d'attirer un public jeune. C'est oublié la méticulosité, le sens du rythme, du cinéaste. Et son soliste, le dénommé Depardieu.
On tourne en Hongrie, contraintes budgétaires oblige. Anne Brochet sera Roxanne, Jacques Weber, le Duc de Guise, Vincent Perez, Christian... Les techniciens? La crème. Pierre Lhomme à la photo, un tandem italien pour les costumes et les décors, une musique symphonique...
Gérard Depardieu, sur les épaules duquel repose la réussite artistique et commerciale du projet, doit apprendre des kilomètres de texte. Exercice auquel il n'est plus habitué. A l'aide de post it posé sur le décors, il reconstitue les dialogues. Mais Rappeneau appartient à la trempe des cinéastes exigeants. Depardieu enrage le soir dans sa chambre d'hôtel à Budapest. Au point de fracasser une armoire, briser net des chaises, une colère que provoque sa difficulté à mémoriser ses tirades. Cyrano est une mécanique de précision. Chaque verbe mérite une intonation précise. Depardieu se bat contre lui-même, avouant vingt ans plus que cela aura été son travail d'acteur le plus douloureux.
A sa sortie, fin mars 1990, Cyrano de Bergerac reçoit des brassées de fleurs de la part de la critique. Le public suit. Un bouche à oreille enthousiaste se met en place. Mi-avril, le délégué général du Festival de Cannes, Gilles Jacob annonce la sélection du Film. Sa projection officielle fait chavirer le Festival. Depardieu est salué par la presse internationale. Fort logiquement, l'acteur reçoit le prix d'interprétation. Ce qui relance la carrière commerciale du film. Les trois millions d'entrées sont dépassés.
Huit mois plus tard, dix César récompensent Rappeneau-Depardieu. Nommé à cinq reprises aux Oscar, Cyrano en gagne deux. Décors et costumes. Depardieu fera parti des rares français nommés dans la catégorie du meilleur acteur. Quasi favori, une contre-attaque est lancé par un publiciste roulant pour un autre comédien. Dans un interview au Time, dont il fait la Une, l'ancien voyou de Chateauroux évoque les tournantes qui avaient lieu dans son quartier. Immédiatement, on le traite de violeur. C'est faux mais l'Oscar lui échappe au pays de la bigotterie.
In fine, le Cyrano de Rappeneau est un enchantement, drôle et tragique, subtil et racé. Un chef d'oeuvre. René Cleitman aura redoré son blason auprès de Jean-Luc Lagardère. Et met en chantier « Le Hussard sur le toit » d'après Giono, avec Rappeneau à la mise en scène. Patrimoine, patrimoine.