Focus

Les lieux

La Terrasse Unifrance à Cannes, lieu privilégié au service du cinéma français à l’international

La Terrasse Unifrance s'installera pour la sixième année au 5 rue des Belges, à deux pas du Palais des Festivals, dans un espace réparti sur 3 niveaux destiné à l’accueil des équipes des productions françaises sélectionnées à Cannes pour leurs interviews avec la presse internationale.
Sont ainsi d'ores et déjà attendues cette année – sous réserve de changements ultérieurs – les équipes des films de Thomas Cailley, Wang Bing, Faouzi Bensaïdi, Cédric Kahn, Catherine Corsini, Kaouther Ben Hania, Stéphan Castang, Katell Quillévéré, Michel Gondry, Justine Triet, Martin Provost, Anna Novion, Valérie Donzelli, Catherine Breillat, Tran Anh Hung, Nuri Bilge Ceylan, Maxime Rappaz, Felipe Galvez...

La Terrasse Unifrance servira également de décor aux interviews vidéo réalisées par Unifrance avec les artistes, afin d’accompagner la promotion à Cannes et, ultérieurement, la sortie des films. Un studio photo (confié à la photographe Marie Rouge) permettra de réaliser des portraits qui pourront notamment être mis à disposition de la presse internationale et des festivals étrangers dont Unifrance est partenaire.
Une exposition photo composée de portraits de cinéastes et comédiens réalisés par Marie Rouge à l’occasion des Rendez-vous d'Unifrance à Paris en janvier 2023, sera également présentée sur la Terrasse Unifrance.

Le lieu accueillera également de nombreux événements privés (uniquement sur invitation) : cocktails (en l’honneur des distributeurs étrangers et des exportateurs français, autour de l’animation, du documentaire…), remise du Prix Unifrance du court-métrage, dîners (autour du Jury de la Semaine de la Critique, des 10 to Watch d’Unifrance, des lauréats du Prix Unifrance du court-métrage, ou encore de l’Œil d’or — le Prix du documentaire décerné à Cannes), etc.

Le stand Unifrance au Marché du Film

Unifrance sera également présente aux côtés des professionnels à travers son stand de 130 m2 situé dans l’enceinte du Marché du Film (Riviera-L1), qui pourra accueillir les rendez-vous des producteurs et exportateurs adhérents d'Unifrance, et hébergera 4 sociétés d'export : Mediawan Rights, MPM Premium, Urban Sales et Reservoir Docs.
Cet espace sera également le lieu des rencontres des équipes d’Unifrance avec leurs interlocuteurs : directeurs et sélectionneurs de festivals étrangers, distributeurs internationaux, représentants de plateformes VOD, exportateurs, responsables de marchés, attachés audiovisuels, conseillers culturels, partenaires et professionnels de l’export.

Un happy hour, destiné à favoriser – sur un mode convivial – les échanges entre les professionnels français et leurs homologues étrangers, est également prévu le samedi 20 mai (uniquement sur invitation).

Les temps forts

Lancement du marché sur la Terrasse Unifrance avec les distributeurs étrangers et les exportateurs français

Le traditionnel cocktail Unifrance, mettant à l’honneur les distributeurs étrangers et les exportateurs français, se tiendra le mercredi 17 mai sur la Terrasse Unifrance (uniquement sur invitation). Cette rencontre, qui signera le début du marché, sera suivie de nombreux événements professionnels qui se tiendront soit sur la Terrasse Unifrance, soit sur le stand Unifrance, à l’instar du petit-déjeuner de travail qui rassemblera les attachés audiovisuels français et les équipes d’Unifrance et du cocktail de l’Académie franco-allemande du cinéma (uniquement sur invitation).

Le documentaire français sur la Terrasse Unifrance et hors les murs

Le jeudi 18 mai, Unifrance s'associera à Cannes Docs, EURODOC & Cinéma du Réel pour accueillir, sur la Terrasse Unifrance, le cocktail d'ouverture de Cannes Docs (uniquement sur invitation).

Unifrance interviendra également à l’occasion du panel porté par l’Institut français au Pavillon des Cinéma du Monde le vendredi 19 mai, premier portant sur les enjeux de promotion internationale du documentaire. Ce panel sera en outre immédiatement suivi d'un second, dans le même contexte, co-organisé par les réalisateurs de la SRF et l’Institut français, autour d’une réflexion sur le rôle du réalisateur dans la production cinématographique contemporaine.

Enfin, pendant le festival, Unifrance organisera également un petit-déjeuner avec l'ACID autour des réalisateurs de documentaires français présentés en sélection, en présence de professionnels internationaux.

Rencontres autour de l’export

Unifrance participera au Rendez-vous de l’export organisé par le CNC sur sa plage, le jeudi 18 mai. L’événement inclura notamment une table ronde, modérée par la directrice générale d’Unifrance, Daniela Elstner, sur le « cinéma de demain », les enjeux d’innovation dans la distribution et le marketing 3.0. Ces rencontres seront suivies d'un déjeuner (uniquement sur invitation) qui réunira une centaine d’invités français et étrangers : institutionnels, distributeurs, directeurs de festivals, exportateurs…

L'animation française sur la Terrasse Unifrance

Le dimanche 21 mai, Unifrance s'associera au Marché du Film / Animation Day, au Festival d'Annecy et à German Films / Animation Germany pour accueillir, sur la Terrasse Unifrance, un cocktail célébrant l'animation française (uniquement sur invitation).

Le court-métrage français sur la Terrasse Unifrance et hors les murs

• Le jeudi 25 mai aura lieu la cérémonie de remise du 21e Prix Unifrance du court-métrage, en présence des lauréats et des membres du Jury 2023. La cérémonie sera suivie d'un cocktail (uniquement sur invitation).
• Par ailleurs, Unifrance participera aux petits-déjeuners du Short Film Corner les dimanche 21 mai, lundi 22 mai, mercredi 24 mai.

Les opérations spéciales

10 to Watch à Cannes

Initié par Unifrance en 2014, l’opération "10 to Watch" souhaite contribuer à l'émergence des nouveaux talents du cinéma français à l’international, en développant leur notoriété hors de nos frontières (auprès des journalistes, sélectionneurs de festivals, diffuseurs et grand public étrangers) pour ainsi participer au renouvellement des icônes du cinéma français.

Les artistes qui intègrent les "10 to Watch" sont sélectionnés par un comité de journalistes spécialisés (Variety, Screen International, Cineuropa, The Hollywood Reporter). La liste des 10 to Watch 2023 a été révélée par Unifrance en janvier dernier, dans le cadre des Rendez-vous d’Unifrance à Paris.

La mise en lumière de ces talents émergents à Cannes se fera par l’entremise d’un déjeuner presse, suivi d’une montée des marches orchestrée avec la complicité du Festival de Cannes, et d’un dîner sur la Terrasse Unifrance, le mercredi 24 mai. Des contenus vidéos (interviews, rencontres croisées…) seront également produits par Unifrance à cette occasion, afin de promouvoir cette nouvelle génération d’artistes sur les réseaux sociaux, auprès du public étranger. Sont déjà confirmés à ce stade les venues de Bastien Bouillon, Davy Chou, Céline Devaux, Paul Kircher, Charlotte Le Bon, Annabelle Lengronne et Nadia Tereszkiewicz.

Critics’ Lab

Lancée pour la première fois à Cannes en 2022, Critics’ Lab est une initiative destinée à soutenir l’émergence d’une critique anglophone diverse et inclusive, tout en renforçant les liens de cette dernière avec les artistes et professionnels du cinéma français.

Ainsi, sur proposition d'Unifrance, 3 éminents journalistes cinéma américains et britanniques (Eric Kohn – Executive Editor and VP, Editorial Strategy à IndieWire ; Finn Halligan – Executive Editor, Reviews and New Talent à Screen International ; Lovia Gyarkye – Arts and Culture Critic à The Hollywood Reporter) ont désigné 3 journalistes émergents (Robert Daniels, Khushi Jain et Kelli Weston), originaires des États-Unis et du Royaume-Uni et représentatifs de la diversité de notre société. Ces derniers seront invités par Unifrance au Festival de Cannes pour y couvrir le jeune cinéma français. Leurs critiques quotidiennes, restituées sous formes de capsules vidéo, seront diffusées sur les réseaux sociaux d'Unifrance.

Sur place, ces jeunes journalistes seront encadrés par Unifrance et leurs 3 mentors afin de bénéficier d’opportunités de networking privilégiées.
 

Unifrance en ligne

Unifrance sur les réseaux sociaux

Unifrance sera présente pendant le festival sur ses réseaux sociaux habituels (Facebook, Twitter, Instagram et Tiktok, ainsi que sur YouTube) pour plusieurs séries de posts quotidiens : interviews de cinéastes et artistes du cinéma français, chroniques vidéo issues du Critics’ Lab (voir ci-dessus) et capsules consacrées à l'opération 10 to Watch à Cannes. La communication plus institutionnelle sera réservée à LinkedIn.

La présence d'Unifrance à Cannes bénéficie du soutien précieux de :TitraFilm, Champagne Brimoncourt, Estandon Coopérative en Provence, Davines, Dammann Frères, Nespresso & S.Pellegrino.

D'un événement à l'autre

Après la majestueuse ouverture orchestrée par Maïwenn et son Madame du Barry, cinq réalisatrices et deux réalisateurs porteront les couleurs tricolores en Sélection officielle et en compétition avec des films français ou de production majoritairement française : Justine Triet pour Anatomie d'une chute (4 ans après Sibyl, déjà en compétition), Kaouther Ben Hania pour Les Filles d'Olfa, Catherine Breillat (de retour à Cannes 19 ans après Sex is Comedy) pour L'Été dernier, Catherine Corsini avec Le Retour, Ramata-Toulaye Sy avec Banel & Adama (seul premier film de la compétition) et Tran Anh Hung (La Passion de Dodin Bouffant). Enfin, Jeunesse (Le Printemps) du documentariste chinois Wang Bing, est également un français majoritaire.

Cette présence de films français est exceptionnelle, doublée par la présence de femmes réalisatrices, historique, avec au total 7 films de réalisatrices en compétition.

Hors compétition, plusieurs cinéastes français feront un retour attendu sur la Croisette, notamment en section Cannes Première qui proposera les nouveaux films de Valérie Donzelli (L'Amour et les forêts), Martin Provost (Bonnard, Pierre et Marthe), Katell Quillévéré (Le Temps d'aimer) ou Lisandro Alonso (Euréka, film français majoritaire).

Dans la section Un Certain Regard seront découverts les nouveaux films de Stéphanie Di Giusto (Rosalie), Thomas Cailley (Le Règne animal), Jean-Bernard Marlin (Salem), Alex Lutz (Une nuit)  et un premier film, Rien à perdre de Delphine Deloget.

Enfin deux films "inclassables" aux Séances de minuit, le film de genre Acide de Just Philippot et la comédie Omar la fraise, avec Reda Kateb et Benoît Magimel.

Sur le Front de la Quinzaine des Cinéastes, c'est un film français (Le Procès Goldman, de Cédric Kahn) qui fera l'ouverture de la section.

Et les grands plasticiens du cinéma que sont Michel Gondry (Le Livre des solutions), Faouzi Bensaïdi (Déserts) et Bertrand Mandico (Conann, film de coproduction française minoritaire toutefois) seront de retour, sans oublier Pierre Creton (Un prince).

La Semaine de la Critique permettra de son côté de découvrir, en ouverture, le nouveau film de Marie Amachoukeli (Àma Gloria) neuf ans après Party Girl, qu'elle avait coréalisé, ainsi que le premier film d'Iris Kaltenbäck (Le Ravissement), et celui, en séance spéciale, de Stéphan Castang, court-métragiste de renom, qui passe au long avec Vincent doit mourir.

Retour également d'Erwan Le Duc, dont Perdrix avait été révélé en 2019 à la Quinzaine. Son nouveau film, La Fille de son père, fera la clôture de la Semaine.

L'ACID continue de son côté sa mission de tête chercheuse, et présentera notamment le nouveau film du documentariste Nicolas Peduzzi (Etat limite) ainsi que le film d'animation Linda veut du poulet !, réalisé par Sébastien Laudenbach, révélé en 2016 par La Jeune Fille sans mains.

Enfin, la sélection Cannes Classics, outre l'hommage à Jean-Luc Godard en trois films (Le Mépris restauré, le documentaire "Godard par Godard" de Florence Platarets et le court-métrage "Film-annonce du film qui n'existera jamais "Drôles de guerre" signé Jean-Luc Godard lui-même), proposera plusieurs films restaurés : Le Rendez-vous des quais de Paul Carpita, L'Amour fou de Jacques Rivette, Classe tous risques de Claude Sautet, Mississippi Blues de Bertrand Tavernier, Ces messieurs de la Santé, de Pierre Colombier.

Cannes Classics sera aussi le lieu, comme chaque année, de diffusion de nombreux documentaires consacrés au cinéma : "Chambre 999" de Lubna Playoust, "La Saga Rassam-Berri, le cinéma dans les veines", de Michel Denisot et Florent Maillet ou encore "Viva Varda !" de Pierre-Henri Gibert.

Tous les films français et de coproduction française au 76e Festival de Cannes

Sélection officielle

Ouverture (hors compétition)

• Jeanne du Barry de Maïwenn

Compétition

• Le Retour de Catherine Corsini
• Anatomie d'une chute de Justine Triet
• Banel & Adama de Ramata-Toulaye Sy
• L'Été dernier de Catherine Breillat
• La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung
• Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania
• Jeunesse (Le Printemps) de Wang Bing
• Club Zéro de Jessica Hausner (coproduction FR minoritaire)
• L'Enlèvement de Marco Bellocchio (coproduction FR minoritaire)
• La Chimère de Alice Rohrwacher (coproduction FR minoritaire)
• Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan (coproduction FR minoritaire)
• The Old Oak de Ken Loach (coproduction FR minoritaire)
• Vers un avenir radieux de Nanni Moretti (coproduction FR minoritaire)

Hors compétition

• L'Abbé Pierre - Une vie de combats de Frédéric Tellier

Séances spéciales

• Le Théorème de Marguerite de Anna Novion
• Little Girl Blue de Mona Achache
• Man in Black de Wang Bing (parts de coproductions FR non précisées)

Un certain regard

• Salem de Jean-Bernard Marlin
• Le Règne animal de Thomas Cailley
• Une nuit de Alex Lutz
• Les Meutes de Kamal Lazraq
• Rien à perdre de Delphine Deloget
• Rosalie de Stéphanie Di Giusto
• If Only I Could Hibernate de Zoljargal Purevgash (coproduction FR minoritaire)
• Simple comme Sylvain de Monia Chokri (coproduction FR minoritaire)
• Augure de Baloji Tshiani (parts de coproductions FR non précisées)
• Goodbye Julia de Mohamed Kordofani (parts de coproductions FR non précisées)
• Les Colons de Felipe Galvez (coproduction FR minoritaire)

Cannes Première

• Euréka de Lisandro Alonso
• L'Amour et les forêts de Valérie Donzelli
• Bonnard, Pierre et Marthe de Martin Provost
• Le Temps d'aimer de Katell Quillévéré

Séances de minuit

• Omar la fraise de Élias Belkeddar
• Acide de Just Philippot

Cinéma de la Plage

• Mars Express de Jérémie Périn
• Flo de Géraldine Danon
• Robot Dreams de Pablo Berger

Compétition court-métrage

• Malgré la nuit de Guillermo Garcia Lopez
• 27 de Flóra Anna Buda
• La Perra de Carla Melo Gampert
• Le Sexe de ma mère de Francis Canitrot

Court-métrage - Cinef

• La Voix des autres de Fatima Kaci
• Electra de Daria Kashcheeva

Quinzaine des Cinéastes

Film d'ouverture

• Le Procès Goldman de Cédric Kahn

Sélection officielle

• Un prince de Pierre Creton
• Déserts de Faouzi Bensaïdi
• Le Livre des solutions de Michel Gondry
• L'Autre Laurens de Claude Schmitz (coproduction FR minoritaire)
• Legua de Filipa Reis, Joao Miller Guerra (coproduction FR minoritaire)
• Agra de Kanu Behl (coproduction FR minoritaire)
• Conann de Bertrand Mandico (coproduction FR minoritaire)
• Riddle of Fire de Weston Razooli (parts de coproductions FR non précisées)
• Inside the Yellow Cocoon Shell de Tien An Pham (parts de coproductions FR non précisées)

Séances spéciales

• Val Abraham de Manoel de Oliveira

Court-métrage - Sélection officielle

• Dans la tête d'un orage de Clément Pérot
• J'ai vu le visage du diable de Julia Kowalski

Semaine de la Critique

Ouverture

• Àma Gloria de Marie Amachoukeli

Compétition

• Lost Country de Vladimir Perisič
• Le Ravissement de Iris Kaltenbäck
• Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï (coproduction FR minoritaire)
• Levante de Lillah Halla (coproduction FR minoritaire)
• Inchallah un fils de Amjad Al Rasheed (coproduction FR minoritaire)
• Tiger Stripes de Amanda Nell Eu (coproduction FR minoritaire)

Clôture

• La Fille de son père de Erwan Le Duc

Séances spéciales

• Vincent doit mourir de Stéphan Castang
• Le Syndrome des amours passées de Ann Sirot, Raphaël Balboni (coproduction FR minoritaire)

Court-métrage - Sélection officielle

• I Promise You Paradise de Morad Mostafa
• Via Dolorosa de Rachel Gutgarts
• Boléro de Nans Laborde-Jourdaà
• La Saison pourpre de Clémence Bouchereau

Court-métrage - Séance spéciale

• Midnight Skin de Manolis Mavris
• Pleure pas Gabriel de Mathilde Chavanne
• Stranger de Iris Chassaigne

Acid-Cannes

Programmation

• Caiti Blues de Justine Harbonnier
• Etat limite de Nicolas Peduzzi
• Linda veut du poulet ! de Chiara Malta & Sébastien Laudenbach
• In the Rearview, de Maciek Hamela (parts de coproductions FR non précisées)
• Nome de Sana Na n'hada (parts de coproductions FR non précisées)
• La Mer et ses vagues de Liana & Renaud (parts de coproductions FR non précisées)
• Laissez-moi de Maxime Rappaz (coproduction FR minoritaire)
• Machtat de Sonia Ben Slama (coproduction FR minoritaire)

Francia está en pantalla, c'est d'abord une vitrine pour le public, avec les projections de films français en avant-première, suivies de rencontres avec les artistes et la possibilité de proposer des masterclasses.

Seront ainsi diffusés 8 films en avant-première avant leurs sorties salles ainsi qu'une fiction audiovisuelle avant sa diffusion en Espagne. C'est La Syndicaliste de Jean-Paul Salomé (en sa présence ainsi que celle d’Isabelle Huppert), qui fera l'ouverture le mercredi soir à l’Institut Français de Madrid. Isabelle Huppert participera par ailleurs à une masterclass avec Serge Toubiana, président d'Unifrance, le jeudi 8 juin à 16h, à l’Académie du Cinéma espagnol.

Les deux projections quotidiennes auront lieu au MK2 Cine Paz, et l’œuvre audiovisuelle de Romain Cogitore Une zone à défendre sera quant à elle diffusée le jeudi soir à l’Institut Français, avant son lancement sur Disney+.

Seront également présents (sous réserves) : Nicolas Bedos, Léonor Serraille, Annabelle Lengronne, Serge Bozon, le compositeur Benjamin Esdraffo (dans le cadre de notre partenariat avec la Sacem), Marie-Castille Mention-Schaar, Sébastien Tulard, Wilfried Méance, Bertrand Usclat, Jean-Christophe Roger.

La sélection

• La Syndicaliste de Jean-Paul Salomé (film d'ouverture)

• Un petit frère de Léonor Serraille
• Don Juan de Serge Bozon
• Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar
• À la belle étoile de Sébastien Tulard
• Mascarade de Nicolas Bedos
• Une zone à défendre de Romain Cogitore
• Ernest et Célestine - Le Voyage en Charabie de Julien Chheng, Jean-Christophe Roger
• Jumeaux mais pas trop de Olivier Ducray, Wilfried Méance

Des projections scolaires auront lieu le vendredi au MK2 Palacio de Hielo (proche du lycée français).

Enfin, un volet professionnel sera organisé sur 2 jours à Madrid (les 7 et 8 juin), avec la présence sur place d'une délégation d’une vingtaine de producteurs et vendeurs français (cinéma et audiovisuel) venus à la rencontre des professionnels espagnols (producteurs, distributeurs, plateformes…)

Le réalisateur chinois Ning Hao nous fait l’honneur cette année d’être le parrain du Panorama. En tant que réalisateur, il est sélectionné au Festival de Berlin pour ses films Mongolian Ping Pong, qui y a remporte le prix du public en 2005, et No Man's Land qui concourait dans la compétition Internationale en 2014. Et c’est en tant que producteur qu’il est sélectionné pour Are You Lonesome Tonight de Wen Shipei, en séance spéciale au Festival de Cannes en 2021.

Fabien Gorgeart a remporté en 2022 le prix du meilleur réalisateur du Festival International du Film de Pékin pour La Vraie Famille. À l'occasion de sa venue en Chine, il a également participé à la cérémonie d'ouverture de la 13e édition du festival, où il a présenté la sélection 2023 de la compétition.

Le réalisateur chinois Lou Ye, ambassadeur du 18e Panorama du cinéma français en 2022, a été fait chevalier des Arts et Lettres par M. Bertrand Lortholary, Ambassadeur de France en Chine, à l’occasion de l’ouverture du Panorama. Cette décoration n‘avait pu avoir lieu en 2022 du fait de la situation sanitaire en Chine. Les films de Lou Ye ont été notamment célébrés à Cannes (Prix du scénario 2009) et Berlin (Ours d’argent Outstanding Artistic Contribution 2014). Parmi eux, ses films Une jeunesse chinoise, Nuits d'ivresse printanière, Love and Bruises, Mystery et Blind Massage ont été produits en collaboration avec la France.

Cinémas Broadway et Lumière Pavilions
Les projections se tiennent dans les cinémas des deux réseaux de salles partenaires, ceux de Broadway et Lumière Pavilions.

Le Panorama circulera du 5 mai au 30 juin 2023 dans une dizaine de villes chinoises, parmi lesquelles Canton, Chengdu, Kunming, Pékin, Shenzhen, Wuhan et Xi'an.
A Pékin, le festival se tiendra dans deux salles Broadway, du 5 au 14 mai.

Huit films français
La sélection 2023 de 8 longs-métrages, composée de films proposés par les distributeurs chinois eux-mêmes, illustre la diversité des talents du cinéma français, en mettant à l’honneur réalisateurs confirmés, cinéastes émergents et interprètes de renom.
Ces films proviennent de cinq distributeurs chinois et de sept vendeurs internationaux : Goodfellas, Indie Sales, mk2 films, Kinology, Gaumont, Le Pacte et The Match Factory.

La sélection

• Les Choses humaines de Yvan Attal (Wing Sight)
• Close de Lukas Dhont (Stay Golden)
• L'Innocent de Louis Garrel (DDDream)
• Petite Solange de Axelle Ropert (Hugoeast)
• Interdit aux chiens et aux Italiens de Alain Ughetto
• Un petit frère de Léonor Serraille (DDDream)
• Eugénie Grandet de Marc Dugain (Wing Sight)
• La Vraie Famille de Fabien Gorgeart (Huashi)

Avec un champ d’action renforcé et élargi, Unifrance se devait de faire évoluer un certain nombre de ses supports de communication et numériques  : la mise en oeuvre, en janvier 2022, d’une nouvelle identité visuelle a marqué le point de départ d’un projet global et cohérent de refonte des outils numériques existants  - plateforme de visionnage et base de données communes au cinéma et à l’audiovisuel, nouveau site internet - accompagné en amont d’une phase de consultation des professionnels sur leurs besoins et usages.

Ce site, en ligne depuis le 9 mai, qui propose un univers en phase avec la nouvelle charte graphique de l’association, matérialise la nouvelle stratégie d’Unifrance en visant un triple objectif : intégrer et valoriser la création audiovisuelle, équilibrer l'information professionnelle entre nos adhérents et les acheteurs étrangers, équilibrer enfin l’information entre professionnels et le grand public. Le site internet, qui propose aussi un nouveau parcours utilisateur, sera désormais un pivot central de la politique de contenus d’Unifrance d’abord à destination des professionnels mais aussi des différents publics locaux à l’international. 

Cette étape, franchie selon le calendrier annoncé, est importante pour l'association qui peut désormais s’appuyer sur un outil plus efficace et une vitrine désormais à l’image du nouvel Unifrance. 

Unifrance a mené conjointement ce projet  avec Almavia CX pour la partie conception UX/UI, et Smile pour la partie intégration.

Daniela Elstner, directrice générale d'Unifrance, présentera, le jeudi 20 avril, le nouveau projet de l'association, MetaStories, en participant à ue table rondre intitulée « Innovation dans la création audiovisuelle : exploiter les mondes virtuels à travers l'Europe créative », de 10h à 12h.

MetaStories est une initiative européenne portée par Unifrance, qui consiste en un festival de films en ligne (courts et longs métrages) couvrant une double dimension :

• Une partie du festival se déroulera dans le métaverse - espace de circulation, de partage et d'accès aux contenus - pour s'inscrire dans le bouleversement des pratiques culturelles avec l'essor du numérique, et plus précisément dans le jeu Minecraft.
• L'autre partie se déroulera sur des plateformes de streaming mondiales et locales.

Ce panel est mis en place par la Commission européenne via Connect University, l'initiative phare de partage des connaissances de la direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies (DG Connect) de la Commission européenne.

Au cours de ce panel, de nombreux projets financés dans le cadre de l'appel "Outils innovants et modèles économiques" du programme Creative Europe MEDIA seront présentés, tels que MetaSky, projet Newen.

Le panel sera en anglais, avec une courte présentation des projets suivie d'une discussion entre les intervenants, et d'un Q&A avec le public.

Les intervenants

• Lucía Recalde, Cheffe de l'unité Media de DG CNECT, ou Martin Dawson, Chef adjoint d'unité de DG CNECT
• Giuseppe Abbamonte, Directeur Media de DG CNECT
• Daniela Elstner, Directrice générale d'UniFrance, qui présentera MyMetaStories
• Marianne Carpentier, Directroce de l'innovation et des technologies de NewenStudios, qui présentera Newen Meta Sky
• Benjamin de Wit, Directeur de festival, qui présentera Immersive Tech Week
• Jaime Castañosa, Chef du marketing numérique de Meboss Music, qui présentera Videomuse
• Modération : Ingrid Rones, Chargée de mission à DG CNECT Unit I3

Ce panel est ouvert au public.
Inscription via le lien suivant : https://europa.eu/!nHHhXV

Ces programmes sont destinés aux porteurs de projets de longs-métrages et de séries, ainsi qu'aux jeunes talents émergents issus du court-métrage.

Unifrance apportera son soutien aux producteurs sélectionnés au NAFF Project Market, plateforme de rencontres entre porteurs de projets en développement et partenaires de financement qui rassemble des professionnels de toute l'Asie. Les projets présentés, qu'il s'agisse de longs-métrages ou de séries, doivent inclure des éléments liés à l'Asie : talents impliqués, coproduction, éléments de l'intrigue…

--> Appel à projets pour le NAFF Project Market

De même, Unifrance soutiendra les jeunes réalisateurs sélectionnés pour participer à la NAAF Fantastic Film School, qui est réservée aux réalisateurs ayant au moins deux courts-métrages à leur actif et préparant un long-métrage. Les porteurs de projets sélectionnés bénéficient d'une accréditation et d'un logement pris en charge par le festival, pour une durée de 7 jours.

--> Appel à candidatures pour la NAFF Fantastic Film School

Enfin, dans le cadre de French Immersion, dédié à l’accompagnement des créateurs d’œuvres immersives françaises et étendu à vingt nouvelles manifestations, Unifrance apportera son soutien aux créateurs d'œuvres immersives françaises invités au BIFAN, premier bénéficiaire de ce nouveau dispositif.

--> Appel à projets XR

Il convient de noter que ces aides aux déplacements ne sont accessibles qu'aux membres adhérents de l'association. La date limite pour les appels à projets et candidatures est fixée au 30 avril 2023.

Contacts :
Daphné Kapfer – daphne.kapfer@unifrance.org
Emmanuel Pisarra – emmanuel.pisarra@unifrance.org

C'est le projet franco-allemand Gabin, de Maxence Voiseux, qui a reçu le nouveau Unifrance Doc Award le 26 avril 2023 au cours du festival Visions du Réel à Nyon, en Suisse, prix remis en partenariat avec TitraFilm, en présence du réalisateur. C'est la deuxième année que le festival suisse est le cadre de la remise d'un Unifrance Doc Award.

Le documentaire, qui bénéficiera d'un financement du sous-titrage et d'une adhésion au collège des producteurs longs-métrages Unifrance, est produit pour la France par Alter Ego Production.

Unifrance remercie le festival et TitraFilm.

Les autres récompenses pour le documentaire français à Visions du Réel 2023 :

Prix Industrie

• Le Party Film Sales Award a été remis au projet Simon the Absurd, de Felipe Monroy, co-produit par Kidam

Prix du festival

• Prix de la Compétition Burning Lights et Prix FIPRESCI : Knit’s Island de Ekiem Barbier, Guilhem Causse et Quentin L’helgoualc’h
• Perception Change Project Award : Against the Tide de Sarvnik Kaur

Les précédents Unifrance Doc Awards :

• A Dog's Life, de Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe (remis lors de l'édition 2022 de Visions du Réel)
• Under the Dance Floor de Sara Timar (remis lors de l'édition 2022 de DOK Leipzig)
• Cuba&Alaska, de Yegor Troyanovsky (remis lors de l'édition 2023 de CPH:DOX)

L’événement se déroulera du 4 au 6 août 2023 dans le cadre de la 76e édition du prestigieux Festival du film de Locarno. Match Me!, une des initiatives organisées par Locarno Pro, est une plateforme de networking à destination des producteurs émergents qui développent actuellement un premier ou second long-métrage et cherchent à étoffer leur réseau international.
Durant trois jours, le programme offrira à trois producteurs français l’opportunité unique de présenter leur société et leurs projets, de chercher de potentielles coproductions et financements, de rencontrer des acheteurs et distributeurs grâce à un service de matchmaking personnalisé, et de participer aux déjeuners professionnels organisés par l’équipe de Locarno Pro.

Unifrance invite les producteurs français intéressés à candidater avant le 26 mai 2023 !
Les candidatures sont à adresser à Unifrance : tiziana.degidio@unifrance.org
La sélection des participants sera faite par l’équipe de Locarno Pro.

Conditions :

• Avoir déjà produit des courts-métrages
• Développer actuellement un projet de premier ou second long-métrage
• Être adhérent d’Unifrance (collège court-métrage, long-métrage ou audiovisuel)

La participation au programme est prise en charge dans le cadre du partenariat entre Unifrance et le Festival de Locarno (accréditation, hébergement, transfert etc.).

Attention : Le dossier doit être soumis en anglais, y compris la vidéo.

--> Pour télécharger le formulaire d'inscription

Actualité VOD

Pour chaque territoire, les parts de marché par temps de diffusion donnent un aperçu de la configuration du marché et de la pénétration des titres français. De plus, des tops 3 et la répartition des diffusions françaises par genre permettent d’identifier les titres les plus diffusés sur la période.

Pour le prochain indicateur qui sera envoyé en avril, Unifrance vous proposera une étude sur les diffusions au Danemark, aux Pays-Bas, en Pologne, en République Tchèque et en Suède sur le mois de mars 2023.

Les adhérents d'Unifrance peuvent télécharger l’indicateur mensuel des programmes audiovisuels français à la télévision à l'international ci-dessous (en français seulement).

Entretiens

Comment le projet du programme Le Vrai Visage des Vikings a-t-il vu le jour ? L’idée était-elle présente dès la découverte inédite d’un navire funéraire viking en Norvège en 2018 ?

Gaëlle GuyaderGaëlle Guyader : Durant ses recherches, le pôle développement de ZED est tombé sur l’article d’un journal norvégien relatant la découverte de l’empreinte probable d’un bateau funéraire viking par les archéologues du NIKU (l’Institut norvégien de recherches sur le patrimoine culturel). Il s'est révélé être l'un des plus grands bateaux-tombes exhumés au cours de ces cent dernières années.
Le caractère exceptionnel de cette découverte a poussé les producteurs de ZED à prendre immédiatement contact avec les responsables du site de fouilles pour leur proposer un documentaire exclusif. Nous obtenons des accès privilégiés pour suivre les fouilles sur le site de Gjellestad et les analyses scientifiques concomitantes, et nous constituons alors une équipe franco-norvégienne pour être en mesure d’être réactifs aux différentes étapes du chantier, et de rester en contact étroit avec les scientifiques en charge du site. Grâce à cette collaboration avec la Norvège, nous avons pu monter une production crédible et solide tant sur le plan éditorial que de sa faisabilité. Une fois les contacts établis, nous avons pu lancer le film. Du développement à la livraison, le temps de production du film a duré 3 ans.

Le documentaire est produit et distribué par ZED, pourquoi avoir choisi de porter ce sujet ? Comment avez-vous fédéré les différents partenaires autour de ce projet ambitieux ?

GG : Si les Vikings ont toujours été un archétype emblématique, nous vivons depuis quelques années une renaissance viking car ces explorateurs intrépides ont inspiré une multitude d'histoires et séduit un large public. Cette tendance solide dans notre culture du divertissement et de la pop culture a été prouvée par le succès critique et commercial de séries télévisées telles que "Vikings" ou "The Last Kingdom", mais leurs aventures, leur mythologie, leur quête de terres et leurs conflits sanglants ont également trouvé une grande visibilité dans l'industrie du gaming avec "Lords Of The Fallen", "Hellblade: Senua's Sacrifice" ou plus récemment "Assassin's Creed Valhalla" ou "God Of War".
Plus que jamais, la culture viking offre de grandes possibilités en matière de narration, d'engagement et de divertissement. Dans le sillage de cette popularité mondiale croissante, la force de notre film réside dans le fait qu'il nourrit la curiosité du public pour ces guerriers nordiques en ancrant leur histoire dans la réalité : qui étaient-ils ? Comment vivaient-ils vraiment ? Au-delà de la fiction, nous explorons la véritable histoire de ce peuple, dépassant ainsi la culture pop et l'imaginaire collectif pour révéler une civilisation d’une grande richesse. Notre film se distingue également par son ambition : explorer un sujet historique grâce aux avancées scientifiques, en suivant la percée archéologique.

Ces découvertes scientifiques et archéologiques apportent un nouvel éclairage sur ce que nous connaissions des Vikings. Quel est l’angle adopté pour rendre ces découvertes accessibles ?

GG : Ce film met en scène avec l'aide d'historiens et de grands spécialistes de l'époque viking, et grâce à des reconstitutions fictionnées, ce qu'aurait pu être la vie de ce peuple. À la fois enquête scientifique et historique, Le vrai visage des Vikings est un voyage sans précédent dans la grande histoire de la civilisation viking, grâce à un accès exclusif et à une fouille archéologique menant à une découverte sans précédent au cours des cent dernières années.
Grâce à un temps long dédié au développement du projet, nous avons pu établir un plan de financement à la hauteur de l’ambition du projet avec notamment une coproduction avec CuriosityStream aux États-Unis et une coproduction avec Mechanix Films en Norvège.
Notre coproductrice norvégienne nous a facilité les contacts avec des festivals célébrant des événements vikings ou des centres de reconstitution. Nous avons ainsi pu filmer à bord de drakkars lors d’un événement et mettre en place le tournage des scènes de vie et de rituels funéraires dans un village dédié avec des comédiens, le tout sous la supervision de spécialistes de l’ère viking.

Quelle a été votre stratégie pour la distribution du programme à l’international ?

Charlotte TachetCharlotte Tachet : La recherche de financements internationaux complémentaires était indispensable pour la bonne réalisation du projet. Les exigences de la case Science Grand Format de France 5 et le savoir-faire de production reconnu à l’international des équipes de ZED nous ont permis d’offrir à nos partenaires internationaux un film aux nombreux atouts : un savant mélange de science et d’Histoire qui fait le succès de cette case dans l’Hexagone et à l’export, la promesse de reconstitutions fortes (évocations non dialoguées), d’un tournage soigné et d’accès exclusifs à de nouvelles découvertes avec une narration dynamique et moderne, un casting international et des recherches archéologiques inédites déclinées en fil rouge tout au long du film. Tous les ingrédients étaient là pour monter des partenariats ambitieux !

Ainsi, très tôt dans le développement, nous avons présenté le projet à CuriosityStream, qui est un partenaire fidèle de ZED depuis nos tous premiers projets ensemble, les séries "Monuments sacrés" et "Living Universe". CuriosityStream a été très emballé par ce projet et son approche, et nous a rejoints comme coproducteur.
Il nous semblait intéressant de pousser le projet à nos partenaires en Scandinavie, où cette histoire résonne tout particulièrement, et c’était un défi car il existe déjà de nombreuses productions fiction et documentaire sur les Vikings. L’angle original du projet autour de la découverte du bateau-tombe de Gjellestad nous a permis de convaincre la SVT, NRK et VIASAT de nous rejoindre en préachat. Une belle marque de confiance pour nos équipes. Ceska TV et YLE nous ont aussi rejoint plus tard, et tout dernièrement c’est la chaine australienne SBS qui a acheté le film, dans sa version 90’ originale, ainsi que la RTS, version 52’.
Nous avons donc produit une version 90’ pour France 5, déclinée en version 2x45’ pour CuriosityStream, et une version 52’ pour l’international, toutes disponibles en 4K.

Le vrai visage des Vikings n’a pas fini de surprendre et de voyager... Comment envisagez-vous la suite de son parcours international ?

CT : Le succès de séries comme "Vikings : Valhalla" sur Netflix, et son prequel sur History Channel, qui connaissent un fort succès, a renforcé l’attrait du public pour cette thématique. Nous avons voulu proposer un film ambitieux et qui s’adresse à une audience large, aussi bien avertie que plus novice, jeune et moins jeune. À travers nos différents partenaires, nous couvrons une cinquantaine de pays à ce jour, et nous espérons pouvoir continuer à élargir davantage la diffusion du film, en Asie notamment où nous avons des intérêts en cours, ainsi qu’en Europe du Sud (Espagne, Italie…) et en Allemagne.

Forts de cette expérience, nous nous sommes récemment engagés sur un autre projet autour des Vikings, en distribution : "Vikings, la saga des femmes", porté par deux productrices de talent, Sophie Parrault de Little Big Story (France) et Lisa Wahlbom de Nordic Eye Production (Suède). Ce projet ambitieux, réalisé par Thomas Cirotteau ("Lady Sapiens") est aussi produit pour la case Science Grand Format de France Télévisions, avec la chaine Histoire TV, en coproduction avec Ubisoft. Nous avons lancé la recherche de préachats il y a quelques semaines et comptons déjà parmi nos partenaires internationaux les Scandinaves de la SVT, la NRK, et DR TV, et avons reçu des intérêts prometteurs aux États-Unis, en Europe, en Asie, au Canada, et en Australie. Le film sera livré début 2025.

Unifrance : À quel moment, et de quelle manière le projet Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu est-il arrivé chez Pathé ?
Ardavan SafaeeMarie-Laure MontironiArdavan Safaee & Marie-Laure Montironi : En 2019, Guillaume Canet et les producteurs Alain Attal et Yohan Baiada nous ont contactés après avoir obtenu les droits auprès des Éditions Albert René. Nous nous sommes tout de suite embarqués dans ce projet, forts de nos expériences des trois premières adaptations.
 
Que représente la franchise Astérix au cinéma à l’international, alors que le dernier film en images réelles de la série date de 2011 ? L’attente est-elle la même qu’en France ?
La franchise Astérix représente des millions d'entrées à l'étranger tant en fiction qu'en animation [depuis 1998, à l'international, les trois films d'animation Astérix cumulent 9,57 M d'entrées, et les quatre films en images réelles, 38,36 millions d'entrées]. Les attentes sur le marché international sont très importantes, la franchise étant très connue surtout en Europe de l’ouest et Europe de l’est. L'international peut représenter plus de la moitié des entrées en France sur un tel film. À ce jour 2,4 millions d'entrées ont été atteintes en dehors de France sur ce dernier volet, ce qui est tout à fait exceptionnel. Et la carrière du film n'est pas finie puisque le film est encore attendu en Allemagne le 18 mai, pays traditionnellement important sur les Asterix.
 
Cet épisode a-t-il été pensé aussi en fonction du marché international, particulièrement le marché asiatique ? A-t-on réfléchi en amont à la complexité de toutes les subtilités de langage du film, les jeux de mots, les références ?
Chaque Asterix est réfléchi pour s’adapter au mieux au monde entier et à toutes les générations. En ce qui concerne le marche asiatique en particulier, ce dernier étant tellement spécifique, il est compliqué de faire un film français avec des jeux de mots français et un ancrage gaulois parfaitement adapté pour la Chine ou le Japon. Nous avons fait une tentative en allant voir les Chinois et les autorités locales très en amont et envisager une coproduction, mais la Covid est arrivée et nous a freinés dans notre élan. Cependant, quand on offre un beau spectacle et de l’aventure on arrive à faire en sorte que le film vive et soit exploité aussi en Asie en salles et surtout en digital.

À partir de quel moment avez-vous commencé à travailler sur le marketing international, et quelles ont été les priorités ?
Le marketing international d'un tel film se pense très en amont. L’idée est de coordonner un maximum les sorties mondiales et de produire et penser chaque élément marketing pour la France comme pour l’étranger au même moment, en déclinant le moindre spot TV, trailer ou teaser et en anticipant toutes les clearances mondiales. La livraison et l’anticipation pour une parfaite synchronisation est primordiale. En effet, sur un tel film, le piratage peut nuire à la bonne exploitation du film. Par conséquent il est essentiel d'inciter nos distributeurs à sortir au plus proche de la sortie France, ce qui a été le cas sur la majorité des pays échelonnés sur le mois de février 2023, un peu comme un blockbuster. Opération titanesque et réussie !
 
La dimension du film, un budget de 64M€, fait d’Astérix un des plus gros budgets du cinéma français. A-t-on la sensation, au moment de la mise sur le marché, qu’un tel investissement se manie avec d’infinies précautions et qu’on n'a aucun droit à l’erreur ?

La franchise avait besoin d’être renouvelée après 10 ans sans film live, mais elle conservait toujours une forte attractivité auprès des acheteurs. Le script et le casting ont tout de suite plu, ce qui a permis de sécuriser de nombreux territoires importants en amont avant le tournage comme par exemple l’Allemagne, l'Espagne, l'Italie ou encore la Pologne, sans oublier Netflix qui nous accompagne sur un bloc de pays. Nous sommes toujours exigeants avec nous-mêmes, quel que soit le film, mais nous faisons aussi ce métier pour ce genre de challenge !
 
S’agissait-il d’un film "cher" pour les distributeurs étrangers ?
Le film a été mis sur le marché en tenant compte de son budget, au moment où nous avions un scénario satisfaisant et un casting solide. Cela représente certes un investissement important pour chaque distributeur, d’autant qu'ils doivent également prévoir leurs dépenses marketing. Il a donc été essentiel de cibler les distributeurs les plus à même de travailler un tel film. L’expérience de chacun et sa place dans son marché local est primordiale, ainsi que la date de sortie choisie pour éviter une concurrence trop importante.
 
Astérix est un film grand public, qui ne passe par aucun festival avant sa sortie. Comment s’organise la notoriété du film hors de la France ? Via des déplacements d’artistes ? Des avant-premières ? Y a-t-il eu des opérations spéciales autour du film ?
De nombreuses interviews ont été données sur le film, quelques déplacements d'artistes ainsi que des opérations de promotion et partenariats, par exemple avec Citroën. Cela a permis d'asseoir de nouveau la forte notoriété de la marque. De plus, un accompagnement des Éditions Albert René et de ses sous-éditeurs dans chaque pays a permis de soutenir la promotion afin de mobiliser au maximum les lecteurs des BD et la communauté de fans.
 
Les résultats du film à l’étranger sont-ils à la hauteur des prévisions et des espérances ? Quels ont été les territoires ou le film a le mieux marché ? Quels territoires ont été décevants ?
Nous sommes très satisfaits des résultats à l'étranger, avec en particulier un score en Pologne exceptionnel, défiant toute concurrence, de 780 000 entrées ! La vie de chaque film se regarde sur l'ensemble des médias, nous n'avons donc pas de déception à ce jour, sauf de se dire que les Italiens et les Espagnols sont plus lents à revenir en masse dans les salles.
 
Pathé a géré la production, la sortie française et les ventes d’un autre énorme film français en 2023, Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan. L’approche internationale est-elle globalement la même pour ce film que pour Astérix ?
L'approche est globalement la même en terme de choix des distributeurs, de force de ventes, de marketing et de coordination globale. La franchise n’était pas aussi importante qu’Asterix mais le roman et ses adaptations étaient néanmoins connus partout dans le monde. Cette notoriété, ajoutée à un "promo" de quelques minutes présenté très tôt pendant le tournage ont permis de clôturer des ventes rapidement. Nous sommes fiers de continuer à faire vivre le patrimoine français partout dans le monde et continuons dans cette voie.

Espace court-métrage

Inventif et audacieux, quelquefois « objet de curiosité », le format court est essentiel au renouveau du 7e Art. Avec le soutien constant d'Unifrance, il a toujours su conquérir les festivals et marchés étrangers. Le cru 2023 du Prix Unifrance du court-métrage s’annonce déjà plein de promesses, et souhaitons à leurs autrices, auteurs, productrices et producteurs que cette mise en lumière leur ouvre la voie d’un parcours international hors du commun.

Programme 1

• Martingale, de Marthe Verdet
• Les Silencieux, de Basile Vuillemin
• Ghosts, de (LA) HORDE : BRUTTI/DEBROUWER/HAREL
• 27, de Flóra Anna Buda
• Tout rime avec chaos, de Baptiste Petit-Gats
• Maurice’s Bar, de Tom Prezman & Tzor Edery
• Ici s'achève le monde connu, de Anne-Sophie Nanki

Programme 2

• Love Me True, de Inés Sedan
• Lorraine, de Milena Beurer-Doenst
• Les Dents du bonheur, de Joséphine Darcy Hopkins
• Electra, de Daria Kashcheeva
• Duos, de Marion Defer
• La Machine d'Alex, de Mael Le Mée

Programme 3

• La Saison pourpre, de Clémence Bouchereau
• Perdre Léna, de Mathilde Profit
• Cœur béton, de Enrika Panero
• Fuochi, de Mirko Genduso
• Coupeur de route, de Christophe Granger
• Une grande roue au milieu du désert, de Lénaïg Le Moigne
• Fatih le Conquérant, de Onur Yağız

Programme 4

• Salvation Has No Name, de Joseph Wallace
• Lions, de Beru Tessema
• Le Loup et la Chatte, de Jean-Sébastien Bernard
• Europe by Bidon, de Thomas Trichet & Samuel Albaric
• Sur la touche, de Kahina Ben Amar
• Sèt Lam, de Vincent Fontano

Le jury, composé de :

• Guadalupe Arensburg Caellas – Movistar+ (Espagne)
• Bénédicte Bourgois – RTBF (Belgique)
• Lola Cambourieu – Coréalisatrice du Grand Prix Unifrance 2022 (Enterrement de vie de jeune fille)
• Patrice Carré – Le Film Français
• Isabelle Gibbal-Hardy – Le Grand Action
• Sani Elhadj Magori – Centre national de la cinématographie (Niger)
• Anna Mitéran – Institut français de Prague (République tchèque)
• Gilles Reunis – Be TV (Belgique)
• Hasan Ugur – Festival international du film francophone de Tübingen | Stuttgart (Allemagne)

Le jury s'est réuni vendredi 5 mai pour une journée riche en émotions, et le palmarès sera annoncé à Cannes le jeudi 25 mai à 18 h, en présence des lauréats, sur la Terrasse Unifrance – 5, rue des Belges.

Nous remercions chaleureusement Bastien Dubois (lauréat du prix spécial du Jury au Prix Unifrance 2020, et Annie Award du Meilleur court-métrage d'animation pour son film Souvenir Souvenir) pour l’originalité de son illustration inspirante qui donne son identité à cette 21e édition.

Unifrance remercie également les partenaires du Prix Unifrance du court-métrage : TitraFilm, le Cinéma Grand Action, Shortfilmdepot - Sauve qui peut le court métrage, Courant3D, Bref Cinema.

C’est le cinéaste Bertrand Mandico qui inaugure ce rendez-vous mensuel avec Ultra Pulpe, une étonnante rêverie érotique où le désir, la fantaisie colorée et les parties du corps s'entremêlent de manière poétique. Un film de 37 minutes, présenté à la Semaine de la Critique de Cannes 2018.

Ce film sera disponible pour une période de 6 mois.

Bertrand Mandico sera présent cette année à Cannes pour présenter son troisième long-métrage, Conann, à la Quinzaine des Cinéastes.

Remerciements à Ecce Films.

Cliquez ici pour voir le film

À l’occasion de l'édition 2023 d’Immersity à Angoulême, Unifrance a présenté les enjeux d’exportation et de promotion internationale de la création immersive française et a annoncé, avec le CNC et l’Institut français, le renforcement de ses dispositifs d’accompagnement à l’international.

Lancé en 2018 par les services culturels de l’Ambassade de France à New York avec le soutien du CNC, de l’Institut français et d’Unifrance, le dispositif French Immersion soutient la promotion des œuvres immersives tricolores dans un réseau de festivals aux Etats-Unis. 

Forts de cette expérience, et souhaitant renforcer le rayonnement des auteurs et producteurs français d’œuvres immersives dans le réseau des évènements internationaux, les partenaires fondateurs du dispositif ont travaillé à une extension du mécanisme à une dizaine de nouveaux territoires à compter de 2023, sous l'intitulé "French Immersion XR", .

Une vingtaine de manifestations ont été ciblées, en fonction de leur importance dans le réseau professionnel et au regard du travail de présentation des œuvres qu’elles font. Le dispositif consiste en une aide forfaitaire permettant de contribuer aux frais de déplacement des créateurs d’une œuvre sélectionnée en compétition.

Deux modes d’obtention de cette aide sont possibles :

1. Aide automatique, proposée à toutes les œuvres sélectionnées en compétition dans les festivals de la liste 1, pour deux personnes maximum.
2. À la demande : dans la limite d’une demande par an par œuvre, à l’occasion d’une sélection compétitive dans les festivals de la liste 2, pour une personne. À titre dérogatoire, il peut être demandé un soutien pour une sélection compétitive dans un festival qui ne serait pas dans cette liste (auquel cas, il n’est plus possible de faire une demande pour un autre soutien au sein de cette liste). 

L’aide attribuée est forfaitaire et à destination de l’auteur et/ou du producteur avec différents montants forfaitaires alloués en fonction des zones géographiques : 

• Europe : 300 €
• Canada : 800 €
• Asie, Amérique Latine, reste du monde : 1000 €

Dans une limite de 4 aides par œuvre par an.
Il est à noter que les demandes pour les USA continuent à être traitées par l'Ambassade de France aux États-Unis / Villa Albertine en partenariat avec la fondation Face dans le cadre du fonds French Immersion.

Manifestations : liste 1

• Europe : Mostra internationale de cinéma de Venise, Festival BFI du film de Londres, Festival international du film de Genève (GIFF) IDFA (Festival international du film documentaire d'Amsterdam) et Stéreopsia Liège
• Canada : Festival du Nouveau Cinéma de Montréal (FNC)
• Asie : BIFAN, Kaohsiung Film Festival (KFF)

Manifestations liste 2

• Europe : Sheffield Doc/Fest, DOK Leipzig, Ji.hlava, Raindance, VRHAM Hambourg, Festival international du film de Rotterdam (IFFR), CPH:DOX
• Canada : FIVARS Toronto, VIFF Vancouver
• Asie : Festival du Film de Taipei

Ce nouveau fonds « French Immersion XR » est opéré par Unifrance.

Contact : Claire Willemin –
Coordinatrice courts-métrages et nouvelles écritures :
Claire.willemin@unifrance.org

Box office international

Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu conserve la tête du classement mensuel fort de 0,5 million de spectateurs. 5 autres productions françaises, dont Pattie et la colère de Poséidon et Le Petit Nicolas - Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?, dépassent les 100 000 entrées.

Un box-office français solide à l’international

Le cinéma français réunit 3,2 millions de spectateurs et génère 19,6 M€ de recettes en salle à l’international en mars. Certes, le box-office diminue de 22 % par rapport à celui de février, mais ce dernier était « dopé » par l’arrivée fracassante d’Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu. C’est en mars qu’on enregistre les plus importants volumes de sorties et de films en exploitation, et le deuxième cumul d’entrées le plus élevé, d’après pandémie. Autre différence par rapport au mois précédent, les spectateurs de films hexagonaux sont répartis de façon plus équilibrée entre les différents titres : 25 000 tickets seulement séparent le dernier Astérix de Pattie et la colère de Poséidon, tous deux réunissant plus de 450 000 cinéphiles hors de nos frontières et qui occupent le haut du classement pour le deuxième mois consécutif. La dernière place du podium revient toujours à l’animation, mais c’est Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? qui s’en empare cette fois. Ces 3 films mobilisent chacun plus de 200 000 cinéphiles sur un marché étranger : Astérix en Pologne, où il continue de performer (Kino Swiat, 749 000 et 3,07 M€ cumulés), de même que le Petit Nicolas (Monolith, 236 000 et 0,83 M€), alors que Pattie débute avec succès en Russie (Volga, 207 000 et 0,59 M€), sans oublier les 97 000 spectateurs conquis au Vietnam (Lumix, 0,3 M€) et les solides continuations au Royaume-Uni & Irlande (StudioCanal, 290 000 et 2,52 M€ cumulés).
Quant à Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu, il devient la première production majoritairement française à dépasser les 2 millions d’entrées à l’international post Covid-19 ! 6 productions réunissent plus de 100 000 spectateurs à l’étranger et concentrent ensemble 55 % des entrées mensuelles du cinéma français : en plus des 3 titres précités, figurent les productions minoritairement françaises Close (231 000 entrées), Sans filtre (198 000) et Marlowe (151 000). Malheureusement, Le Chêne manque de très peu ce seuil symbolique. 10 films sont en exploitation sur plus de 10 marchés chacun, dont 3 sur plus de 20 : Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu, Close et Sans filtre.

La Pologne, la Russie et l’Allemagne sur le podium des territoires

Comme de coutume, l’Europe demeure la première zone géographique d’exploitation en salle du cinéma français. En mars, dans la partie occidentale du vieux continent, plus de 2 millions de cinéphiles choisissent une production hexagonale, et plus de 1 million dans la partie centrale et orientale. Hors Europe, les entrées en Amérique latine sont multipliées par deux grâce au bel accueil réservé aux minoritaires Marlowe (Diamond) et Close (Mubi), qui récoltent plus de 100 000 billets chacun ; un tiers des spectateurs de films français nord-américains découvrent Retour à Séoul (Sony, 72 000 entrées et 0,66 M$ au cumul) ; enfin, l’animation redonne des couleurs à notre cinéma sur grand écran en Asie portée par Pattie et la colère de Poséidon au Vietnam (voir plus haut) et par le minoritaire Hopper et le hamster des ténèbres en Corée du Sud (First Run, 54 000 et 0,34 M€).
La Pologne repasse en tête des territoires forte de 578 000 entrées, suivie de la Russie (285 000) et de l’Allemagne (230 000) ; seuls 2 des 7 autres marchés offrant plus de 100 000 entrées sont extra-européens (le Mexique, 142 000, et les États-Unis & Canada anglophone, 130 000).

Comédies, animation et documentaires sont les plus plébiscités

Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu permet à la comédie/comédie dramatique, ayant attiré un tiers des spectateurs étrangers de films français en mars, de demeurer le genre leader. Compte tenu des belles trajectoires signées par les films précédemment cités, il n’est pas étonnant de constater une hausse du nombre de fans d’animation et de documentaire (Le Chêne réussit son lancement en Allemagne fort de 86 000 spectateurs et de 0,7 M€, X-Verleih) par rapport au mois de février. Les drames aussi séduisent davantage de cinéphiles : le top 10 ci-dessous accueille notamment Le Bleu du caftan, qui entame sa carrière internationale avec une percée honorable aux Pays-Bas (Cinéart, 26 000 et 0,24 M€), et Retour à Séoul. Les productions majoritairement françaises (70 % des entrées totales) et celles en langue française (77 %) se taillent la plus large part des entrées du mois ; certes, le cumul est inférieur à celui du mois précédent (-16 %), mais la flexion est moins importante que celles réservées aux productions minoritaires (-34 %) et en langue étrangère (-39 %).

Les films français dans les festivals internationaux en mars 2023

Ce mois-ci, on retiendra la belle exposition de trois productions hexagonales dans les festivals à l’international, à commencer par Les Enfants des autres. Dévoilé dans des festivals de films français, en avant-première des sorties commerciales, en Argentine, en Grèce et en Israël, il a fait partie de la sélection des Rendez-Vous With French Cinema in New York, où Rebecca Zlotowski et Virginie Efira ont présenté le film au Lincoln Center, avec Unifrance. Les Enfants des autres a également été accueilli au Festival international du film de Belgrade et au Festival international du film de Vilnius. Un petit frère a lui aussi été plébiscité par les programmateurs des festivals qui se sont tenus en mars. On pouvait le retrouver au sein des sélections du Dublin International Film Festival, du Festival du cinéma français de Taipei, du Festival international du film de Belgrade, des Rendez-Vous With French Cinema à New York et des Rendez-vous – Nuovo cinema francese à Rome, où sa réalisatrice Léonor Serraille est allée à la rencontre des spectateurs (photo ci-dessous). Après sa moisson de prix lors de la dernière cérémonie des Goya, As Bestas (minoritaire) continue sur sa lancée et a figuré aux palmarès de nombreux festivals : Prix du Meilleur Film au Dublin International Film Festival, Prix du Meilleur Scénario au Festival international du film de Belgrade et trois prix au Festival du film de Miami (Knight Marimbas Award, Alacran Music in Film Award & Rene Rodriguez Critics Award).

> Cette analyse est téléchargeable en format PDF ci-dessous

(version française uniquement).

Cette analyse est rédigée sur la base des résultats recensés au 12 avril 2023. Les chiffres étant constamment consolidés, le graphique créé automatiquement par le site va différer par rapport au tableau présent dans cette actualité.

Revue de presse internationale

Coté audiovisuel, l’actualité est accaparée principalement par Canneseries (14-19 avril) et par le MIPTV (17-19 avril).

Variety présente la série "La Brigade", le nouveau pari de Canal+ et STUDIOCANAL.
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WorldScreen publie le Focus Cyber Group Studio pendant le MIPTV.
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Ainsi que le Focus Mediatoon, également au MIPTV.
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The Daily Television annonce que Mediawan acquiert une participation majoritaire dans la société de production néerlandaise Submarine.
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D’autres actualités télé

Dominique Bourse dévoile pour WorldScreen la nouvelle stratégie d’expansion de Cyber Group Studios.
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Mundo Plus annonce l’arrivée en Espagne de la série Les Gouttes de Dieu, via Apple TV+.
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TBI annonce que Warner Bros Discovery dévoile son premier scénario original avec une série française, réalisée par Just Philippot, "La Mythomane du Bataclan".
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En Asie, la série animée pour enfants "Simon" rencontre un franc succès grâce à l’année du lapin, nous apprend SeñalNews.
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Côté Sorties Cinéma

L'Innocent sort en Espagne et le magazine féminin Telva publie un long entretien de Noémie Merlant.
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Novembre, sortie dans le même pays, est fortement applaudi par la critique : "N’hésitez pas à aller le voir, il fait partie de ces films qui ne déçoivent personne."
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Aux Pays-Bas, Cinemagazine écrit à propos de Retour à Séoul : "Le spectateur se délecte avec ce film merveilleux, et Davy Chou prouve qu’il est un fantastique cinéaste."
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Un beau matin arrive sur les écrans britanniques. The Guardian publie une interview de Mia Hansen-Løve : "Je préfère ne pas tourner de scènes de sexe plutôt que d’avoir une police de la vertu sur le plateau."
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La revue Little White Lies se focalise de son côté sur Léa Seydoux et se demande "Léa est-elle la plus grande muse de Mia à l’écran ?"
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Sur le continent américain

The New York Times remarque De Humani Corporis Fabrica, sortie mi-avril aux Etats-Unis.
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En Argentine, le quotidien La Nación revient sur la carrière d’Eva Green au cours d'un long article, suite à la sortie du film Les Trois Mousquetaires - D'Artagnan.
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En Asie

Au Japon, Eiga.com interview Jean-Jacques Annaud sur le tournage du film Notre-Dame brûle.
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Et à Taïwan, le quotidien Liberty Times s’est intéressé au film En corps, sorti dans ce pays sous le titre “Jump Again”.
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