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Unifrance au 77e Festival de Cannes
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Unifrance sera présente au Festival de Cannes du 14 au 25 mai pour participer à la promotion des œuvres et des artistes du cinéma français. L’association prendra ses quartiers sur ses deux espaces habituels : - la Terrasse Unifrance, à deux pas de la Croisette, où seront accueillies les équipes des films français présentés dans le cadre du festival (toutes sélections confondues), la presse internationale, ainsi que de nombreux événements. - le stand Unifrance, situé au sein du Marché du Film (Riviera L0), hébergera plusieurs sociétés de ventes internationales françaises et sera mis à disposition de ses adhérents. Il accueillera également les rencontres entre les équipes d’Unifrance et leurs interlocuteurs pendant la durée du festival.
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LES LIEUX La Terrasse Unifrance à Cannes, lieu privilégié au service du cinéma français à l’international La Terrasse Unifrance s'installera pour la septième année au 5 rue des Belges, à deux pas du Palais des Festivals, dans un espace réparti sur 3 niveaux destiné à l’accueil des équipes des productions françaises sélectionnées pour leurs interviews avec la presse internationale.  Le lieu accueillera également de nombreux événements privés (sur invitation) : cocktails (en l’honneur des distributeurs étrangers et des exportateurs français, autour de l’animation, du documentaire…), remise du Prix Unifrance du court-métrage, petits-déjeuners (en présence du réseau des attachés audiovisuels, autour de la francophonie, OFAJ), déjeuners (EFP) et dîners, notamment en l'honneur du Jury de la Semaine de la Critique, des 10 to Watch d’Unifrance et des lauréats du Prix Unifrance du court-métrage. La Terrasse Unifrance servira également de décor aux interviews vidéo réalisées par Unifrance avec les artistes, afin d’accompagner la promotion à Cannes et, ultérieurement, la sortie des films à l'international. Ces vidéos nourriront aussi la nouvelle politique éditoriale d'Unifrance en direction des publics locaux à l'étranger. Un studio photo (confié à la photographe Marie Rouge) permettra de réaliser des portraits qui pourront notamment être mis à disposition de la presse internationale et des festivals étrangers dont Unifrance est partenaire. Une exposition photo composée de portraits de cinéastes et comédiens réalisés par Marie Rouge à l’occasion des Rendez-vous d'Unifrance à Paris et du Festival de Cannes, sera également présentée sur la Terrasse Unifrance. Le stand Unifrance au Marché du Film Unifrance sera présente aux côtés des professionnels à travers son stand de 95 m2 situé dans l’enceinte du Marché du Film (Riviera-L0), qui pourra accueillir les rendez-vous des producteurs et exportateurs adhérents d'Unifrance, et hébergera 2 sociétés d'export : MPM Premium et Octopolis. Cet espace sera également le lieu des rencontres des équipes d’Unifrance avec leurs interlocuteurs : directeurs et sélectionneurs de festivals étrangers, distributeurs internationaux, représentants de plateformes VOD, exportateurs, responsables de marchés, attachés audiovisuels, institutionnels, conseillers culturels, partenaires et professionnels de l’export. Deux happy hours (sur invitation uniquement), destinées à favoriser – sur un mode convivial – les échanges entre les professionnels français et leurs homologues étrangers, sont prévues autour des festivals étrangers et des producteurs. 
LES TEMPS FORTS Lancement du Marché sur la Terrasse Unifrance avec les distributeurs étrangers et les exportateurs français Le traditionnel cocktail, mettant à l’honneur les distributeurs étrangers et les exportateurs français, se tiendra le mercredi 15 mai (sur invitation uniquement) sur la Terrasse Unifrance. Cette rencontre, qui marquera le début du marché, sera suivie de nombreux événements professionnels qui se tiendront soit sur la Terrasse Unifrance, soit sur le stand Unifrance, à l’instar du petit-déjeuner de travail qui rassemblera les attachés audiovisuels français et les équipes d’Unifrance (17 mai). Le documentaire français sur la Terrasse Unifrance Le jeudi 16 mai, Unifrance s'associera à Cannes Docs & EURODOC pour accueillir, sur la Terrasse Unifrance, le cocktail d'ouverture de Cannes Docs (sur invitation uniquement). Le soir du 16 mai, le jury de l'Oeil d'or, prix récompensant le documentaire, se réunira sur la Terrasse pour un dîner.  Rencontres autour de l’export Unifrance participera au déjeuner consacré au cinéma français dans le monde organisé par le CNC sur sa plage, le jeudi 16 mai, et qui réunira une centaine d’invités français et étrangers : institutionnels, distributeurs, directeurs de festivals, exportateurs… L'animation française sur la Terrasse Unifrance Le dimanche 19 mai, Unifrance s'associera au Marché du Film / Animation Day, au Festival d'Annecy et à German Films / Animation Germany pour accueillir, sur la Terrasse Unifrance, un cocktail célébrant l'animation française (sur invitation uniquement). Francophonie Le lundi 20 mai, un petit-déjeuner de travail "Francophonie" sera organisé avec une douzaine de participants autour du thème "Quels outils pour promouvoir les films francophones dans les pays francophones ?" Le court-métrage français sur la Terrasse Unifrance - Le jeudi 23 mai aura lieu la cérémonie de remise du 22e Prix Unifrance du court-métrage, en présence des lauréats et des membres du Jury 2024. La cérémonie sera suivie d'un cocktail et d'un dîner rasemblant les lauréats (sur invitation uniquement).
- Par ailleurs, Unifrance participera aux petits-déjeuners du Short Film Corner.

LES 10 TO WATCH À CANNES Initiée par Unifrance en 2014, l’opération "10 to Watch" souhaite contribuer à l'émergence des nouveaux artistes du cinéma français à l’international, en développant leur notoriété hors de nos frontières (auprès des journalistes, sélectionneurs de festivals, diffuseurs et grand public étrangers) pour ainsi participer au renouvellement des icônes du cinéma français. Les artistes qui intègrent les "10 to Watch" sont sélectionnés par un comité de journalistes cinéma (Variety, Screen International, Cineuropa, The Hollywood Reporter, France Inter). La liste des 10 to Watch 2024 a été révélée par Unifrance en janvier dernier, dans le cadre des Rendez-vous d’Unifrance à Paris. La mise en lumière de ces talents émergents à Cannes se fera le mercredi 22 mai par l’entremise d’un déjeuner avec la presse française et étrangère, suivi d’une montée des marches orchestrée avec la complicité du Festival de Cannes, puis d’un dîner sur la Terrasse Unifrance. Seront ainsi présents Sofia Alaoui, Suzy Bemba, Céleste Brunnquell, Stéphan Castang, Stefan Crepon, Jean-Baptiste Durand, Iris Kaltenbäck, Raphaël Quenard, Souheila Yacoub & Sofiane Zermani. Des contenus vidéo (interviews, rencontres croisées…) seront également produits par Unifrance à cette occasion, afin de promouvoir cette nouvelle génération d’artistes sur les réseaux sociaux, auprès du public étranger. Pour toute demande presse autour des 10 to Watch d'Unifrance, merci de contacter betty.bousquet@unifrance.org L'opération 10 to Watch à Cannes bénéficie de la complicité du Festival de Cannes, et du précieux soutien de Screen International, L'Oréal Paris et Davines.
UNIFRANCE EN LIGNE Unifrance sera présente pendant le festival sur ses réseaux sociaux habituels (Facebook, Twitter, Instagram, Tiktok, ainsi que sur YouTube) pour plusieurs séries de posts quotidiens : interviews de cinéastes et artistes du cinéma français, capsules consacrées à l'opération 10 to Watch à Cannes. Cette couverture sera amplifiée grâce à la présence à Cannes, aux côtés d'Unifrance, de la créatrice de contenus franco-américaine Cécilia Jourdan (hellofrenchnyc). La communication plus institutionnelle sera quant à elle réservée à LinkedIn.
La présence d'Unifrance à Cannes bénéficie du précieux soutien de : Estandon Coopérative en Provence, Davines, TitraFilm, Dammann Frères, Nespresso, Acqua Panna & San Pellegrino. Unifrance remercie également ses partenaires institutionnels et ses mécènes : République française, CNC, Institut français, PROCIREP, Accor & Vranken-Pommery Monopole.
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Tout le cinéma français au 77e Festival de Cannes
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C'est un nouveau magnifique portrait du cinéma français contemporain qui s'affiche en compétition de cette édition 2024 du Festival international du film de Cannes, qui se déroulera du 15 au 25 mai, avec notamment six films français en lice pour la Palme d'or. Et comme chaque année, la France, terre d'accueil de cinéma et berceau de très nombreuses coproductions internationales, sera présente, toutes sections confondues, avec au total près de 100 films produits ou coproduits par la France, productions moinoritaires et courts-métrages inclus.
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Le festival s'ouvrira par un hommage au cinéma avec le nouveau film de Quentin Dupieux, Le Deuxième acte, qui met en scène des comédiens en marge d'un tournage, et qui permettra une belle montée des marches en présence des comédiens Léa Seydoux, Vincent Lindon, Raphaël Quenard et Louis Garrel. Cette année, six films représenteront le cinéma français en compétition, parmi lesquels un premier film (Diamant brut d'Agathe Riedinger) sur le milieu des influenceurs, et un film d'animation (La Plus Précieuse des marchandises, de Michel Hazanavicius). Les nouveaux opus de Christophe Honoré (Marcello Mio), Jacques Audiard (Emilia Perez), Gilles Lellouche (L'Amour ouf) et Payal Kapadia (All We Imagine as Light) complètent les films majoritaires français. Karim Aïnouz, David Cronenberg, Miguel Gomes, Paolo Sorrentino et Kirill Serebrennikov présenteront également des films coproduits - minoritairement - par la France. Trois documentaires français (signés Raoul Peck, Claire Simon et Yolande Zauberman) seront montrés en Séance spéciale, accompagnés, dans cette même section, des nouveaux films d'Arnaud Desplechin et de Daniel Auteuil. Et, comme depuis quelques éditions, la section Cannes Première permettra la mise en avant d'une dizaine de films français très attendus, parmi lesquels le moyen-métrage de Leos Carax et les nouveaux films de Gaël Morel, Alain Guiraudie ou des frères Larrieu. Dans la section Un certain regard seront découverts les nouveaux films de Boris Lojkine et de trois cinéastes qui signent leur premier film : Louise Courvoisier (Vingt Dieux), Céline Sallette (Niki) et Julien Colonna (Le Royaume), tandis que Noémie Merlant présentera son deuxième long-métrage, Les Femmes au balcon, en Séance de minuit. Cannes Immersive Pour sa première sélection compétitive dans le domaine de la création immersive, le Festival de Cannes a choisi de miser sur l’exploration des multiples formes et formats hybrides existants et sur des œuvres déjà reconnues plutôt que sur des premières présentations mondiales. Un choix qui permettra de (re)découvrir de nombreuses créations françaises, puisque six des huit œuvres sélectionnées sont des productions ou des coproductions nationales, tout comme les 6 œuvres hors compétition qui complètent le programme. Les passerelles entre le cinéma et les technologies innovantes de l’immersif sont particulièrement sensibles par la présence des comédiens et comédiennes prêtant leurs voix aux œuvres : Cate Blanchett pour Evolver, Rosario Dawson ou Jehnny Beth pour BattleScar, Olivia Cooke et Vimala Pons pour Empereur, Tahar Rahim et Collin Farrell pour Gloomy Eyes, Naomi Kawase pour Missing Pictures : Naomi Kawase, Jessica Chastain, Millie Bobby Brown, Patty Smith, Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos et Jane Birkin pour Spheres, ou encore l’écrivaine Tania De Montaigne pour l’adaptation de son roman Noire en réalité augmentée.  Les sections parallèles Côté Quinzaine des Cinéastes, après l'ouverture qui sera l'occasion de rendre hommage à Sophie Fillières, dont le film posthume Ma vie, ma gueule sera présenté, la sélection permettra de découvrir les nouveaux films de Caroline Poggi & Jonathan Vinel, Patricia Mazuy et Thierry De Peretti. À la Semaine de la Critique, qui s'ouvrira et se concluera par deux films français (premier film de Jonathan Millet en ouverture, et second d'Emma Benestan en clôture), la sélection proposera deux premiers films, dont un en séances spéciale, des jeunes cinéastes Alexis Langlois et Antoine Chevrollier. Enfin, la sélection de l'Acid Cannes, fidèle à sa politique de cinéma de recherche et indépendant, proposera les nouveaux opus de Guillaume Brac, Hélène Milano, Marcia Romano & Benoît Sabatier et Mona Convert.
Tous les films français et de coproduction française au 77e Festival de Cannes SELECTION OFFICIELLE Ouverture - Le Deuxième acte de Quentin Dupieux
Compétition - La Plus Précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius
- All We Imagine as Light de Payal Kapadia
- Diamant brut de Agathe Riedinger
- Emilia Perez de Jacques Audiard
- L'Amour ouf de Gilles Lellouche
- Marcello Mio de Christophe Honoré
- Grand Tour de Miguel Gomes (coproduction FR minoritaire)
- Les Linceuls de David Cronenberg (coproduction FR minoritaire)
- Limonov. La Ballade de Kirill Serebrennikov (parts de coproductions FR non connues)
- The Seed of the Sacred Fig, de Mohammad Rasoulof (parts de coproductions FR non connues)
- Motel Destino de Karim Aïnouz (coproduction FR minoritaire)
- Parthenope de Paolo Sorrentino (coproduction FR minoritaire)
Hors Compétition - Le Comte de Monte-Cristo de Alexandre De La Patellière, Matthieu Delaporte
Séances spéciales - Ernest Cole, photographe de Raoul Peck
- Apprendre de Claire Simon
- La Belle de Gaza de Yolande Zauberman
- Le Fil de Daniel Auteuil
- Spectateurs ! de Arnaud Desplechin
- L'Invasion de Sergei Loznitsa (coproduction FR minoritaire)
Un certain regard - L'Histoire de Souleymane de Boris Lojkine
- Vingt Dieux de Louise Courvoisier
- Le Royaume de Julien Colonna
- Niki de Céline Sallette
- Le Procès du chien de Laetitia Dosch (coproduction FR minoritaire)
- Flow de Gints Zilbalodis (coproduction FR minoritaire)
- My Sunshine de Hiroshi Okuyama (coproduction FR minoritaire)
- Santosh de Sandhya Suri (coproduction FR minoritaire)
- The Shameless de Konstantin Bojanov (parts de coproduction FR non connues)
- The Village Next to Paradise de Mo Harawe (coproduction FR minoritaire)
- Viet and Nam de Minh Quý Trương (coproduction FR minoritaire)
- When the Light Breaks de Rúnar Rúnarsson (coproduction FR minoritaire) FILM D'OUVERTURE
Séances de minuit - Les Femmes au balcon de Noémie Merlant
Cannes Première - Maria de Jessica Palud
- Vivre, mourir, renaître de Gaël Morel
- C'est pas moi de Leos Carax
- En fanfare de Emmanuel Courcol
- Everybody Loves Touda de Nabil Ayouch
- Le Roman de Jim de Jean-Marie Larrieu & Arnaud Larrieu
- Miséricorde de Alain Guiraudie
- Rendez-vous avec Pol Pot de Rithy Panh
Projections jeune public - Angelo dans la forêt mystérieuse, de winshluss & Alexis Ducord
- Sauvages, de Claude Barras
Cannes Classics - Jacques Rozier, d'une vague à l'autre de Emmanuel Barnault
- Jacques Demy, le rose et le noir de Florence Platarets
- François Truffaut, le scénario de ma vie de David Teboul
- Once Upon a Time Michel Legrand de David Dessites
- Scénarios de Jean-Luc Godard
- "La vérité est révolutionnaire - L'aveu" (épisode de la série "Le siècle de Costa-Gavras"), de Yannick Kergoat
Court-métrage - Compétition - L'Homme qui ne se taisait pas de Nebojša Slijepčević
- Les Belles cicatrices de Raphaël Jouzeau
- Volcelest de Éric Briche
- Sanki Yoxsan, de Azer Guliev
- Across the Waters, de Viv Li
Court-métrage - Compétition immersive - Evolver de Barnaby Steel, Ersin Han Ersin, Robin Mcnicholas
- Maya: The Birth of a Superhero de Poulomi Basu & CJ Clarke
- The Roaming - Wetlands de Mathieu Pradat
- Human Violins de Iona Mischie
- Noire de Pierre-Alain Giraud & Stéphane Foenkinos
Court-métrage - Sélection immersive hors compétition - BattleScar de Martin Allais & Nico Casavecchia
- Notes on Blindness de James Spinney & Peter Middleton
- Gloomy Eyes de Jorge Tereso, Fernando Maldonado
- Spheres de Eliza Mcnitt
- Empereur de Marion Burger & Ilan Cohen
- Missing Pictures : Naomi Kawase de Clément Deneux
Court-métrage - Cinef - Echoes, de Robinson Drossos
- Mauvais Coton, de Nicolas Dumaret
Cinéma de la plage - My Way, de Thierry Teston, avec la collaboration de Lisa Azuelos
- Silex & The City, de Guigue & Jul
- Slocum et moi, de Jean-François Laguionie (coproduction FR minoritaire)
56e QUINZAINE DES CINEASTES Film d'ouverture - Ma vie, ma gueule de Sophie Fillières
Sélection officielle - Eat the Night de Caroline Poggi & Jonathan Vinel
- La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy
- À son image de Thierry De Peretti
- The Falling Sky de Eryk Rocha & Gabriela Carneiro da Cunha (coproduction FR minoritaire)
- Anzu, chat-fantôme de Yoko Kuno & Nobushiro Yamashita (parts de coproduction FR non connues)
- To a Land Unknown de Mahdi Fleifel (coproduction FR minoritaire)
- Eephus de Carson Lund (coproduction FR minoritaire)
- Septembre sans attendre de Jonás Trueba (parts de coproduction FR non connues)
- Mongrel de Chiang Wei Liang (coproduction FR minoritaire)
Film de clôture - Les Pistolets en plastique de Jean-Christophe Meurisse
Court-métrage - Sélection officielle - Les Météos d'Antoine de Jules Follet
- Après le soleil de Rayane Mcirdi

63e SEMAINE DE LA CRITIQUE Film d'ouverture du festival - Les Fantômes de Jonathan Millet
Compétition - La Pampa de Antoine Chevrollier
- Les Filles du Nil de Nada Riyadh, Ayman El Amir (parts de coproduction FR non connues)
- Locust de Keff (coproduction FR minoritaire)
- Baby de Marcelo Caetano (parts de coproduction FR non connues)
Film de clôture Séances spéciales - Les Reines du drame de Alexis Langlois
- La Mer au loin de Saïd Hamich
Courts-métrages - Sélection - Radikals de Arvin Belarmino
- Supersilly de Veronica Martiradonna
- Montsouris de Guil Sela
- Alazar de Beza Hailu Lemma
- Ce qu'on demande à une statue c'est qu'elle ne bouge pas de Daphné Hérétakis
Court-métrage - Séances spéciales - 1996 ou les Malheurs de Solveig de Lucie Borleteau

ACID CANNES 2024 Sélection - Ce n'est qu'un au revoir de Guillaume Brac
- Château Rouge de Hélène Milano
- Fotogenico de Marcia Romano, Benoît Sabatier
- Un pays en flammes de Mona Convert
- Mi bestia de Camila Beltrán
- It Doesn't Matter de Josh Mond (coproduction FR minoritaire)
- In Retreat de Maisam Ali (coproduction FR minoritaire)

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Quatre comédies françaises au 4e French Comedy Club à Los Angeles
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Société de ventes internationales spécialisée dans la comédie, Other Angle Pictures, dirigée par Olivier Albou et Laurence Schonberg, est à l'initiative de The French Comedy Club, un mini-festival de comédies françaises aux Etats-Unis lancé en 2022, qui se déroule dans un cinéma de Los Angeles, sur deux jours. Olivier Albou et Laurence Schonberg étaient partis du constat que les comédies françaises ne sont quasiment jamais montrées en festivals et qu'elles sont encore moins distribuées aux Etats-Unis, hormis sur les plateformes. D'ou le choix de présenter à nouveau cette année, les 27 et 28 avril, au Lumière Cinéma de Beverly Hills, aux professionnels du cinéma de Los Angeles (acheteurs, agents, producteurs) mais aussi au grand public, quatre succès des comédies françaises de ces derniers mois, dans le but de générer du business autour des comédies françaises en général. Ces films sont vendus par différents vendeurs. Les quatre films proposés cette année : - Chasse gardée, de Frédéric Forestier & Antonin Fourlon
- Un p'tit truc en plus, de Artus
- Maison de retraite 2, de Claude Zidi Jr.
- Heureux gagnants, de Maxime Govare & Romain Choay
L'opération est notamment soutenue par Unifrance et Villa Albertine. Le site officiel de The French Comedy Club 
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Le projet 'Dreams of the Wild Oaks' reçoit un Unifrance Doc Award au festival Visions du Réel
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Ce projet irano-hispano-français, présenté dans le cadre du forum de coproduction du festival, remporte ce prix remis en partenariat avec TitraFilm, en présence de la réalisatrice Marjan Khorsravi, talent émergent du cinéma iranien. Le documentaire, qui bénéficiera d'un financement du sous-titrage et d'une adhésion au collège des producteurs longs-métrages Unifrance, est produit pour la France par Thibaut Amri (pour Avant la Nuit), Milad Khosravi (pour Seven Springs Pictures, Iran) & Stephanie von Lukowicz (pour Lukimedia, Espagne). Le film a également remporté le Party Film Sales Award. Unifrance remercie le festival et TitraFilm ! Palmarès des œuvres françaises au 55e Festival Visions du Réel - Compétition Nationale - Mention spéciale : Sauve qui peut de Alexe Poukine et Une vie ordinaire de Alexander Kuznetsov
- Prix Interreligieux : Kamay de Ilyas Yourish
- Prix FIPRESCI : Les Miennes de Samira El Mouzghibati
- Perception Change Project Award : Save Our Souls de Jean-Baptiste Bonnet
- Prix ZONTA de soutien à la création : Les Miennes de Samira El Mouzghibati
- Prix du meilleur moyen métrage remis par la Clinique de Genolier : Campus Monde de N'Tifafa Yannick Edoh Glikou
- Prix du meilleur court métrage remis par la Fondation Goblet : Memories of an Unborn Sun de Marcel Mrejen
Tout le palmarès de cette 55e édition de Visions du Réel est à retrouver ici. 
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Indicateur des programmes audiovisuels français à la télévision à l’international - Février 2024
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Pour cette dix-huitième publication de son indicateur de la présence des programmes français, Unifrance vous présente les diffusions sur 5 pays : Allemagne, Espagne, Etats-Unis, Italie, Royaume-Uni sur février 2024.
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Pour chaque territoire, les parts de marché par temps de diffusion donnent un aperçu de la configuration du marché et de la pénétration des titres français. De plus, des tops 3 et la répartition des diffusions françaises par genre permettent d’identifier les titres les plus diffusés sur la période. Dans le prochain indicateur qui sera envoyé en mai, Unifrance vous proposera une étude sur les diffusions au Danemark, aux Pays-Bas, en Pologne, en République tchèque et en Suède en mars 2024. Les adhérents d'Unifrance peuvent télécharger l’indicateur mensuel des programmes audiovisuels français à la télévision à l'international ci-dessous (en français).
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'Citoyennes !' - Le long chemin des femmes françaises pour obtenir le droit de vote
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Le 21 avril 1944, il y a 80 ans, les femmes obtenaient le droit de vote en France. La France était ainsi l'un des derniers pays d’Europe à leur accorder ce droit. Pourquoi cela a-t-il été si long ? C’est la question à laquelle répond le documentaire Citoyennes !, diffusé sur LCP au mois d’avril. Jean-Frédéric Thibault, coauteur et coréalisateur du documentaire et Arnaud Xainte, producteur chez Illégitime Défense (qui est également distributeur du programme à l'international) reviennent sur la genèse et le développement de ce projet, et nous parlent de la résonnance qu’il peut avoir à l’international.
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Unifrance : La sortie de Citoyennes ! s’inscrit dans le contexte des 80 ans du droit de vote des femmes. Comment est né le projet de ce documentaire ? Jean-Frédéric Thibault Jean-Frédéric Thibault : Quand on fait du documentaire, on passe son temps à fouiller, à regarder les anniversaires, les dates. Je suis tombé par hasard sur cette information : en 2024, on a fêté les 80 ans du droit de vote des femmes ! Ça ne me paraissait vraiment pas beaucoup. En continuant à creuser, je me suis aperçu que pratiquement l’entièreté de l’Europe avait voté la loi après la guerre de 14-18. On arrive en 59e place en Europe, que s’est-il passé ? On est pourtant la patrie des Droits de l’Homme, avec une représentation importante de la femme dans la République, notamment avec Marianne. Ça a été le questionnement de départ : tout le monde autour de nous vote cette loi, et nous, on attend trente ans de plus pour la voter. Pourquoi ? Il y a beaucoup d’explications possibles et la plus probable – et c’est notre historienne qui nous le dit – c’est que tout a implosé pendant la guerre de 14, des pays se sont créés, il y a eu des réunions, des changements de gouvernements pratiquement dans toute l’Europe, sauf en France, où on était toujours dans cette vieille République. Avec des gens de droite persuadés que si on donnait le droit de vote aux femmes elles voteraient à gauche, et des gens de gauche persuadés qu’elles voteraient comme leurs maris, un vote catholique et conservateur. La loi est votée en 1919 en France, mais n’est jamais inscrite. On a donc déroulé toute l’histoire de ces femmes depuis la Révolution. Car tout partait pourtant de chez nous, en 1789. L’idée de donner le droit de vote aux femmes naît avec Olympe de Gouges et Condorcet. Des premiers, on arrive à être les derniers en Europe. Arnaud Xainte Arnaud Xainte: Cette question s’inscrit aussi dans une réflexion beaucoup plus large que l’on mène de manière épisodique depuis une dizaine d’années. En 2015, on a fait le film "Le fabuleux destin d’Elisabeth Vigée Le Brun", un destin de femme incroyable. Elle disait qu’avant la Révolution, les femmes avaient la liberté, et que la Révolution la leur avait prise. On a creusé ce point et on a vu qu’au XIXe siècle, il y avait eu un retour en arrière phénoménal ! On remettait la femme, la bourgeoise et l’aristocrate en tous cas – qui avaient potentiellement une émancipation devant elle – au foyer, dans la cuisine, à s’occuper des enfants ! Avec #MeToo, on s’est aussi posé la question de la masculinité, de la virilité. Ces questions des droits des genres, des droits dans le couple, nous intéressaient déjà, sans qu’on les traite vraiment. Finalement, ces thématiques sont ressorties d’une manière un peu inattendue, par l’histoire du droit de vote des femmes. Vous aviez la volonté de porter un sujet féministe ? AX : Pas de manière politique ou revendicatrice, mais de manière anthropologique, sociologique et historique. C’est notre curiosité naturelle qui nous a fait aller de ce côté-là, et ça avait du sens avec La Chaîne Parlementaire. JFT : On a souhaité parler de toutes ces femmes qu’on a oubliées et qui se sont battues pour ces droits, parfois d’une manière extrêmement violente, surtout en Angleterre, où la violence était à double sens. On a appris des choses absolument invraisemblables, et d’une violence rare, comme la nourriture forcée par exemple. On voulait aussi parler de ces femmes qui étaient contre le vote féminin. George Sand par exemple, qui n’était pas réellement contre mais disait que ça ne servait à rien de donner le droit de vote aux femmes si on ne les éduquait pas avant. Elle parle des hommes de la même façon, d’ailleurs. En parallèle, Victor Hugo défendait le droit de vote des femmes. On a appris beaucoup de choses extrêmement intéressantes. AX : Rappelons-nous qu’il ne faut pas regarder l’Histoire avec nos yeux de contemporains. Il faut toujours se remettre dans le contexte. La mise en perspective historique était importante pour produire et réaliser un film en nuances, qui montrait bien les étapes d’une forme d’émancipation. Et cette émancipation va bien au-delà du vote, quand on découvre qu’après le droit de vote en 44, les femmes ont eu le droit d’avoir un compte en banque et un portefeuille seulement en 1965 ! J’ai des souvenirs d’une collègue de ma mère, institutrice, dans les années 80, qui ne savait pas combien elle gagnait, son mari gérait tout, et cela bien après l’autorisation d’avoir un compte en banque. C’est tout un rééquilibrage des relations entre les genres qui devait se faire, qui était absolument nécessaire puisque ce n’était plus légitime en termes d’organisation sociale. Comment avez-vous mené ce travail de recherche documentaire, d’archives, et réuni les historiens autour de ce sujet ? Il y a plusieurs archives assez inédites, notamment ce court-métrage d’Alice Guy... JFT : Ce court-métrage, c’est une monteuse avec laquelle je travaille souvent qui me l’a fait découvrir il y a quelques années, je voulais absolument m’en servir. C’est extrêmement drôle, et c’est aussi un peu ambigu, parce qu’avec ce "grand remplacement", on ne sait pas vraiment si c’est une critique du féminisme à outrance ou une critique des hommes. Pour les archives, on n’a pas eu de documentaliste, on essayait de trouver des choses qui sortent de l’ordinaire et surtout de traiter le sujet de façon un peu légère. Les intervenants, c’est Stéphanie Thomas, la coréalisatrice, qui est aussi journaliste, qui les a trouvés. Les archives sont venues illustrer les propos des intervenants. On a aussi utilisé un peu d’animation, à dose homéopathique, pour alléger un peu le sujet. AX : Pour revenir à Stéphanie, cela nous semblait absolument nécessaire qu’il y ait une coréalisation avec une femme. JFT : Elle m’a surtout apporté tout son savoir-faire de journaliste. AX : Elle fait beaucoup de documentaires radio pour "Les Pieds sur Terre", sur France Culture, et a une excellente capacité à trouver les bons intervenants, c’est elle qui a trouvé les femmes centenaires qui ont voté pour la première fois en 1945 par exemple. Ce travail en duo a aussi permis d’avoir des points de vue et des angles d’attaque différents. En plus, la mère de Stéphanie est hollandaise, elle a vécu longtemps en Belgique, ce qui brassait des axes culturels et sociaux très différents pour enrichir le propos. Etait-ce un enjeu pour vous de montrer la diversité des regards sur la question à l’international, en particulier en Europe ? JFT : Absolument, c’était l’idée de base pour expliquer pourquoi en France on avait tardé. Comparer les différents systèmes, les différentes politiques. En Europe, les Finlandais ont été les premiers, ils avaient une vision totalement différente du partage de la société enter les hommes et les femmes. Le monde était divisé en deux mais pas de la même manière que chez nous. Les hommes s’occupaient d’amener l’argent, pendant que les femmes faisaient fonctionner le pays. C’est pour ça que ça a été d’une simplicité assez étonnante là-bas. Il nous fallait évidemment l’intervention d’une historienne anglaise pour nous raconter l’histoire des suffragettes, fondamentale dans l’histoire du vote des femmes. AX : On est aussi ravis de travailler avec La Chaîne Parlementaire. C’est très intéressant d’un point de vue éditorial mais aussi pour ce qui concerne les ventes internationales. Quand on veut aller tourner avec des intervenants étrangers, qu’on a pas mal d’archives à trouver, il faut trouver d’autres sources de revenus, et donc se tourner vers l’étranger. À ce stade, beaucoup d’étrangers trouvent encore le film trop français. Au Canada par exemple, les femmes québécoises en particulier ont eu un parcours totalement différent, le couple n’est pas du tout vu de la même façon. Pour eux, ce que l'on raconte est très lointain, même si on a mis un peu d’Amérique, qui est plus proche d’eux. La Belgique préparait déjà quelque chose sur les femmes et le destin belge. On se heurte à ces limites. Mais on a quand même fait quelques ventes (RTP au Portugal et Ceska TV en République tchèque) et je pense que sur le long terme, ça viendra. Quelles clés ce documentaire peut-il apporter aujourd’hui dans un contexte certes beaucoup plus égalitaire, mais où de nombreux combats restent à mener ? JFT : La vision qu’on a, c’est la vision européenne. Mais pour les femmes africaines, ou ailleurs dans le monde, il y a un gros travail à faire. Je voulais absolument terminer le film avec ce que dit Anne-Sarah Moalic. On n’était pas tout à fait d’accord avec Stéphanie au départ. Mais c’est la logique de l’histoire. Depuis cent ans, les femmes se sont battues pour avoir des lois. Bien sûr il y a encore des inégalités de salaire et des choses à régler, mais tout ça est sur la bonne voie, il y a une écoute désormais. Du côté des hommes, cela fait 3000 ans qu’on a les mêmes images de virilité, de force, et ça ne colle plus. Ce qui m’intéressait c’est de terminer sur cette ouverture un peu inattendue : dire que le prochain combat serait un combat humaniste, pour retrouver également la place de l’homme dans la société. Beaucoup de femmes posent le problème de cette masculinité. Je pense qu’on va essayer de travailler ensemble pour retrouver un équilibre social et dégraisser toutes les images clichées de la virilité triomphante, qui de toute façon se sont effondrées depuis la guerre de 1914, pour créer de nouvelles images fortes. AX : Ce n’est pas une lutte d’un sexe contre l’autre, mais l’idée de retrouver un nouveau modèle social. Se demander ensemble, comment on réinvente les choses ? JFT : Je trouvais cela intéressant de finir là-dessus et rouvrir le débat sur autre chose. Le fait que ce soit une femme qui le dise, cela rendait le propos d’autant plus pertinent. Quels sont les atouts du programme pour l’international ? AX : J’ai fait plusieurs documentaires de société tournés sur des cas français, comme "L'Enfant du double espoir". C’est toujours intéressant de partir d’un cas étranger pour analyser sa propre société, ça permet de prendre de la distance. Il y a 16-17 ans de ça, j’ai très bien vendu un film de manière étonnante, sur Grigny la Grande Borne, la banlieue dans le sud de Paris. C’était une immersion dans cette ville-là, que j’ai vendue jusqu’à la NHK ! C’était surprenant, ça disait beaucoup de choses sur le quotidien des gens pauvres. Que ce soit centré sur la France n’est pas un problème, car cela permet de faire réfléchir sans affect. Il y a un autre aspect intéressant, et là plutôt à destination des jeunes générations. C’est ce que disent nos premières électrices centenaires : "Mais moi jamais je n’ai raté une élection ! On s’est tellement battues pour avoir ce droit, comment pourrait-on oser ne pas aller voter ?" C’est un droit dont on a l’impression aujourd’hui qu’il est immuable et qu’on l’a toujours eu. Mais non, c’est récent ! On voit bien la manière dont le droit à l’avortement est rebattu en brèche aux États-Unis. Soyons attentifs, protégeons ces droits, car ils sont précieux, et utilisons-les ! Ne pas aller voter c’est aussi voter dans une direction. Prenons une décision et engageons-nous. JFT : Tout ça n’est pas anodin : si des femmes sont mortes pour cette cause, il y avait une raison. AX : Faire société, c’est se choisir un destin commun. Et si les membres de la société n’ont pas un droit égalitaire à pouvoir donner leur voix pour ce destin commun, que devient cette société ? Si avec ce film on fait réfléchir les gens à tout ça, on sera très contents, car ce genre de sujet sert aussi à ça.
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Knok, un thriller décalé qui imagine l’ubérisation du meurtre
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Unifrance : Dans un monde en uberisation croissante, Knok va jusqu’à imaginer ubériser le meurtre, comment est née cette idée folle ? Guillaume Duhesme Guillaume Duhesme: J’ai eu cette idée au moment où les applications de VTC sont arrivées en France. La France essayait de mettre en place des réglementations pour encadrer ces nouvelles sociétés. Mais les applications encourageaient les chauffeurs à les enfreindre en leur disant qu’ils prendraient à leur charge les amendes. Cette situation a duré quelques mois. Je me suis dit qu’on avait franchi un cap. De jeunes start-uppers de la Silicon Valley envoyaient des messages à des individus pour leur dire : "ne vous inquiétez pas, enfreignez la loi, on assume le coût pour vous." On n’en était pas au meurtre, certes, mais c’était assez vertigineux. Si de grosses multinationales peuvent nous dire "ne vous inquiétez pas pour la morale, l’ordre et la légalité, on en fait notre affaire, faites du bénéfice", jusqu’où peut-on aller ? J’avais aussi envie d’explorer le registre de la comédie d’une façon différente. En plus du plaisir qui y est généralement associé, je voulais qu’il y ait de l’inconfort, pour susciter une réflexion sur le monde. J’avais en tête des comédies britanniques, belges, par exemple "After Life" de Ricky Gervais, où on ne sait jamais où on se trouve en termes d’émotion. J’ai créé un premier dossier que j’ai envoyé par email à Matthieu Marot… qui lit donc les emails spontanés ! Comment cette équipe que vous formez s’est retrouvée réunie autour de ce projet ? Matthieu Marot Matthieu Marot : Je travaillais chez Canal+ à la création décalée quand Guillaume m’a envoyé son projet. Il m’avait aussi parlé de ses courts-métrages, notamment La Téléformation. J’y avais vu un univers que j’aimais beaucoup. Mais ça ne correspondait pas à la ligne éditoriale de Canal à ce moment-là. Par un concours de circonstances, j’ai quitté Canal quelques mois plus tard pour me lancer dans la production et notamment initier une belle collaboration avec Matthieu Jean-Toscani. Quand on a lancé le label MIFA Pictures, Matthieu m’a demandé si j’avais des projets ou des talents en tête et j’ai repensé à Guillaume. Je l’ai recontacté, et le projet est né. Knok est la toute première série qu’on a optionnée avec le label MIFA Pictures. Matthieu Jean-Toscani Matthieu Jean-Toscani : C’est une histoire de rencontres. Quand on a créé MIFA Pictures on s’est demandé comment on pouvait se positionner dans le paysage des producteurs de séries de fiction françaises. On a alors défini notre ADN vers le genre, avec un positionnement sur le thriller, le thriller décalé. Ce projet de comédie noire, genre peu travaillé en France, a tout de suite trouvé un écho en nous, et nous a permis de trouver notre positionnement. Symboliquement, ce projet a du sens, Matthieu avait en quelque sorte commencé à l’incuber chez Canal. Le style de Guillaume, rejoint par Bastien Ughetto et Lucie Moreau à l’écriture, est totalement ce à quoi on adhère. C’est un peu comme si Quentin Dupieux rencontrait les frères Coen. Et ce projet qui a trouvé sa genèse dans l’arrivée de l’uberisation trouve aujourd’hui son paroxysme dans le recrutement des tueurs à gages sur Instagram pour les dealers en France, ça s’inscrit dans notre société et ça vient mettre le doigts sur des fondamentaux qui sont gravement en train de bouger. Bastien Ughetto Bastien Ughetto : On avait joué dans un film ensemble avec Guillaume et on connaissait le travail de chacun. Il savait que j’écrivais et réalisais aussi, il avait vu L'effondrement et j’avais vu Les Corps purs, qu’il avait réalisé. Il a pensé à moi et on a commencé à écrire ensemble. À la base, c’est le projet de Guillaume mais il a été très ouvert à ce qu’on a pu apporter avec Lucie Moreau. L’humour noir occupe une place importante dans la série, tout en s’ancrant dans un univers très réaliste. Comment avez-vous trouvé le ton pour raconter cette histoire ? BU : On s’est beaucoup inspirés de l’humour anglo-saxon, les frères Coen sont la référence ultime. Ce côté pince sans rire, le décalage dans les situations qui sortent les personnages de leur quotidien, les amènent à jouer leur vie. Chez 13ème RUE, ils étaient plutôt friands d’un thriller un tantinet plus classique que ce vers quoi on voulait aller. Ça a très été intéressant de chercher cet équilibre entre le thriller et la comédie noire, ce qu’ils appellent un "thriller décalé". GD : On avait des références anglo-saxonnes, mais aussi coréennes, belges. Il y a beaucoup de pays qui développent des fictions où le mélange des genres fait partie de la proposition, et où on retrouve a à la fois de l’émotion, de la comédie, du drame, de l’horreur … c’est le cas de The Host, par exemple, ou encore Parasite récemment. Mais on avait aussi à cœur d’avoir une patte européenne. On voulait se raccrocher à une réalité de la société française, pour faire réfléchir, mettre mal à l’aise, en pleine période de gilets jaunes, de baisse du pouvoir d’achat et d’inflation. On voulait montrer ce midwest en France, cette zone périurbaine où la vie est dure et où les fins de mois sont difficiles, et ces fameuses applis qui ubérisent l’économie et déshumanisent les interactions, pour que Knok ait une dimension sociale et soit porteuse d’un regard critique sur le monde dans lequel on vit. Comment avez-vous construit ces personnages hauts en couleurs, plein de paradoxes ? GD : Bastien et moi sommes surtout comédiens la plupart du temps, nous avons l’habitude de travailler des personnages dans le cadre d’un scénario, d’improviser, de travailler des dialogues aussi. Nous avons donc aussi cette habitude de nous mettre dans la peau d’un personnage pour voir comment le rendre à la fois complexe et attachant. On jouait donc tous les personnages de la série en les écrivant pour qu’ils aient à la fois tous une identité propre et qu’ils forment aussi une palette surprenante, qui sache générer de l’empathie… BU : Ça a aussi été un travail avec les comédiens autour de leur manière de s’approprier les rôles. Guillaume avait envie d’avoir la silhouette d’un Patrick Dewaere avec cet imper un peu dégueulasse. Il nous fallait ce monsieur Tout-le-monde, cette silhouette bringuebalante, pour le voir se faire broyer par le système et que ça fonctionne. En face de lui on voulait quelqu’un qui crée un contraste radical, plus rock, mais avec ce côté écorché par la vie : le personnage de Blanche, incarné par Sylvie Testud. On a aussi beaucoup travaillé les seconds rôles, pour que chaque scène apporte quelque chose. Comment avez-vous réuni le casting et l’équipe artistique autour de ce projet ? BU : On s’est chargés du casting avec Guillaume. Avec Matthieu, on connaissait Johann Cuny depuis longtemps, on sentait que ça allait fonctionner. Le rôle le plus compliqué a été celui de Sylvie Testud, il nous fallait quelqu’un qui soit identifié du grand public pour rassurer 13ème RUE. Mais ce n’était pas évident de trouver quelqu’un qui veuille rejoindre ce projet un peu fou. On a eu la chance que Sylvie adore le projet ! MM : On s’est rendu compte qu’un rôle hors norme comme celui-là suscitait un vrai intérêt de la part des comédiens qu’on a sollicités. C’est une bulle d’air qui leur permet de s’aventurer dans des rôles qu’on ne leur propose pas souvent. Il n’y a pas un seul jour du tournage où je n’ai pas eu l’impression que Sylvie s’amusait. GD : D’ailleurs, malgré un budget relativement modeste, Sylvie serait très partante pour une saison 2, ce qui dit le plaisir qu’elle a eu à incarner ce personnage en dehors des clous ! J’avais rencontré sur un autre projet le chef opérateur Jérémie Attard avec qui je voulais absolument travailler (chef opérateur pour les films de Hafsia Herzi notamment) il a tout de suite accepté de participer alors que je ne savais pas dans quelle mesure cela pourrait le tenter, comme il travaille plutôt sur des films intimistes. Pour le reste de l’équipe technique, notre directrice de production, Capucine Chappuis, nous aussi a apporté une équipe de mise en scène extra, assez hétéroclite et jeune, avec des gens ultra talentueux, qui partageaient la même envie. Toute l’équipe était portée par ces mêmes références récentes et internationales, comme Barry, Fargo, C’est arrivé près de chez vous qui avaient nourries notre envie de fiction.  Avez-vous des anecdotes à partager ? BU : Dans le plan séquence de fin, on a eu deux petits pépins. Johann venait tout juste d’avoir le permis, donc il était un peu fragile pour toutes les scènes de conduite. Il fallait qu’il conduise vraiment, s’insère sur l’autoroute…. Parfois il jouait la scène très sérieusement, mais on entendait bien au moteur qu’il devait être à 100km/h en troisième. MM : Quand on a annoncé à Johann qu’il était pris, il était ravi mais il nous a dit qu’il n’avait pas son permis et qu’il espérait l’avoir avant le tournage. Il a vraiment passé son permis pour Knok ! BU : Pendant ce même plan séquence, il devait reculer super brusquement avec la voiture. Il l’a fait, mais il a éclaté le pilier de la maison et la voiture, elle n’était plus du tout utilisable. Heureusement la prise était bonne. On avait un super régisseur général qui a pu gérer la situation d’urgence, a réussi à trouver une casse, le même parechoc, car on avait encore besoin de la voiture. GD : Il y avait plein de scènes dans la voiture où Johann doit être hyper stressé. Notamment une scène dans laquelle il a Sylvie en sang sur sa banquette arrière. Comme il venait d’avoir le permis, il conduisait très lentement, alors que mes indications c’était d’accélérer, ce qui faisait encore monter son stress et donc il jouait parfaitement la scène. Il y a eu des hasards comme ça qui servaient vraiment l’énergie des scènes. L’international et l’aspect universel étaient importants pour vous… MM : Il y a un côté français dans le côté social qui peut rappeler Série noire ou du Stéphane Brizé sous testostérone, mais on a aussi voulu développer des personnages forts, qui aient un pouvoir universel. La série ne perdrait pas de son sens si elle se déroulait ailleurs. On a voulu jouer ce côté midwest, qu’on peut connaître dans tous les pays, où des individus lambda sont plongés dans des situations qui les dépassent. Il y a un vrai pouvoir d’identification. On espère vivement que la série existera ailleurs que sur notre territoire. Virginie Boireaux Virginie Boireaux : De toutes les séries que je distribue, il y a peu de personnages aussi éloignés de ma vie que celui interprété par Johann. Et pourtant je me projette car c’est implacable, il n’y a pas d’échappatoire. Dans les séries j’ai souvent l’impression que ça ne tient pas la route, qu’il suffirait d’aller voir les flics pour que tout s’arrange. Mais avec Knok, je me dis que j’aurais réagi comme Quentin. C’est l’écriture et le jeu qui permettent cette crédibilité. Au départ, c’est un personnage que je trouve presque antipathique, il se fait trop bousculer par tout le monde, on a envie de le secouer. Mais grâce à l’interprétation de Johann on se prend d’affection pour lui. Il fait partie de ces faux méchants, comme dans "Dexter" ou "Breaking Bad". Ils font des choses sans avoir le choix, ils veulent sauver leur vie ou celle de leur famille. On se retrouve à avoir envie que le tueur s’en sorte. GD : Cette série hors des sentiers battus ne peut exister que si un producteur, une chaîne et un vendeur international nous suivent. Je les remercie de nous avoir suivis sur cet OVNI. C’un petit saut dans le vide de suivre des auteurs sur quelque chose qu’ils n’ont jamais fait, mais ce culot-là amène beaucoup à la fiction. Il permet de surprendre le spectateur, de renouveler son attachement aux différentes créations et de l’amener ailleurs. Beaucoup de séries récentes qui ont séduites des publics internationaux sont en fait des OVNI, entre plusieurs genres. On pourrait citer "Squid Game", "White Lotus". On a peut-être besoin de plus de séries qui explorent le ton et proposent des choses nouvelles ou une identité forte de ce côté-là, au lieu de se concentrer uniquement sur l’idée ou le thème. MM : Il faut aussi qu’on arrive à ‘éduquer’ l’audience sur des formats comme celui-là, qui osent aller dans le ton. Si les diffuseurs ne prennent pas le risque, ils ne peuvent pas savoir si ça marche ou pas. Un exemple concret est la série sortie récemment sur Netflix, numéro 1 en ce moment : "Mon petit renne". La série mélange des sujets très lourds, avec à la fois de la comédie et du drame. C’est une série qui n’a bénéficié d’aucun gros budget marketing, il n’y a aucun comédien connu au casting, mais elle a explosé grâce au bouche-à-oreille. Ça me redonne foi en la prise de risque et ça prouve qu’il y a de la place pour ça. Pourquoi avez-vous choisi ce projet pour 13ème RUE ? 13ème RUE : Sur 13ème RUE, nous sommes à la recherche de projets innovants, afin de venir renforcer la richesse de notre offre éditoriale et affirmer le caractère prémium de la chaîne. Nous avons été séduits par l’audace et l’originalité du concept de Knok. Le projet ne ressemblait à rien de ce que nous avions pu voir ou faire par le passé. L’idée d’un thriller décalé – avec notamment pour références les séries "Fargo" et "Barry" – avec un sous-texte sur l’uberisation de la société, nous plaisait. Le projet réunissait tout ce que nous aimons dans nos productions originales, à savoir des histoires fortes, avec une promesse omniprésente de suspense et de danger, portées par des personnages non-manichéens. Pourquoi avez-vous voulu défendre ce projet à l’international ? VB : J’aime beaucoup ce que fait 13ème RUE. Les projets sont très diversifiés et on a des goûts similaires. Hector Lavigne et Nicolas Robin font des choix vraiment intéressants au niveau des histoires mais aussi des producteurs et talents. Concernant le pitch de Knok, je me suis tout de suite demandé comment ça pouvait ne pas déjà exister ? On a le sentiment que ça pourrait presque exister dans la vraie vie. On en n’est pas si loin sur le dark web. Et le pitch est fun : on suit un mec lambda, qui va peut-être enfin se bouger un peu. C’est aussi un format (6x45’) qui marche bien à l’international et un concept malin qui suscite la curiosité. Personnellement, ça m’amuse de travailler sur ce projet, j’aime la série, j’ai envie de la voir à titre personnel et les gens à qui j’en parle aussi ! Avez-vous de premières ventes à annoncer ? Quelles sont vos ambitions pour la série à l’international, en termes de diffuseurs, de territoires ? VB : J’ai reçu plusieurs propositions qui sont en cours d’étude. Le concept parle à beaucoup d’interlocuteurs, plutôt Pay TV et plateformes. Dans certains pays, il y a aussi un intérêt des Free TV qui ont une programmation plus décalée. Tout le monde est visé et on ne se ferme aucune porte, mais c’est une série qui va parler plutôt en Occident, aux États-Unis, au Canada, en Europe. Je pense qu’elle aurait sa place en Amérique latine, c’est un format fun et original, mais la DA, très réaliste, est moins dans leur ADN. La série pourrait aussi avoir sa place en Scandinavie ou en Asie, et je pense qu’elle pourrait intéresser le Japon. 
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22e édition du Prix Unifrance du court-métrage
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La sélection du Prix Unifrance du court-métrage 2024 rassemble 26 titres (dont 9 premières œuvres) de 15 réalisatrices et 15 réalisateurs) répartis dans 4 programmes. Dans une diversité de formes, de styles et d’univers, ce sont 26 récits en images qui nous invitent à revisiter le monde d’hier, nous questionnent sur celui d’aujourd’hui et, pourquoi pas, nous font appréhender le futur. 11 de ces films sont le fruit de coproductions avec 12 pays : l’Argentine, la Bosnie-Herzégovine, la Belgique, le Canada, l’Estonie, Israël, la Lituanie, mais encore le Nepal, la Palestine, le Portugal, la République tchèque et la Slovaquie.
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Tout autant inventif qu’audacieux, quelquefois singulier, le format court est essentiel au renouveau du 7e Art et laisse rarement indifférent. Avec le soutien constant d'Unifrance, il continue chaque année davantage à conquérir les festivals et marchés étrangers. Le cru 2024 du Prix Unifrance du court-métrage s’annonce d’ores et déjà plein de promesses, et souhaitons à leurs autrices, auteurs, productrices et et producteurs que cette mise en lumière soit le démarrage ou la poursuite d’un long parcours à l’international. Programme 1 - Si je mens de Séverine Werba
- Bernacles d’Alexandra Ramires & Laura Gonçalves
- Aïda non plus d’Élisa Gilmour
- Hurikán de Jan Saska
- Suleyman de Mehdi Hamnane & Yanis Hamnane
- Palestine Islands de Nour Ben Salem & Julien Menanteau
Programme 2 - Furieuses de Thomas Vernay
- The One Who Knows d’Davidavičė Eglė
- La Couleur du chlore de Clément Dezelus
- Kaminhu de Marie Vieillevie
- Casting sauvage de Tatiana Vialle
- Soleil gris de Camille Monnier
- Suzanne d’Émilie de Monsabert
Programme 3 - Maitighar (La Danse des mariés) de Marc Gurung
- Anthéor de Patrice Joseph Blanc
- 43° à l'ombre de Pauline Bailay
- Les Corneilles blanches de Denis Liakhov
- Le Voyage immobile d’Izù Troin
- Coléoptère de Martin Gouzou
Programme 4 - Ce qui appartient à César de Violette Gitton
- Salut l’été ! de Martin Smatana & Veronika Zacharová
- Laka de Germain Le Carpentier
- Todos los futuros de Bárbara Cerro
- GiGi de Cynthia Calvi
- Robespierre de Pierre Menahem
- Nous les griots de Demba Konaté
Le jury est composé de : - Guadalupe Arensburg Caellas – Movistar+ (Espagne)
- Bénédicte Bourgois – RTBF (Belgique)
- Laurence Côte – Comédienne, lauréate du Prix d’interprétation 2022 (Le Point de reprise de Nicolas Panay)
- Maguette Betty Danfakha – Directrice du Festival Dakar Court (Sénégal)
- Isabelle Gibbal-Hardy – Directrice Le Grand Action
- Nicole Gillet – Directrice du Festival de Namur (Belgique)
- Gilles Reunis – Be TV (Belgique)
 Ce jury s'est réuni ce vendredi 26 avril pour une journée intense et riche en émotions ! Le palmarès sera dévoilé à Cannes le jeudi 23 mai. À cette occasion, Unifrance et La Fête du court métrage décerneront également le Prix du Distributeur 2024.
Unifrance remercie vivement Gilles Cuvelier pour l’originalité de son illustration inspirante qui donne son identité à cette 22e édition, ainsi que l’ensemble de ses partenaires : TitraFilm, Le Grand Action, Shortfilmdepot, Sauve qui peut le court métrage, Courant3D et Brefcinéma.
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2024, une deuxième année ambitieuse pour French Immersion XR
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À l’exception des Etats-Unis, territoire pris en charge par le dispositif French Immersion piloté par Villa Albertine, French Immersion XR se déploie sur une trentaine d’événements à l’international. Afin de répondre aux besoins des professionnels et à l’évolution rapide du secteur, nous avons ajouté deux modulations sur les aides existantes : -
L’ouverture de l’aide au voyage aux distributeurs Les distributeurs d’œuvres immersives pourront bénéficier de cette aide pour les Festival de Liste 1, visant en priorité les réalisateurs et producteurs. Il sera possible de mobiliser un des deux soutiens proposés par sélection en festival, sous réserve de l’accord du producteur. Les sociétés de distribution pourront bénéficier de cette aide 3 fois maximum dans l’année. -
Un soutien plus largement mobilisable Créateurs et producteurs pourront désormais mobiliser l’aide au voyage pour des sélections dans des sections non compétitives, des marchés internationaux et des sélections dans des compétitions pour le financement des œuvres. French immersion XR 2024, les aides -
Pour les œuvres sélectionnées dans des festivals de la Liste 1 : Deux aides forfaitaires au déplacement sont proposées pour toutes les œuvres françaises sélectionnées dans les festivals de la Liste 1 (au créateur, producteur ou distributeur). Avec un maximum de 5 sélections en festivals par œuvre et par an. -
Pour les œuvres sélectionnées dans des festivals de la Liste 2 ou hors liste : Une aide forfaitaire au déplacement dans la limite d’une demande par an et par œuvre, à l’occasion d’une sélection compétitive. À titre dérogatoire, il peut être demandé une aide pour une sélection compétitive dans un festival qui ne serait pas dans cette liste ou dans une section non compétitive (auquel cas, il n’est plus possible de faire une demande pour un autre soutien au sein de la Liste 2). -
Rendez-vous de financement lors des marchés internationaux Une fois par an, les producteurs d’œuvres immersives pourront faire une demande d’aide pour un déplacement dans le cas d’un projet sélectionné dans un marché international, pour des sessions de WIP, des Pitching sessions, ou un Gap financing. Les aides consistent en un remboursement des frais de voyage (avion et train) et d’hébergement pour un montant plafonné à 300 euros HT pour l’Europe et 1000 euros HT pour le reste du monde. Liste des festivals soutenus Manifestations Liste 1 EUROPE - Mostra internationale de cinéma de Venise, Italie
- Festival BFI du film de Londres, Royaume-Uni
- Festival international du film de Genève (GIFF), Suisse
- IDFA (Festival international du film documentaire d'Amsterdam), Pays-Bas
- Stereopsia Bruxelles, Belgique
- European XR Awards Gala à Bruxelles, Belgique
- Immersive Tech Week à Rotterdam, VR Awards à Rotterdam, Pays-Bas
CANADA ASIE - BIFAN, Corée du Sud
- Kaohsiung Film Festival (KFF), Taïwan
- Sandbox, Chine
- Beyond the Frame Tokyo, Japon
Manifestations Liste 2 EUROPE - Sheffield Doc/Fest, Royaume-Uni
- DOK Leipzig, Allemagne
- Ji.hlava International Documentary Film Festival , République Tchèque
- Raindance Film Festival, Londres, Royaume-Uni
- VRHAM Hambourg, Allemagne
- Festival international du film de Rotterdam (IFFR), Pays-Bas
- CPH:DOX, Copenhague, Danemark
- Art*VR, Prague, République Tchèque
CANADA - Festival du Nouveau Cinéma de Montréal (FNC)
- Festival international du film de Vancouver (VIFF)
ASIE - Festival du Film de Taipei, Taïwan
AMERIQUE DU SUD - Mediamorfosis festival, Chili
- Bogoshorts, Colombie
AUSTRALIE - QLD XR Festival, Brisbane
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Box-office international des films français - Mars 2024
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En mars 2024, le cinéma français en salle à l'international est représenté par plus de 330 films en exploitation et par plus de 190 nouvelles sorties qui réunissent 5,0 millions de spectateurs et génèrent 32,2 M€ de recettes.
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Anatomie d'une chute réunit plus de 1 million de spectateurs supplémentaires et renoue avec le sommet du classement. Le podium est complété par Le Dernier Jaguar et par Chien et chat. # | Titre | Entrées | Recettes (€) | Copies | Nombre pays | Cumul entrées | Cumul recettes | 1 | Anatomie d'une chute | 1 091 947 | 6 988 544 | 1 573 | 41 | 4 533 125 | 33 294 023 | 2 | Le Dernier Jaguar | 718 680 | 5 074 655 | 1 886 | 18 | 2 163 548 | 15 128 059 | 3 | Chien et chat | 467 356 | 1 762 421 | 2 238 | 12 | 615 645 | 2 635 221 | 4 | Cocorico | 326 396 | 3 003 634 | 773 | 7 | 419 832 | 3 926 086 | 5 | La Passion de Dodin Bouffant | 234 024 | 1 882 897 | 823 | 20 | 971 474 | 8 291 512 | 6 | La Nouvelle Femme | 219 756 | 1 969 238 | 462 | 4 | 219 756 | 1 969 238 | 7 | Les As de la jungle 2 - Opération tour du monde | 139 456 | 930 544 | 986 | 17 | 1 195 340 | 6 911 117 | 8 | Vermines | 122 255 | 415 792 | 833 | 5 | 149 455 | 621 159 | 9 | Kina & Yuk : Renards de la banquise | 80 249 | 552 974 | 431 | 7 | 139 441 | 955 621 | 10 | La Tresse | 66 978 | 673 776 | 235 | 7 | 142 828 | 1 449 243 | 11 | Maison de retraite 2 | 54 283 | 542 504 | 60 | 3 | 81 781 | 823 825 | 12 | Dogman | 46 227 | 385 816 | 182 | 6 | 933 260 | 5 486 564 | 13 | La Bête | 32 391 | 176 210 | 120 | 4 | 34 144 | 194 869 | 14 | Les Choses simples | 26 011 | 169 047 | 80 | 3 | 316 923 | 2 696 626 | 15 | Les Trois Mousquetaires - Milady | 22 755 | 127 166 | 179 | 5 | 665 873 | 3 678 009 | 16 | Les Filles d'Olfa | 22 716 | 154 853 | 147 | 13 | 65 187 | 515 125 | 17 | Le Successeur | 21 205 | 149 997 | 124 | 5 | 101 943 | 763 307 | 18 | Boléro | 19 444 | 193 200 | 42 | 2 | 19 444 | 193 200 | 19 | Une belle course | 17 481 | 191 755 | 73 | 3 | 775 684 | 6 765 660 | 20 | Hors-saison | 17 060 | 117 668 | 204 | 4 | 17 060 | 117 668 | Un box-office français qui demeure très élevé à l’international Le Dernier JaguarLe cinéma français réunit 5 millions de spectateurs et génère 32,2 M€ de recettes en salle à l’international en mars. La fréquentation mensuelle atteint son deuxième plus haut pic post-pandémie après celui enregistré en février, et dépasse même le niveau de mars 2019 ! S’il avait cédé la couronne au Dernier Jaguar après quatre mois consécutifs de règne, Anatomie d'une chute revient à la charge et s’en empare à nouveau. Plus de 1 million de spectateurs étrangers découvrent la Palme d’or oscarisée ce mois-ci, avec un total de tickets vendus supérieur à 4,5 millions et qui vise désormais les 5 millions ! Le drame fait sensation en Chine où il réunit plus de 400 000 cinéphiles (China Film, 2,29 M€ de recettes) et brille même dans le top 5 local. On n’avait pas assisté à un démarrage si plébiscité d’une production de fiction de financement majoritaire et en langue française en Chine depuis Taxi 5 en 2018 (China Film, 1 M d’entrées et 3,75 M€ cumulés). Anatomie d’une chute poursuit également ses carrières royales en Allemagne (Plaion, 498 000 et 5,09 M€), au Brésil (Diamond, 261 000 et 1,09 M€), en Australie (Madman, 139 000 et 1,36 M€), au Japon (Gaga, 135 000 et 1,18 M€) ou encore en Pologne (M2, 215 000 et 1,07 M€ cumulés). Si Le Dernier Jaguar perd le leadership mensuel, il continue néanmoins de fédérer ses fans à travers le monde. Ce mois-ci, près de 30 000 Québécois (TVA, 0,22 M€) et 26 000 Tchèques & Slovaques (Bonton, 0,18 M€) le découvrent sur grand écran, sans oublier près de 300 000 Allemands qui lui permettent de franchir le seuil symbolique de 1 million d’entrées outre-Rhin (StudioCanal, 7,94 M€) et celui des 2 millions hors Hexagone ! Les compteurs du Dernier Jaguar totalisent désormais 421 000 billets vendus en Pologne (Kino Swiat, 1,96 M€), 253 000 en Italie (01 Distribution, 1,69 M€) et 110 000 en Autriche (Constantin, 0,96 M€). La dernière marche du podium revient à Chien et chat, fort de 316 000 entrées en Russie (Global, 0,91 M€), qui devance une autre comédie, Cocorico, qui ravit 194 000 Allemands (Weltkino, 1,83 M€) et 37 000 Autrichiens (Filmladen, 0,37 M€). La Passion de Dodin Bouffant clôt le top 5 : le film affiche 2,64 M$ de box-office engendrés aux Etats-Unis depuis sa sortie début février, ce qui correspond à 252 000 entrées (IFC), puis débute avec succès au Vietnam (CJ HK/Lumix, 28 000 et 0,09 M€), en Norvège (Another World, 10 000 et 0,12 M€) et à Singapour (Shaw, 2 000 et 0,02 M€). Traditionnellement beaucoup plus changeante, la deuxième moitié du top 10 accueille souvent de nouveaux entrants, et le mois de mars ne fait pas exception. La Nouvelle Femme séduit notamment 202 000 Allemands (Neue Visionen, 1,77 M€), tandis que Vermines s’exporte en Amérique latine où il hante 82 000 Mexicains (Gussi/Supra, 0,28 M€) et 36 000 Colombiens (Cine Colombia, 0,11 M€), pendant que Kina & Yuk : Renards de la banquise réunit 39 000 Italiens (Adler, 0,26 M€) et 26 000 Québécois (Les Films Opale, 36 000 et 0,27 M€ cumulés), et La Tresse émeut 60 000 spectateurs germanophones (Capelight en Allemagne, Polyfilm en Autriche et Praesens en Suisse). Sans oublier l’incontournable Les As de la jungle 2 - Opération tour du monde, choisi par 140 000 fans ce mois-ci. Ces 10 titres concentrent 69 % des entrées générées par les productions françaises hors de leurs frontières en mars 2024. L’Allemagne, le Mexique et la Chine sur le podium des territoires VerminesComme de coutume, l’Europe demeure la première zone géographique d’exploitation en salle du cinéma français (61 % des entrées mensuelles). La partie occidentale participe à hauteur de 2 millions d’entrées au cumul mensuel, tandis que la partie centrale et orientale (0,98 M) est talonnée par l’Amérique latine (0,94 M) qui, à son tour, devance l’Asie (0,66 M). Les précités Anatomie d'une chute (0,76 M d’entrées), Vermines (0,12 M) et La Passion de Dodin Bouffant (0,12 M), auxquels s’ajoute la production minoritaire Mon ami robot (0,57 M), sont les plus plébiscités hors Vieux-Continent, et leurs scores expliquent l’essor de la fréquentation extra-européenne des productions tricolores. L’Allemagne (0,93 M) conserve le sommet du classement des territoires, suivie du Mexique (0,65 M) et de la Chine (0,42 M). 14 territoires étrangers (13 en février, 6 en janvier) offrent plus de 100 000 entrées chacun aux productions hexagonales en mars 2024. Le drame domine toujours, mais la comédie revient en force Chien et chatEn mars, le drame conserve le titre du genre préféré à l’international (1,67 million de spectateurs, 33 % du total mensuel), et ce grâce aux percées d’Anatomie d’une chute et de La Passion de Dodin Bouffant. L’accueil chaleureux réservé à Chien et chat et à Cocorico, à Mon ami robot, à La Nouvelle Femme et à Vermines redonne des couleurs aux genres respectifs – la comédie, l’animation, le biopic et le fantastique –, leur offrant davantage de spectateurs qu’en février. Les productions majoritairement françaises (81 % des entrées totales) et celles en langue française (77 %) se taillent encore la plus large part des entrées du mois. Pour conclure, près de 1,63 million d’entrées reviennent aux films labellisés Art et Essai (33 % du total mensuel), avec Anatomie d’une chute et La Passion de Dodin Bouffant en chefs de file. Les films français dans les festivals internationaux en mars 2024 Trois films présents aux Rendez-Vous With French Cinema in New York et/ou au Festival du film français de Yokohama, organisés par Unifrance en mars, connaissent aussi une belle carrière dans de nombreux autres festivals. Déjà passé par Toronto, San Sebastián et Marrakech, Bâtiment 5 poursuit ainsi sa tournée à Yokohama et à New York, accompagné par son réalisateur Ladj Ly. Primé à la dernière Semaine de la Critique cannoise, et présenté à São Paulo et à Zurich, Le Ravissement remporte le Prix de la meilleure réalisatrice émergente au Rendez-vous new-yorkais d’Unifrance. Un autre titre sélectionné par la Semaine de la Critique l’année dernière, Àma Gloria, est également présenté aux publics des festivals d’Unifrance à New York et Yokohama . Il y est accompagné par sa réalisatrice Marie Amachoukeli et sa jeune actrice Louise Mauroy-Panzani. (photo ci-dessous pendant une séance de dédicaces avec les spectateurs japonais). Le film est également projété au festival de Morelia et à Cinemania. 
> Cette analyse est téléchargeable en format PDF ci-dessous (version française uniquement). > Cette analyse est rédigée sur la base des résultats recensés au 15 avril 2024. Les chiffres étant constamment consolidés, le graphique créé automatiquement par le site va différer par rapport au tableau présent dans cette actualité.
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Box-office international des films français - Mars 2024
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Revue de presse internationale
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Revue de presse internationale - Avril 2024
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Que dit la presse internationale sur nos œuvres de cinéma et de l’audiovisuel à l’international ? Beaucoup de choses, dont nous vous proposons un large aperçu.
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Côté audio Señal News écrit sur le documentaire français au MIPTV : "Les docs français en parfaite adéquation pour le linéaire comme pour le numérique." ➡️ Lire l'article en ligne  Ce même média annonce le lancement de la saison 6 de "Yeti Tales" par France Télévisions. ➡️ Lire l'article en ligne Dans Prensario, on apprend que la série "Kabul", produite par 24 25 Films, sera distribuée par Mediawan. ➡️ Lire l'article en ligne On y apprend aussi la vente de Go Astro Boy Go! en Amérique du Nord et en Europe (hors France). ➡️ Lire l'article en ligne  Au Royaume-Uni, Drama Quarterly classe Homejacking parmi les 10 séries à regarder en avril. ➡️ Lire l'article en ligne En Italie, TV Blog annonce la diffusion de la saison 4 de Tropiques criminels sur Sky et NOW. ➡️ Lire l'article en ligne En Espagne, les trois premiers épisodes de la série Split feront l’objet d’une projection au cours de la 13e Mostra du Cinéma Lesbien à Madrid, lit-on dans AMC Network. ➡️ Lire l'article en ligne  Et le quotidien espagnol La Vanguardia écrit à propos de Sous la Seine : "Les requins tueurs sont toujours à la mode". La série sera diffusée dans ce pays à partir de 5 juin sur Netflix. ➡️ Lire l'article en ligne En Australie, SBS annonce la diffusion prochaine de la série D'argent et de sang. ➡️ Lire l'article en ligne Pour clore la partie Audiovisuel, une interview à lire sur Señal News de Nadia Chevallard (directrice de la distribution chez Newen Connect) au sujet de l’attrait des thrillers politiques ➡️ Lire l'article en ligne Côté festivals et prix Depuis l’Italie, Cinecittà News se fait l’écho des rencontres professionnelles dans le cadre des Rendez-vous – Nuovo cinema francese. ➡️ Lire l'article en ligne  En Suisse, Alice Diop, invitée au festival Visions du Réel, déclare dans Screen : "Mes films sont traversés par la nécessité de résister à la violence de notre époque." ➡️ Lire l'article en ligne Et en Argentine, le nouveau film d'André Téchiné Les Gens d'à côté se fait remarquer au BAFICI : "Un thriller captivant porté par son trio d'acteurs" , lit-on dans Cinefilo Serial. ➡️ Lire l'article en ligne Côté Sorties Au Mexique, la revue Glits publie une interview de Vincent Mottez à l'occasion de la sortie de son film Vaincre ou mourir. ➡️ Lire l'article en ligne  François Ozon continue sa belle carrière en Amérique latine avec la sortie de Mon crime en Uruguay : "Le charme classique du cinéma français", peut-on lire dans El Pais à cette occasion. ➡️ Lire l'article en ligne Et en Argentine, Yannick de Quentin Dupieux sera diffisé sur Mubi, lit-on dans Página 12. ➡️ Lire l'article en ligne Prensario annonce la sortie’sur les écrans américains du film d'animation Mars Express. ➡️ Lire l'article en ligne Et au Québec, Stéphanie Di Giusto se confie à la revue Cinoche sur la sortie de Rosalie : "Je trouve ça très intéressant de questionner ce que c’est d’être une femme." ➡️ Lire l'article en ligne Au Portugal, le réalisateur Stéphan Castang déclare au quotidien Jornal de Noticias : "J’ai effacé le mot 'espoir' de mon vocabulaire", lors de la sortie de son film Vincent doit mourir. ➡️ Lire l'article en ligne  Sofia Alaoui "dénonce dans Animalia la cupidité du capitalisme, la xénophobie et le classisme", écrit Público pour la sortie du film en Espagne. ➡️ Lire l'article en ligne Et ce voyage à travers la presse internationale s'achève en Australie, avec la sortie de Jeanne du Barry : "Un drame costumé classique, à grand échelle", lit-on dans Sydney Arts Guide. ➡️ Lire l'article en ligne
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