Synopsis
Une épidémie d'«accidents» mystérieux, entraînant des catastrophes en chaîne et des centaines de morts, sévit à Berlin-Ouest. Les télévisions sèment la panique, en particulier Matermedia, dirigée par le Dr. Marsfeldt. L'inspecteur Hartmann penche pour une vague de suicides provoqués, au contraire de son rival Penck. Bientôt, il est mis sur la piste d'une actrice dont l'image télévisée se répand sur tous les murs de la ville pour vanter un club de vacances, Theratos, Sonja Vogler, à qui certaines victimes ont envoyé une médaille représentant une tortue et une photo de l'actrice aux yeux transpercés...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (12)
Production et distribution (4)
- Productions déléguées : Solyfic, Cléa Productions
- Coproductions : La Sept Cinéma, FR3 (France Régions 3)
- Productions étrangères : Ellepi Film, IIF - Italian International Film, Nef Filmproduktion
- Distribution France : Pyramide Distribution
Générique détaillé (9)
- Scénariste : Sollace Mitchell
- Directeur de la photo : Jean Rabier
- Auteurs de la musique : Paul Hindemith, Delta Mekong
- Monteuse : Monique Fardoulis
- Producteurs étrangers : Hans Brockmannn, Leo Pescarolo, Fulvio Lucisano
- Auteur de l'œuvre originale : Norbert Jacques
- Coproducteurs : François Duplat, Adolphe Viezzi
- Directrice de production : Ingrid Windisch
- Décors : Dante Ferretti
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Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame psychologique
- Langue de tournage : Anglais
- Origines : France, Allemagne, Italie
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Minoritaire français (France, Allemagne, Italie)
- Année de production : 1990
- Sortie en France : 21/11/1990
- Durée : 1 h 57 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 70317
- Visa délivré le : 15/11/1990
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Format son : Dolby Stéréo
Box-office & sorties
Box Office
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Diffusion TV
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Sorties à l'international
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Actualités & distinctions
A propos
Claude Chabrol dira au sujet de cette adaptation d’un roman de Norbert Jacques, dont il considérait le résultat comme raté : « Entre le scénario qui n'était pas au point, l'acteur principal (Jan Niklas) qui était nul et la production qui foirait, je me sens coupable qu'à soixante pour cent ».
Pourtant, l’affaire se présente sous les meilleurs auspices. Trois personnes, sous l’emprise d’une douce voix, se suicident. Le mystère est posé et le spectateur accroché à l’intrigue. Le suspense va pouvoir dérouler son fil d’Ariane pour conduire le public jusqu’au dénouement.
Et Claude Chabrol d’instiller un climat futuriste, entre Big Brother et Fantômas. Des écrans géants déversent dans la ville des messages vantant les mérites d’un ailleurs paradisiaque, le quidam se métamorphose en suicidaire et passe de vie à trépas pendant qu’un cœur bat dans les entrailles de la cité.
Nous sommes au temps de l’apparence, du sourire et de l’objet. La chosification avance à grands pas, l’Homme n’est plus qu’un objet que l’on jette lorsqu’il est usé. Et qu’importe ce qui se dissimule sous les sourires grimaciers ?
Dans la lignée de Lang, qui immergeait sa série des « Mabuse » dans le climat social, culturel et politique des époques où ils ont été réalisé, Chabrol ancre son « Docteur M » au cœur des rapports sociaux qui caractérisent le capitalisme des années 90, rapports sociaux qui induisent un fort besoin d’évasion, parfois mystique, et servent de terreau à une industrie des médias et des loisirs.
Il ne manquait aucun élément pour que « docteur M » soit un excellent film, à l’image, dans le registre Chabrolien, de « Total Recall ». Pourtant, force est d’admettre qu’au terme d’une demi-heure, un léger ennui s’immisce dans l’esprit.
Passons sur l’épisode ridicule et totalement artificiel du camp de vacances qui semble échappé de « Fortress ». Contentons-nous de reprocher à ce film sa durée qui aboutit à une dilution de l’intrigue – et à l’introduction de l’épisode du camp de vacances — et surtout sa superficialité.
Certes le réalisateur manie toujours avec autant d’adresse et de fluidité la caméra, mais il ne la libère jamais de l’intrigue. L’exemple le plus frappant est fourni par le traitement qu’il accorde au personnage de Sonja. Sa voix et son image sont au cœur de la vague de suicide qui frappe Berlin. A plusieurs reprises la caméra, partant d’un plan d’ensemble, cadre en gros plan son visage, mais elle ne s’aventure pas plus loin. Jamais elle ne tente de percer ses pensées, jamais elle ne donne vie à ce personnage central. Tout au plus nous la présente-t-elle en larmes après qu’un serveur de restaurant se soit suicidé sous ses yeux.
Heureusement, lorsque vient l’instant du dénouement, Claude Chabrol met en œuvre un montage, alterné et parallèle, qui rallume l’intérêt du spectateur et rappelle qu’un mauvais film d’un grand cinéaste est toujours traversé par des fulgurances géniales.
Source : rayonpolar.com