Synopsis
Joey Wellman, habitant de Cleveland, auteur d'un comic-strip « syndiqué » un peu oublié, Hepp Cat (il n'est plus publié que dans cinquante journaux, et même pas dans sa ville natale), se rend en France où est organisée une exposition sur le thème de la bande dessinée. Sa réelle motivation est de retrouver sa fille Elsie étudiante depuis deux ans à Paris où elle fuit la culture américaine, qu'elle abhorre, et son père, qui en est un produit typique : étonné que le monde entier ne parle pas anglais, capable de se mettre en colère devant un téléphone à cartes ou devant une énigme telle que la coexistence de pièces et de billets de cent francs.
Lena, la compagne de Joey (ni son épouse, il le précise, ni la mère d'Elsie), tente malgré tout de profiter de la destination romantique que constitue Paris. Elsie n'accueille volontairement pas son père à l'aéroport, ni ne se rend à l'exposition de bandes dessinées... Le père et la fille se retrouvent finalement, et se fâchent. Joey propose à sa fille de venir passer le week-end à la maison de campagne d'un brillant intellectuel parisien rencontré le soir même. Elsie n'en a aucune envie, mais elle finit par s'apercevoir que le destin lui a joué un tour : l'intellectuel en question n'est autre que Christian Gauthier, spécialiste de Flaubert à qui Elsie tente en vain de faire lire sa thèse.
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (24)
Production et distribution (4)
Générique détaillé (17)
- Producteur délégué : Marin Karmitz
- Scénariste : Jules Feiffer
- Directeur de la photo : Charlie Van Damme
- Auteur de la musique : John Kander
- Assistant à la réalisation : Yann Gilbert
- Monteur : Albert Jurgenson
- Ingénieur du son : Jean-Claude Laureux
- Costumes : Catherine Leterrier
- Producteur associé : Christian Ferry
- Assistant son : Sylvain Lasseur
- Assistants opérateurs : Arthur Cloquet, Gilbert Duhalde
- Directeur de production : Yvon Crenn
- Monteuse son : Nadine Muse
- Assistantse monteuses : Martine Fleury, Élisabeth Guido
- Décors : Philippe Turlure
- Chefs décorateurs : Claude Moesching, Jacques Saulnier
- Mixage : Jean-Paul Loublier
Visionner ce film
Regarder I Want to Go Home en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1989
- Sortie en France : 27/09/1989
- Durée : 1 h 45 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 67397
- Visa délivré le : 06/09/1989
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Stéréo
Box-office & sorties
Box Office
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Sorties à l'international
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie | Titre local |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Actualités & distinctions
Sélections (3)
Palmarès (1)
A propos
Le film s'est fait dans un contexte assez inhabituel. Tout d'abord, Alain Resnais n'était pas au meilleur de sa forme, financièrement parlant. La plupart de ses derniers films n'avaient pas été très rentables excepté Mélo, et aucun producteur n'avait particulièrement envie de se lancer dans une aventure cinématographique avec lui, excepté Marin Karmitz. Karmitz et Resnais se mettent d'accord pour réaliser un film dont le thème serait les rapports entre la France et les États-Unis. Le titre premier, Faux-amis, aurait dû explorer ce que les traducteurs appellent « faux-amis », des mots proches, parfois de même racine linguistique mais ayant des sens différents voire opposés. Resnais, qui n'est pas scénariste de ses films, choisit de travailler avec Jules Feiffer, un auteur de très grand talent, célèbre pour ses pièces de théâtre (Petits meurtres...) mais aussi pour un comic-strip qu'il a écrit et dessiné pendant près d'un demi-siècle pour le New Yorker, Playboy, Rolling Stone, etc.
Malgré le statut d'auteur de bande dessinée et malgré la passion que ce médium inspire à Resnais depuis toujours, il est établi au départ que le film ne parlera en aucun cas de bandes dessinées.
Après avoir exploré diverses pistes (un ancien combattant américain revient sur les lieux du Débarquement...), Resnais et Feiffer dénoncent leur bonne résolution : le héros de leur film sera un auteur de bandes dessinées. Le film est tourné en anglais, et les doubleurs en français ont pris un accent américain prononcé.
Les spectateurs ont boudé le film et la critique l'a mal perçu. Marin Karmitz suggère que l'affiche était ratée. Alain Resnais pense à présent que les références à des auteurs de bandes dessinées comme Herriman, Eisner, Spiegelman ou Al Capp n'auront amusé ou intéressé que des spécialistes, ces auteurs étant méprisés dans leur propre pays et passablement méconnus en France.
Le fait de parler de bande dessinée est un premier point rédhibitoire : on ne mélange pas deux médiums aussi différents et en même temps concurrents comme sont le cinéma et la bande dessinée impunément. Le film sort en 1989, période à laquelle la bande dessinée a subitement fatigué le public qui l'avait fêtée dans les années 1970 (à partir de l'exposition « Bande dessinée et figuration narrative » au Musée des Arts décoratifs de Paris) jusqu'aux années « Lang ».
I Want to go home a obtenu le Ciak d'or au Festival de Venise 1989.
Source : Wikipedia